Par Lucie Gillet
Fichier Gommettes et découpage, un nouvel outil concoté par Christine de Matern’ailes.net
Il est sorti fin août, publié en auto-édition, et nul doûte qu’il fera un tabac. Il répond aux éxigences du contrôle qualité de tous les produits de cette web-maîtresse qui l’a auparavant peaufiné et testé dans sa classe. Il vous permettra de proposer à vos élèves des activités à réaliser en autonomie mais avec un réel enjeu de consolidation d’apprentissage, c’est loin d’être occupationnel. Chaque fiche brasse plusieurs domaines d’apprentissage puisqu’en maternelle ceux-ci sont rarement cloisonnés. La motricité fine est à l’honneur avec les gommettes et le maniement des ciseaux, mais les compétences d’ordre logique, formes et grandeurs, numération et même principe alphabétique entrent également en jeu.
Fidèle à son principe d’atelier progressif en fonction des compétences propres à chaque enfant et qu’elle nomme « atelier échelonné », chaque fiche propose plusieurs niveaux de difficultés.
Pour vous convaincre de ces atouts, rendez-vous sur le blog de Matern’ailes.net pour en lire le descriptif de sa conceptrice :
http://maternailes.net/leblog/index.php?post/2012/Gommettes-et-decou[…]
A commander sur Thebookedition, 19 euros :
http://www.thebookedition.com/christine-lemoine-gommettes-et-decoupages-p-82950.html
Devenir élève, un enjeu pour la maternelles, SCEREN-CRDP Amiens
Liliane Chalon, Marie Piton.
Un ouvrage de la collection Repères pour Agir qui présente de façon circonstanciée (ce qui a motivé cet intitulé « Devenir élève » dans les programmes de 2008) et dynamique ce domaine dont les contours vous paraissaient peut être flous jusqu’ici.
Les auteures, dans une perspective engagée, apportent ici un éclairage théorique sur l’évolution de la conception des programmes : comment est-on passé du vivre ensemble à ce « devenir élève », ce que cela sous-tend en terme d’acquisitions au-delà de la socialisation. La première partie est particulièrement documentée sur les besoins du jeune enfant, la nécessité de prendre en compte ses émotions, de batir une école accueillante et bien-traitante qui favorise l’estime de soi. L’école étant un lieu de vie collective particulier, l’acquisition des pratiques sociales se doit d’être appuyée sur l’appropriation des savoirs scolaires pour que chacun construise bien le sens de ce qu’il vient y faire. S’appuyant sur les ouvrages et réflexions de Christine Passerieux, de Stéphane Bonnery, du groupe ESCOL, l’état des lieux préambule de l’ouvrage revient sur la nécessité d’expliciter les apprentissages en cours et l’activité mentale conduite par chaque sujet.
La seconde partie intitulée « Mise en oeuvre pédagogique » vous propose des pistes, une « philosophie » pour concevoir votre classe : utiliser des outils qui permettront aux élèves de mesurer leurs réussites et progrès, de constater l’évolution de leurs acquisitions mais également de verbaliser, dire, exprimer leurs émotions. Les auteurs sont sur cet aspect très attachées aux apports de la pensée de Jacques Lévine et de l’AGSAS.
Enfin, pour élargir la réflexion, dans un souci de faire progresser et réussir tous les enfants, la troisième partie propose d’ancrer vos pratiques de classe ou d’école sous la tutelle de la Convention des droits de l’enfant. Promouvoir ces droits, à l’instar de Januz Korzack serait un moyen de lier ses pratiques de classe à cette visée qui tend à rendre l’enfant autonome, conscient et éclairé dans ses choix. Viser la réussite de tous, y compris les publics les plus éloignés de la culture scolaire, c’est le parti-pris de cet ouvrage, pour une école qui aide à grandir.
Sur le site du Café
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