« Parmi les sortants de l’enseignement supérieur en 2010, seuls les ingénieurs, les docteurs et les diplômés de la santé et du social sont épargnés par la progression du chômage. Pour tous les autres, la situation après trois ans de vie active s’est aggravée entre 2007 et 2013. Les 369 000 jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2010, soit 3 % de plus qu’en 2004, sont pourtant plus diplômés que leurs prédécesseurs », note le Céreq qui publie un « Bref » sur l’accès à l’emploi des diplômés du supérieur. « La hausse du niveau de formation n’empêche pas celle du chômage » estime le Céreq. La rémunération de départ de ces diplômés est également en baisse (-30 €) par rapport à la génération 2004.
L’étude montre aussi que les formations offrent un taux d’accès à l’emploi très différent. Ainsi il se confirme que les études supérieures courtes en santé / social sont une voie privilégiée d’accès à l’emploi. Le taux de chômage après un diplôme bac +2 est aussi faible que celui d’un ingénieur ou d’un docteur en médecine.La rémunération atteint celle d’un master 2 en sciences.