Qu’est ce que la musique électronique ? Quelles en sont les références, les codes et les outils ? Quelles seront demain ses nouvelles formes d’expression ? L’exposition/atelier, « ElectroSound, du lab au dancefloor » répond à ces questions et s’adresse à un large public, du curieux néophyte à l’amateur éclairé. Elle met en valeur l’innovation et la technologie, les nouvelles pratiques et leurs perspectives pour offrir au public des expériences immersives et interactives. Espaces d’écoute, de consultation, ateliers pédagogiques sont à la disposition des visiteurs. Ceux-ci sont invités à toucher, à jouer, à créer un rythme, à changer leurs voix. Les jeunes peuvent donner libre court à leurs inspirations. L’accès à cette exposition originale et innovante, est libre et gratuit. Les professeurs peuvent y organiser des visites autonomes ou commentées jusqu’au 2 octobre. Elles sont gratuites, mais doivent être réservées.
Qu’est ce que la musique électronique ?
La musique électronique est multiple, complexe. C’est un mouvement qui a son histoire, son esthétique, ses subtilités. Un mouvement qui a permis l’éclosion de nouveaux phénomènes culturels ou économiques qui concernent autant les artistes que ceux qui les écoutent. Un mouvement qui, avec la révolution numérique, a désormais envahi la majorité des pratiques musicales. Un mouvement qui a suivi aussi la vie de grandes métropoles : Détroit, New York, Chicago, Londres, Berlin, Paris…et qui reflète une forme de réappropriation de l’espace urbain. L’exposition « Electrosound, du lab au dancefloor » de la Fondation EDF propose de tracer le fil d’une histoire qui a vu l’électricité, l’électronique puis l’informatique investir le champ musical, jusqu’à donner naissance à un mouvement culturel majeur, que l’on nomme aujourd’hui « électro ».
Un parcours en cinq époques
Cette exposition explore la manière dont les instruments, les technologies, les ingénieurs, et les artistes de la musique électronique ont façonné notre culture, notre imaginaire, nos plaisirs…nos vies. Destinée à un large public, elle se décline en cinq séquences décryptant les grandes étapes de cette révolution musicale. Autour d’une frise chronologique, elle réunit machines et instruments d’époque, objets populaires de la diffusion et de l’écoute musicales, archives, et photographies illustrant l’évolution depuis les studios de recherche des années1950 jusqu’à la culture DJ. Des documents vidéo inédits consacrés à des musiciens célèbres filmés dans leur studio, ainsi que des archives consacrées aux inventeurs visionnaires des années 1960, à la révolution rave anglaise ou aux scènes techno de Berlin ou de Detroit viennent également témoigner de l’ampleur du mouvement et de sa richesse.
L’Atelier
Un espace intitulé « Atelier » répond à deux objectifs : montrer les instruments et surtout pouvoir les toucher. On y présente les nouvelles machines électroniques, et on y trouve un espace pédagogique divisé en quatre zones. L’Atelier propose aux visiteurs de manipuler librement un synthétiseur, un séquenceur, ou un vocoder, mais également de jouer sur des instruments mythiques, et sur de nombreux instruments électroniques et numériques nouveaux et très innovants. Le public est aussi invité à participer à des compositions électro collectives en sons et en images.
Le dancefloor
C’est un espace d’écoute et de consultation composé de plusieurs salles. La Boombox permet aux visiteurs de voyager à travers les styles et les courants électro, un autre espace leur permet de consulter des documents vidéo en ligne. Un diaporama constitué de clichés du photographe Jacob Khrist montre des fêtes populaires et des grands festivals de musique électronique. L’exposition s’achève avec « Sweet Home Studio », une série d’interview vidéo de musiciens célèbres qui parlent de leur relation à l’instrument et au studio avec des mots poétiques et émouvants.
Pour le public scolaire
L’accès à l’exposition est libre et gratuit. Les professeurs peuvent organiser des visites autonomes ou opter pour des visites guidées avec un conférencier qui s’adapte aux niveaux des jeunes. Les visites sont gratuites, mais doivent être réservées auprès de Véronique Serve, par mail, veronique.serve@edf.fr en précisant le créneau horaire choisi entre 12 h et 18h, le jour souhaité, le nombre de participants, leur tranche d’âges, ainsi que le nom et les coordonnées du responsable.
Béatrice Flammang