Réagissant au rapport de l’Anses, l’Académie de médecine ose clarifier les positions. « L’Académie craint cependant que l’ambiguïté des conclusions du rapport, mettant en évidence l’innocuité des radiofréquences tout en recommandant une réduction des expositions, n’inquiète inutilement les utilisateurs de téléphones portables, sans justification scientifique. L’Académie considère que conseiller de limiter les expositions sur des bases scientifiquement contestables revient à en abaisser de facto les normes. Ainsi est occulté le caractère très rassurant de l’ensemble du rapport de l’Anses », écrivent les académiciens. « Qu’il s’agisse des effets non cancérogènes sur le système nerveux central ou en dehors de lui, ou des effets cancérogènes en général, les quelque 2600 études publiées dans le monde sur ce sujet n’ont pas pu mettre en évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer ou d’une autre pathologie organique dû à la téléphonie mobile ou au Wifi. »
Communiqué
http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-radiofrequence-et-sante-2/
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