A Toulouse, la ministre de l’Education nationale a signé le 26 janvier une convention pour le développement de l’enseignement de l’occitan. « Nos élèves doivent avoir conscience de l’histoire, de la culture, et de la richesse qui innervent la région dans laquelle ils vivent, et qu’ils ne soupçonnent pas toujours », a déclaré la ministre. « Oui, les langues régionales ont toute leur place dans la formation de nos élèves, et c’est justement la volonté de l’état que de leur donner les moyens d’être non seulement enseignées, mais qu’elles le soient dans les meilleures conditions ».
La ministre a décliné ce soutien. »La Refondation garantit l’existence des sections bilingues de langue régionale, l’existence des dispositifs bi-langues de continuité en classe de 6e et, dans cette même classe, l’existence des enseignements d’initiation / sensibilisation. La refondation fait des langues et cultures régionales un levier important de l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture du cycle 2 au cycle 4″.
Elle a aussi annoncé la création de l’Office Publique de la Langue Occitane, un lieu » où se construit, par l’ensemble des acteurs impliqués, l’Etat, les académies, une stratégie cohérente pour l’occitan ».