En pleine contestation de la réforme des rythmes scolaires, Jean-Marc Ayarult et Vincent Peillon ont visité le 1er février l’école élémentaire Les Coquibus à Evry. Dans la ville de Manuel Valls, qui appliquera la réforme dès septembre 2013, les ministres sont venus vanter un modèle de concertation. Une prise de position intéressante au moment où des syndicats demandent que les conseils d’école soient entendus sur les rythmes…
« Avec Vincent Peillon, on encourage la concertation au plus proche du terrain, école par école« . Vendredi 1er février, le premier ministre et le ministre de l’éducation nationale visitent l’école des Coquibus à Evry. L’école des coquibus compte 243 élèves. Elle se situe en REP (enseignement prioritaire). Ils dialoguent longuement avec les enseignants de l’école, le maire et les représentants des parents sur le projet de réforme des rythmes scolaires mené par le gouvernement. Pour les ministres il s’agit de montrer que les conseils d’école pourraient être entendus. Le décret leur donne la possibilité de demander une dérogation. Il se murmure que la circulaire d’application serait aussi généreuse à leur égard.
Sur place, la directrice, Annie Lambert, explique que « le temps d’échange avec le premier ministre a été très simple ». Les enseignants ont pu poser des questions. Les programmes sont venus en premier, les enseignants demandant leur réduction. « Il y a des commissions qui travaillent là dessus », aurait dit V Peillon. Cela pourrait annoncer un allègement des programmes avant la nomination du futur Conseil national des programmes.
Le maire d’Evry, Francis Chouart, doit faire face aux questions des enseignants sur la qualité des animateurs prévus pour la mise en place des activité s périscolaires et le manque de locaux. Le maire estime le surcout lié à la réforme des rythmes à 500 000 euros. Encore la ville a -t-elle choisi le mode le moins onéreux en allongeant la pause méridienne de 11h45 à 144h15. Evry compte utiliser des locaux du conseil général pour accueillir les élèves des Coquibus. Dans l’agglomération d’Evry la majorité des communes devraient opter pour 2013.
François Jarraud