Le rapport de Daniel Auverlot Béatrice Cormier souligne le « manque de visibilité des parcours professionnels. Bien que des passerelles existent et que des évolutions de carrière soient envisageables, une grande partie des cadres et des stagiaires s’accordent pour reconnaître un déficit d’information sur les possibilités de mobilité ». Le rapport souligne aussi des rémunérations non harmonisées. « Ainsi, un chef d’établissement au onzième échelon dans un établissement de quatrième catégorie exceptionnelle percevant un salaire net de 4 300 € ne recevra plus qu’un salaire net de 3 900 €, après avoir réussi le concours d’IA-IPR et avoir été reclassé au septième échelon ».
Le rapport préconise d’intégrer « la détection des futurs cadres dans la mission des recteurs, des DASEN, des IAIPR, des IEN et des chefs d’établissement ». Chaque année serait constitué « dans les académies par les recteurs, à partir des informations données par les IA-IPR, les IEN et les chefs d’établissement, des viviers de 30 à 100 chefs des travaux, professeurs, CPE, etc. susceptibles de se diriger vers les métiers de l’encadrement aide aux concours aide à la mobilité ».