« La scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap a augmenté de 80 % en neuf ans », souligne la Depp qui fait référence à la loi de 2005. « En 2015, les élèves fréquentent plus souvent une classe ordinaire qu’en 2006. Dans le second degré, les effectifs ont été multipliés par 2,7. Cette hausse s’est aussi accompagnée d’une très forte augmentation du nombre d’élèves scolarisés en ULIS. L’accompagnement individualisé a plus que doublé et concerne aujourd’hui 39 % des élèves du premier degré et 18 % de ceux du second degré ». L’effort s’est poursuivi ces dernières années. Par exemple les nouvelles ressources numériques délivrées par le ministère pour le collège sont accessibles à ces jeunes.
Ces changements important ont été nuancés par S Cluzel, présidente de la Fnaseph. En septembre 2016 elle signalait les faiblesses en lycée : » C’est encore très compliqué au lycée. Quand l’enfant atteint 14 ans il y a encore de fortes pressions de l’environnement scolaire ou de la MDPH pour que l’enfant soit orienté en IM Pro. Et pour ceux qui accèdent au lycée une culture handicap qui n’est pas encore là ». La formation des enseignants est un autre souci.