48 heures après la publication des résultats de Pisa 2012, le spectacle de la scène éducative française est éclairant. Le « choc Pisa » est il mort-né ?
Observons l’actualité qui a suivi la publication du rapport de l’OCDE. Les médias ont surtout retenu le classement de la France alors qu’on sait qu’il n’a qu’in intérêt très relatif. Cette vérité est avalable pour la plupart des pays.
Les politiques se sont emparés de PISA pour s’envoyer les responsabilités à la figure. L’UMP , qui était aux affaires durant la scolarités des élèves de Pisa 2012, dénonce les enseignants ou remonte jusqu’à Lionel Jospin pour expliquer la situation. Ca l’intéresse davantage que chercher à soutenir une action commune avec la majorité.
PISA nous a appris que le système éducatif français éclate entre une base qui s’enfonce et une élite qui se maintient. Les enseignants sont dans la même problématique. Les élites défilent pour maintenir leurs avantages. La base, les enseignants du primaire, manifeste aussi son mécontentement.
Tous ces mouvements ont leur justification. Tous ont leur dynamique propre qui les alimente et dresse ce tableau unique du système éducatif.
Mais force est de constater que la question centrale posée par PISA est inaudible. Les soutiers du système scolaire peuvent être des centaines de milliers. Ils sont déjà invisibles et inaudibles dans nos médias. Et bientôt effacés dans notre mémoire…
F Jarraud
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