» Face à la marginalisation et la dénaturation programmées des Sciences économiques et sociales dans le cadre de la réforme du lycée, l’APSES appelle l’ensemble de la communauté éducative et l’ensemble des citoyens à un grand rassemblement à Paris le mercredi 11 avril, veille de la présentation de la réforme du lycée au Conseil supérieur de l’éducation ». L’association des enseignants de SES franchit le Rubicon , forte d’une pétition particulièrement réussie.
L’Apses relève le recul des SES dans le cadre de la réforme du lycée. » En première et terminale, les SES hériteraient du statut d’enseignement de spécialité, optionnel, avec une perte horaire de 20% par rapport à ce dont bénéficient les élèves de l’actuelle série ES, qui a pourtant largement démontré son succès tant en termes de recrutement que de débouchés ; en seconde, les SES intégreraient les enseignements de tronc commun, mais à hauteur de 1H30 par semaine seulement. Un horaire absolument dérisoire pour un enseignement absent du collège et au regard des besoins de formation et d’orientation des élèves », écrit l’Apses.
En même temps, le contenu de la discipline serait « dénaturé » , d’un coté avec la fusion avec éco gestion en seconde de l’autre avec le retrait de la science politique « cette dernière étant exfiltrée dans une nouvelle spécialité histoire-géographie-géopolitiques-sciences politiques au contenu des plus flou ».
L’Apses est la première association d’enseignants à prendre l’initiative d’un mouvement dans la rue contre la réforme du lycée.