Chaque année le 5 octobre marque la « Journée mondiale des enseignants ». Si elle n’a rien de festif en FRance, la Journée fait l’objet de manifestations dans de nombreux pays. Et elle pose la question de la condition enseignante.
« En Afrique, le Somalia National Union of Teachers célèbrera la JME dans la capitale du pays, Mogadiscio, en organisant un séminaire dédié au renforcement des capacités et destiné aux enseignant(e)s et au personnel administratif d’écoles de la capitale, ainsi que d’autres villes somaliennes », explique l’Internationale de l’Education, une organisation qui réunit les principaux syndicats enseignants. « Au Mali.., les syndicats d’enseignants nationaux participeront à une grande conférence qui débattra de l’implication des enseignant(e)s dans le processus d’élaboration de politiques en matière d’éducation. A cette occasion, un document de plaidoyer conjoint sur la façon d’impliquer les syndicats d’enseignants dans l’élaboration des politiques d’éducation et des programmes scolaires sera également publié à l’attention des autorités de l’éducation… Au Pakistan, la Central Organisation of Teachers organisera une grande manifestation aux côtés de la société civile et d’autres organisations d’enseignants. Elle organisera également une journée de séminaire dans la province du Sind, autour du thème « Autonomiser les enseignant(e)s, bâtir des sociétés durables » ».
La Journée mondiale des enseignants a lieu alors que, selon l’Institut de statistique de l’UNESCO, il faudrait recruter 12,5 millions d’enseignant(e)s du primaire dans le monde entier pour atteindre l’objectif d’éducation primaire universelle d’ici 2020. En outre, pour pouvoir parvenir à une éducation secondaire inférieure universelle d’ici 2020, plus de quatre millions de nouveaux postes d’enseignant(e)s du secondaire inférieur doivent également être créés.
Alors, selon l’Unesco, « cette année, la Journée mondiale des enseignants met en avant la nécessité de donner plus de moyens à tous les enseignants grâce à des conditions de travail décentes, sûres et saines, une autonomie professionnelle et une liberté pédagogique ».