» Auguste Comte et Jules Ferry refusent la « co-éducation des sexes » ( ce qu’on appelle maintenant la « mixité » ). Les filles ne doivent pas être éduquées en commun avec les garçons puisqu’elles ne doivent pas avoir le même destin social », rappelle l’historien Claude Lelièvre sur son blog. Pour lui, l’éducation nationale souffre de « sexisme originel » et ce passé continue à lui peser.
La querelle de la théorie du genre a impact direct dans les établissements, annonce Gary Roustan, président de l’association MAG Jeunes LGBT. Cette association agrée Jeunesse t éducation populaire, agrée aussi par les rectorats franciliens, intervient dans les lycées pour lutter contre les préjugés contre les homosexuels. Or depuis la campagne contre la théorie du genre 9 interventions ont été annulées par des établissements qui craignent les oppositions parentales. « Rappelons qu’aujourd’hui le risque de suicide chez un jeune homosexuel de 15 à 24 ans est 13 fois supérieur à celui d’un jeune hétérosexuel », rappelle G Roustan. « En empêchant notre association de venir sensibiliser les élèves au respect de chacun, ces parents contribuent à mettre en danger les jeunes homosexuels, bisexuels et transgenres ».