Festival de Twittérature à Bordeaux
La ville de Bordeaux a accueilli le samedi 30 mars la seconde édition du Festival international de twittérature en partenariat avec l’Institut de twittérature comparée de Québec Bordeaux. Ce festival a réuni des professionnel s de l’éducation mais aussi des écrivains « twittérateurs » : les tables rondes du matin et les classes de maître de l’après-midi ont permis d’aborder les questions de la pédagogie en œuvre dans l’usage d’un réseau social en classe, que ce soit à la maternelle ou en 6ème en classe de maths et au lycée, mais aussi de la contrainte créatrice du format en 140 caractères.
Tous les intervenants étaient d’accord pour souligner le plaisir d’écrire et d’être lu, la motivation et l’émulation qui en découlaient pour les élèves, et la nécessité d’éduquer et d’accompagner les élèves, et indirectement leurs parents, associés au projet en tant que lecteurs. Les professeurs utilisant Twitter (près de 300 « twittclasses » sont à ce jour recensées) ont expliqué leurs projets pédagogiques dans l’utilisation de cet outil, utilisé parmi tout un dispositif permettant à l’élève de trouver des formes de satisfaction dans le travail. Les débats ont été abordé l’épineuse question des freins et des réticences dans l’utilisation du réseau social Twitter : le déploiement du wifi à l’école en France, les disparités territoriales quant à la permission d’utiliser Twitter au premier degré, l’utilisation d’une marque (Twitter) comme outil éducatif et littéraire. Thierry Crouzet, auteur d’un livre écrit uniquement en 140 caractères, a ainsi pu faire part de sa préférence pour le mot nano-littérature plutôt que twittérature. Surtout, tout au long de cette journée, il fut bien question de littérature, avec la performance de tweets lus par trois auteurs, mais aussi par le partage des productions des élèves, l’explication du plaisir de la contrainte, les réflexions sur la fabrique de la littérature dans un espace fait d’interactions et de publication permanente, les liens entre scripteurs et lecteurs, ce que le fil de tweets apporte aux uns et aux autres. Si la salle était assez peu remplie, la passion des amateurs de mots sur ce réseau s’est montrée de façon éclatante via les mots-clés utilisés pour retransmettre la journée qui ont permis de réunir des centaines de tweets. On a ainsi beaucoup parlé, échangé, réfléchi et partagé le plaisir des mots et de la littérature : festival réussi ! La journée s’est clôturée en beauté sur l’annonce des résultats des concours de tweets organisés pour les classes et le public.
Delphine Regnard
La page du Festival avec tous les participants :
http://citedigitale.bordeaux.fr/catalogue/30-03/festival-de-twitterature.html#.UVnafhnoOyk
Interviews réalisées par la ville de Bordeaux
http://www.dailymotion.com/user/villedebordeaux/1
L’ITC :
http://www.twittexte.com/ScriptorAdmin/scripto.asp?resultat=923337
La twittérature expliquée par Thierry Crouzet sur son blog
http://blog.tcrouzet.com/la-quatrieme-theorie/la-quatrieme-theorie-liens/
« Le romantisme noir » à Orsay
Le musée d’Orsay voit la vie en noir! Satan, Belzébuth, sorcières, démons, vampires, fantômes…y sont réunis dans une exposition à l’intitulé intriguant, » L’ange du bizarre ». Empruntant son titre à un conte fantastique d’Edgar Poe, cette exposition tente pour la première fois en France, de retracer un courant artistique, « le romantisme noir » qui traverse la peinture, la sculpture et les arts graphiques européens, tout au long du XIXème siècle et dont le but semble de vouloir fasciner par l’horreur et le trouble. Délibérément placé sous le signe du fantastique, de l’étrange, du surnaturel, » estampes et sculptures et une douzaine de films datant de l’entre-deux guerres. Des visites familles et des ateliers pour le jeune public sont prévus.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/04/05042013Article635007420701358740.aspx
« Le monde enchanté de Jacques Demy » ressuscité à la cinémathèque
« Peau d’Ane », « Les Parapluies de Cherbourg », les « Demoiselles de Rochefort »… : des films qui ont traversé le temps. Le monde enchanté et enchanteur de Jacques Demy fait l’objet d’une grande rétrospective à la cinémathèque. L’exposition, à la fois spectaculaire et intime, plonge petits et grands dans l’univers coloré et musical du réalisateur, à travers plus de 300 documents de travail, dessins, peintures, photographies de tournage, manuscrits, partitions, costumes, accessoires, décors reconstitués: un parcours en musique, jalonné de 34 écrans qui présentent des extraits de ses films. L’exposition « Le monde enchanté de Jacques Demy » s’appuie sur une extraordinaire richesse de documents, dont beaucoup inédits. De nombreuses activités sont proposées aux petits et grands, cinéphiles ou simples curieux. Le jeune public est très attendu, en famille ou avec ses enseignants.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/04/12042013Article635013468543419040.aspx