Par Béatrice Crabère
Le point sur l’apprentissage du russe en France
Armelle Jeannier-Groppo, présidente de l’AFR fait le point sur la situation de l’apprentissage du russe en France pour « La Russie d’Aujourd’hui ». Contrairement à ce que laisse entendre le titre malheureux de l’article, le russe ne cède pas du terrain, le nombre des apprenants dans le secondaire est stabilisé depuis plusieurs années (si l’on considère la baisse du nombre d’enseignants et la réduction constante de l’offre, c’est un exploit !). Par contre, Madame Groppo met l’accent sur la demande accrue dans le supérieur, et fait la promotion des formations à double diplôme français et russe. La situation de l’apprentissage dans les universités n’est pas encore évaluée, et l’AFR s’emploie actuellement à recueillir les données auprès des enseignants du supérieur. De ma propre expérience, je peux dire que le nombre d’étudiants choisissant de débuter le russe à l’université est exponentiel, y compris dans les formations littéraires, et qu’il va falloir se pencher sur des stratégies permettant d’offrir un enseignement de qualité à des groupes très nombreux et dans des conditions horaires et budgétaires encore plus restreintes que dans le secondaire !
http://m.fr.rbth.com/ps/2014/03/18/lapprentissage_du_russe_c[…]
Ce site (nommé réseau social) ouvert par l’Ambassade de France offre un espace d’informations et d’échanges sur les formations à double diplôme, les accords de coopération et les acteurs de l’éducation, de la recherche et des emplois en France et en Russie :
Pas assez de jeunes titulaires ?
Deux postes de professeurs de russe titulaires viennent de paraître, offres relayées par l’Inspection de russe (sur Sitac) et par l’AFR (site et liste de diffusion) : l’un au Ministère de la Défense, et l’autre pour ouvrir un enseignement du russe à Monaco. Or la Direction de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports s’alarmait encore au 17 mars dernier de n’avoir reçu aucune candidature pour Monaco. La Principauté ne ferait-elle plus rêver ou serait-on en grave pénurie de professeurs titulaires assez jeunes pour être mobiles ?
Les postes :