L’Apses publie deux enquêtes fort intéressantes sur les copies du bac et leur correction. » En ce qui concerne la maîtrise des savoirs par les candidats, le bilan est relativement contrasté. Les élèves savent faire état de connaissances de cours, notamment lorsqu’elles sont centrales dans un chapitre. C’est le cas en EC1 pour les notions de solidarités organique/mécanique et les délocalisations (cf. tab.1 p.6 et tab.3 p.8)…. En revanche, le degré d’appropriation réelle de ces notions est assez décevant », démontre l’Apses.
Concernant les conditions de correction, l’Apses » note en premier lieu que la lourde tâche de la correction des copies du baccalauréat ne mobilise en moyenne que les 2/3 des enseignants, révélant une marge de manœuvre importante pour soulager les collègues dont certains ont un nombre important de copies à traiter… La politique de rémunération des copies est également un élément distinguant les académies. Ainsi, la plupart d’entre elles ne rémunèrent pas les copies de spécialités, les associant de facto aux copies de tronc commun. Ainsi, un correcteur qui aurait 30 copies de TC et 30 copies de spécialité serait rémunéré pour 30 candidats, soit 30 copies. Ce n’est cependant pas le cas pour les académies d’Amiens, de Lille, de Nancy-Metz, de Poitiers et de Reims. Nantes ayant la particularité de faire corriger soit des copies de TC, soit des copies de spécialité ».