[1] Seuil, 2012
[2] C’est en ces termes que Jean Greisch traduit le titre de l’ouvrage de Wilhelm Schapp : In Geschichten verstrickt (1953), consacré à une analyse phénoménologie du récit (voir Paul Ricoeur. L’itinérance du sens, Editions Jérome Million, 2001, p.147)
[3] Editions Amsterdam, 2010
[4] Temps et récit. Tome 1. L’intrigue et le récit historique, Editions du Seuil, 1983, p.128-129.
[5] Editions Gallimard, 1969, p.28.
[6] La Mésentente. Philosophie et politique, Galilée, Paris, 1995
[7] Vérité et méthode. Les grandes lignes d’une herméneutique philosophique, 1976, Editions du Seuil, deuxième partie, II, 2, a (« Le problème herméneutique l’ « application » »)
[8] La fabrique éditions, Paris, 2000, p.61.
[9] « Enfance » : « III. Au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir. // Il y a une horloge qui ne sonne pas. // Il y a une fondrière avec un nid de bêtes blanches. // Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. // Il y a une petite voiture abandonnée dans le taillis, ou qui descend le sentier en courant, enrubannée. // Il y a une troupe de petits comédiens en costumes, aperçus sur la route à travers la lisière du bois. // Il y a enfin, quand l’on a faim et soif, quelqu’un qui vous chasse. IV : Je suis le saint, en prière sur la terrasse, — comme les bêtes pacifiques paissent jusqu’à la mer de Palestine. // Je suis le savant au fauteuil sombre. Les branches et la pluie se jettent à la croisée de la bibliothèque. // Je suis le piéton de la grand’route par les bois nains ; la rumeur des écluses couvre mes pas. Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant. // Je serais bien l’enfant abandonné sur la jetée partie à la haute mer, le petit valet, suivant l’allée dont le front touche le ciel. »