La Banque mondiale revoit la catégorisation « PED » et « PD » et propose une autre échelle pour ses analyses.
« De fait, l’expression de « pays développé » ou « pays en développement » ne paraît plus pertinente aux analystes et sa connotation reste très forte. Ces ensembles recoupent des réalités de développement devenues très diverses. Dans un contexte de mondialisation des territoires, de nouveaux indicateurs et de nouvelles échelles d’analyses deviennent nécessaires.
Désormais, les pays sont regroupés par zone géographiques et permettent des analyses plus systémiques en combinant de très nombreux indicateurs de développement. Les classifications par états deviennent donc de moins en moins pertinentes dans la mesure où les dynamiques spatiales réticulaires rendent cette échelle d’analyse peu représentative. L’ensemble des données est donc consultable sur différentes combinaisons spatio-temporelles et relevant de multiples facteurs.
En classe, il est donc désormais important de ne plus se référer à ces classifications devenues obsolètes pour rendre compte des logiques territoriales. Il peut être cependant intéressant de présenter leur évolution et d’expliquer ce que ce discours géographique recouvre, notamment en classe de terminale.
L’utilisation du site de la Banque mondiale peut constituer une activité de recherche ou de mise en œuvre de certains programmes auprès des élèves afin de leur expliquer comment sont fabriquées les cartes concernant le développement. »
[information Eduscol :
http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/actualites/actualites/article/la-[…]]
Le site de la banque mondiale
http://blogs.worldbank.org/opendata/should-we-continue-use-term-developing-world