De la préparation des sujets à la communication des résultats, le bac est une énorme machine qui met en branle des dizaines de milliers d’agents et des centaines de milliers de candidats. Une circulaire publiée au BO du 30 mars rappelle les règles avec l’obsession permanente de supprimer le risque de fraude. » La présente circulaire vise à sécuriser toutes les procédures de l’organisation du baccalauréat, tant au niveau national que local, en impliquant tous les acteurs concernés et en prenant en compte toutes les innovations technologiques, et ceci dans le but de garantir le bon déroulement de la session d’examen. Elle définit ainsi l’ensemble des règles de procédure applicables, chaque année, à la préparation, au déroulement et au suivi des épreuves ponctuelles des baccalauréats ».
On notera par exemple que le personnel administratif qui collabore à l’élaboration des sujets signe une charte de déontologie; La commission qui prépare les sujets est secrète. Les sujets sont vérifiés. » La plus grande attention doit être accordée à la relecture du sujet, tant sur le fond que sur la forme. Cette tâche incombe aux président ou coprésidents de la commission, ou, à défaut, sur délégation explicite de ceux-ci, à l’un des membres de la commission. Elle est effectuée à l’aide d’une grille récapitulative spécifique « .
Ce sont les recteurs qui ont en charge de prévoir les centres d’examen et de répartir les candidats en veillant à que qu’aucun professeur n’examine un élève qu’il a eu dans l’année. Les responsables de centre d’examen peuvent empêcher l’entrée à un candidat dont le visage est dissimulé.
La convocation des enseignants est faite pa r le recteur, après avis de l’IPR, » Il tient compte, à cet égard, de la répartition des candidats entre les différents centres d’examen pour chaque baccalauréat, du nombre d’enseignants effectivement disponibles dans chaque et, dans la mesure du possible, du temps de transport entre le domicile de ces derniers et leur centre d’affectation ».
» Les consignes nationales pour lutter contre les fraudes imposent que les candidats ne puissent pas avoir accès à tout matériel ou document non autorisé pendant la durée de l’épreuve. Les téléphones portables, « smartphones », tablettes tactiles, les montres connectées et, de manière générale, tout appareil de télécommunication et/ou doté d’une mémoire électronique permettant la consultation de fichiers doivent être impérativement éteints et rangés dans le sac du candidat ou remis aux surveillants de salle. L’utilisation de tout appareil permettant des échanges ou la consultation d’informations, est interdite et est susceptible de poursuites pour tentative de fraude par l’autorité académique. »