Le Québec augmente ses effectifs d’étudiants français : déjà 10 000 d’entre eux ont tenté l’aventure, pour 280 000 étudiants en tout au Québec. Les portes s’ouvrent en grand, dans un souci de diversifier les profils et les compétences au sein des écoles : un bon dossier scolaire (12 de moyenne minimum), une forte motivation pour les études et le goût du travail, sont les seules conditions requises. Toutes les disciplines sont proposées, hormis le domaine médical qui est contingenté. Dès le lycée, les élèves peuvent intégrer les filières générales (pas de filières professionnelles, réservées aux formations collège).
Tous les titulaires de bac général et de certains bacs technologiques sont bienvenus. Le Québec a besoin de main d’œuvre, en particulier dans les domaines de l’informatique, de la biologie, la chimie, des domaines pointus comme les nanotechnologies, que l’on peut trouver sur le site de l’immigration du Québec. Le budget à prévoir : 8 à 12000€ par an, estime Sandra Étienne, de l’Agence 2ème Acte, qui représente le programme « Étudier au Québec ». L’équivalent du budget pour une année d’étude à Paris, mais avec d’autres contraintes : l’éloignement géographique et familial, le changement d’environnement, ne sont pas à négliger, même s’ils sont aussi une opportunité exceptionnelle d’ouverture et d’enrichissement personnel. La très grande majorité des français revient en France, admet Sandra Étienne, seulement 3% choisit de rester. Mais les possibilités d’insertion professionnelle sur place sont réelles et nombreuses. Dans le domaine des sciences de l’éducation, en particulier, où les études sont particulièrement bien développées.
Pour s’informer sur les études au Québec, des journées sont prévues à Paris les 5 et 6 février au CIDJ, les 7 et 8 février au Centre culturel canadien et le 9 février à la Cité Internationale universitaire. A ne pas manquer !