Par Didier Missenard et Laure Étevez
Au delà des approximations lues partout dans la presse, l’enquête PISA reste intéressante. Au plan national, d’abord, pour nous rappeler que l’écueil principal sur lequel bute notre système est l’incapacité d’arriver à faire progresser durablement les plus faibles, qui sont souvent les plus défavorisés socialement. Pour ce qui est des mathématiques, si le classement de notre pays et son évolution ne sont guère significatifs, il n’en reste pas moins intéressant de noter une moindre propension de nos élèves à se lancer à répondre quand ils ne sont pas sûrs de savoir : le statut de l’erreur dans notre enseignement a encore quelques progrès à faire ! Alors que notre école mathématique brille de ses médaille Fields, la réussite assez médiocre de nos élèves interpelle aussi : le type de formation mathématique secondaire qui est dans notre culture est celle d’une initiation à la preuve (adéquate à notre cartésianisme historique) ; or, les questions PISA, elles, interrogent sur des mathématiques beaucoup plus pragmatiques : celles du quotidien. Et il est quand même dérangeant que nos enfants s’y débrouillent mal… Après, comment trouver un équilibre ?
Dans un article livré à l’Expresso, Roland Charnay, didacticien, tente une intéressante analyse pour le primaire.
Olivier Rey, lui, explique pour l’IFÉ (l’Institut Français d’Éducation), comment « regarder au delà de l’effet palmarès ».
La note d’information 13.31 de la DEP (Division de l’Evaluation et de la Prospective) vous donne beaucoup de détails sur les résultats français de l’enquête.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2013/12/11122013Article635223[…]
http://eduveille.hypotheses.org/5972
http://www.education.gouv.fr/cid54175/pisa-2012-baisse-des-p[…]
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