Sommaire
Jamais contents. Ils avaient tout pour eux. Jugez : parti de zéro, leur syndicat lycéen a raflé tous les sièges lycéens au Conseil supérieur de l’éducation. Oui, tous ! Pourtant Eliott Nouaille et Arthur Moinet, deux anciens responsables du Syndicat Général des Lycéens (SGL) publient un livre amer. Ils ne se limitent pas à dénoncer les inégalités au lycée et à proposer des solutions. Ils livrent leur désenchantement de jeunes personnes engagées qui découvrent l’entre soi des syndicats lycéens et le rôle de hochet que le pouvoir leur laisse. Jamais contents parce qu’ils veulent toujours mieux ! Leur livre dénonce la façon dont le ministère gère les instances lycéennes. Il remet en question ce qu’on appelle à l’éducation nationale « la vie lycéenne ». Et il pose des jalons pour un autre lycée.
|
||
Eliott Nouaille : Un bras de fer permanent avec le ministère…
Devenu étudiant, mais toujours engagé, Eliott Nouaille raconte ce que furent ces années à la tête du SGL et ses désillusions dans les relations avec le ministère. La flamme est toujours là : « Si l’école n’introduit pas de mixité sociale la société ne pourra pas faire vivre le vivre ensemble. L’école n’est pas censée trouver un emploi. Par contre elle est là pour qu’on puisse vivre ensemble »
|
||
Generation What ? Une jeunesse perdue ?
La génération 2017 est-elle déjà la génération perdue ? Près de 200 000 jeunes Français et 600 000 jeunes européens ont répondu au questionnaire Generation What lancé sur le web et soutenu par des médias. Dans le Journal du CNRS, la sociologue Anne Muxel en tire les principaux enseignements. L’enquête dresse le portrait d’une génération française très pessimiste, qui rejette les politiques et mise sur la débrouille individuelle.
|
Sur le site du Café
|