Par Christine Lemoine
Sommaire :
- Les transvasements à l’école ?
- Module 1 : Une entrée sensorielle et technique autour d’une matière
- Module 2 : Sciences et langage
- Module 3 : Quantité et objet technique
- Module 4 : Défis science
- Module 5 : Produire un texte
- Module 6 : Comprendre un texte
La progression
Bien sûr, la motricité fine, la concentration y sont presque toujours travaillées. Mais cette progression s’inscrit en priorité dans le champ du langage, du « devenir élève » et de la « découverte du monde » (les objets, la matière, les grandeurs, le temps).
« L’élève observe, il pose des questions et progresse dans la formulation de ses interrogations vers plus de rationalité. Il apprend à adopter un autre point de vue que le sien propre et sa confrontation avec la pensée logique lui donne le goût du raisonnement. « (IO 2008)
Elle comporte six modules progressifs -l’ordre a donc son importance- que concluent des brevets de réussites.
Les objectifs sont détaillés dans chaque module. Cette progression a été réalisée en petite et moyenne section, avec 20 élèves.
Les nouvelles technologies y trouvent une place de choix.
Les trois premiers modules proposent essentiellement des ateliers autonomes, si difficiles à mettre en oeuvre chez les plus jeunes, avec, à chaque fois, une situation dédiée au langage oral. Les séances ont été espacées d’au moins une semaine, pour que les enfants retrouvent sans lassitude ces activités très appréciées généralement. Cette progression s’est donc étalée sur plusieurs périodes de l’année.
Les trois derniers modules s’adressent plutôt aux MS/GS et proposent notamment une initiation orale à la langue écrite.
À partir d’une suite de défis sciences, les élèves ont été amenés à :
– produire un texte lors d’une dictée à l’adulte en quatre étapes
– comprendre un texte de plus en plus finement lors d’un jeu de langage autour d’un diaporama
– travailler la communication collective et le principe alphabétique.
Le matériel
Des pinceaux, raclettes, cuillères en plastique, bouchons de lessive, louches… Des pots de peinture anti-verse, des barquettes de cantine, des bouteilles de différentes tailles… Des entonnoirs, du scotch en papier de peintre, des sabliers… Bref, beaucoup de choses que l’on trouve à l’école ou dans les maisons. Le matériel, pour chaque module, doit pouvoir s’adapter à ce que vous trouverez autour de vous.
Nous avons acheté des pipettes en plastique et des « géosolides » mais de petits flacons présentant une petite ouverture feraient tout aussi bien l’affaire.
Les enfants ont transvasé de la semoule, de l’eau, des lentilles. Mais cela pourrait être du sable, du riz soufflé pour chien…
Bonne aventure pédagogique !
OBJECTIFS :
– Susciter la curiosité, la rencontre sensorielle avec une matière singulière : la semoule ou le sable fin.
– Expérimenter des outils, des traces, des volumes.
– Sélectionner les objets qui transportent la semoule.
– Structurer les découvertes lors d’un temps de langage.
– Progresser vers plus de rationalité.
Atelier découverte : avec nos mains
De grandes barquettes sont recouvertes d’un lit de semoule mélangée à de petits cailloux rouges (du sucre cristallisé). Cachés au fond, des morceaux différentes sont collés : carton ondulé, mousse, papier d’alu, papier de verre… » Fais attention à la semoule, elle ne doit pas sortir de la barquette, essaie de ne pas en mettre sur la table ou par terre… » Pas d’autre consigne : cet atelier est une une invitation à l’exploration où la curiosité, le toucher est sollicité. Elle passionne les élèves de petite section qui s’inscrivent plusieurs fois à cet atelier, ils y restent parfois une heure, suivant leur inspiration : la semoule glisse entre les doigts, recouvre un caillou qu’on va rechercher, un trou apparaît, on l’agrandit, le doigt touche le carton ondulé qui résonne différemment, on le découvre un peut plus en écartant la semoule. Une dune pousse à côté, elle est douce. On la veut plus grande… Un cheminement où l’enfant agit, ressent, observe, analyse, imagine, projette, rassemble, mesure, exprime ses trouvailles, ses mondes…Certains plus grands restent perplexes, plus demandeurs de consignes ils sont moins portés par l’exploration sensorielles. Ces enfants s’investiront plus dans les séquences suivantes.
Explorer avec des outils
Ce nouvel atelier met à disposition différents outils:
des outils qui laissent des traces comme les pinceaux, raclettes, grattoirs, peignes, rouleaux, crayons…
quelques outils qui transportent comme les cuillères plates, creuses, cuillères à soupe chinoise.
À nouveau, la consigne reste ouverte : les enfants déplacent la semoule d’un côté et créent un décor de dunes, ils tracent des routes, des décorations…
Quels outils pour remplir une bouteille ?
Différentes bouteilles s’ajoutent à ce nouvel atelier. « Remplis une bouteille. Lorsque tu y es arrivé, tu peux la vider et en prendre une autre. » Ce type de consigne peut nous étonner : pourquoi remplir une bouteille que l’on va vider ? Pourtant, les enfants se l’approprient tout de suite : elle répond à leur envie d’exploit comme à leur plaisir moteur (remplir, vider et voir la matière se répendre longuement..). Les enfants expérimentent les outils, avant de sélectionner d’eux-même les plus efficaces. Dès que je peux me libérer, je réunis les élèves de l’atelier autour de la table pour un bilan : Quels outils avez-vous utilisés pour remplir la bouteille ? Pourquoi n’avez-vous pas pris ceux là ?
Langage
Les enfants commentent les photographies de l’atelier, ils s’expriment, échangent à partir de situations vécues. Ils prennent aussi conscience de phénomènes découverts intuitivement : chaque outil laisse une trace, transporte ou non la semoule, cet enfant ne peut pas remplir sa bouteille parce qu’il n’a plus assez de semoule…
Ce brevet permet de garder une trace de la séquence d’ateliers.
OBJECTIFS :
– Écouter, comprendre, être attentif à des consignes verbales de plus en plus complexes. S’approprier ce langage et le restituer pour un autre enfant.
– Expérimenter différentes matières avec des outils identiques. Choisir les outils et les techniques les mieux adaptés.
3 séquences : 3 matières différentes
Les enfants ont manipulé l’eau, la semoule, puis des lentilles, avec un matériel identique. Il s’agit à chaque fois de remplir 2 récipients. Lorsqu’un enfant a rempli ses 2 récipients, il peut les vider et les remplacer par 2 differents.Ces ateliers sont autonomes passé le temps de langage.
Langage : des séquences progressives
L’organisation de la classe me permet de mettre place un temps de langage à l’ouverture des ateliers. Chaque enfant doit préparer son matériel en fonction d’une suite de consignes que je lui énonce pas à pas. En cas d’erreur, il recommence tout. Ce dispositif est reconduit pour chaque nouvelle expérimentation. Ce rituel langagier, permet à tous les enfants de se prendre au jeu, ils deviennent de plus en plus attentifs dans un dispositif explicite. En fonction du niveau des élèves, le langage évolue vers plus de complexité :
NIVEAU 1 : « Tu vas préparer ton matériel. Suis bien ce que je te dis : Prends une grande barquette… » L’enfant agit, je confirme ou non sa réponse avant de verbaliser une autre étape. « Prends un bouchon rouge et mets le dans ta barquette… » On retrouve dans la consigne quelques adjectifs (grand/petit, vert/blanc) et quelques substituts grammaticaux (« le »)
NIVEAU 2 : « Tu vas préparer ton matériel. Suis bien ce que je te dis : Prends d’abord une grande barquette, puis un bouchon rouge et mets le dedans. »
Plusieurs actions sont énoncées dans des phrases complexes. Des connecteurs spatio-temporels sont plus nombreux (d’abord, puis, et…), comme les substituts grammaticaux (mets le dedans, celle qui)…
NIVEAU 3 : L’élève verbalise la consigne pas à pas pour un autre enfant qui prépare son matériel. Il doit être compréhensible et prendre en compte ce qui a déjà été pris et ce qui reste à prendre.
Langage lors du bilan
Les enfants commentent des photographies, ils prennent conscience de phénomènes découverts intuitivement : on peut utiliser la cuillère trouée avec les lentilles mais pas avec la semoule, parce qu’elle passe dans le trou, la pipette ne marche que avec l’eau…
Le Brevet
Découvrir un objet technique et son usage.
1 : Remplir jusqu’au trait des pots
Les enfants doivent remplir les pots, jusqu’au trait. Une vingtaine de pots sont rassemblés au centre de la table, portant des traits tracés à des hauteurs différentes. Certains ont un couvercle anti-verse. Il empêche l’enfant de retirer le trop plein, d’un coup de cuillère et l’oblige à faire attention à la quantité déjà présente, à l’évaluer pour ne pas en mettre trop. Les enfants disposent d’une seule cuillère. Lorsqu’ils ont terminé, ils placent leur étiquette dans la barquette pour « signer » leur travail.
Bilan : utiliser le langage lié aux quantités
Dès que je peux me libérer, je réunis les enfants de l’atelier autour de la table. On observe chaque barquette : Est-ce qu’il en a mis assez ? Il en a mis trop. Comment l’aider ? Il en faut moins, il en faut plus… Il faut en ajouter, il faut en retirer… Enfin, en regroupement collectif ou en atelier, les enfants réinvestissent ce langage dans des photographies numériques dédiées.
2 : Remplir jusqu’au trait des bouteilles et expérimenter l’entonnoir
Les enfants trouvent de grands bacs avec beaucoup de semoule, 2 bouteilles, une moyenne et une grande, 2 entonnoirs de tailles différentes ainsi qu’une louche et un gros bouchon vert. Il faut remplir une bouteille jusqu’au trait. Certains enfants, même à ce stade de la progression, s’intéresse encore à l’aspect sensorielle de l’activité. Ils jouent avec la semoule, la manipule longuement avant de s’engager dans la recherche. Aucune indication n’est donnée sur l’utilisation des entonnoirs, les enfants apprennent par eux-mêmes, en expérimentant et en observant. Bien souvent, ils utilisent la louche et le bouchon en premier, mais trop de semoule tombe à côté. Ils s’intéressent alors à l’entonnoir et après différents essais en comprennent l’intérêt.
Remarque : Les petits cailloux dans la semoule bouchent le petit entonnoir, un autre problème que les enfants doivent régler. Pour soutenir un peu plus l’intérêt de cet atelier, les enfants qui ont réussi à remplir jusqu’au trait leur bouteille peuvent la vider dans un moulin.
OBJECTIFS : Mieux comprendre des objets techniques simples, leur usage et leur fonctionnement.
Réfléchir, analyser, s’exprimer, échanger, confronter sa pensée, coopérer.
Comment fabriquer un entonnoir en papier ?
1) Recherche individuelle
Certains dessinent un entonnoir, qu’ils découpent, rapprochent de la bouteille… Comme si la représentation de l’objet faisait l’objet ! Quelques uns trouvent des solutions après différents essais. Enfin, des enfants restent désemparés : « On ne sait pas comment faire ! »
2) Mise en commun, observer, réfléchir, échanger : On se réunit pour partager nos trouvailles, observer les réalisations, analyser les échecs. On se penche sur la question : à quoi ça sert, un entonnoir ? Son usage nous amène à le décrire : il est comme un tuyau avec un gros trou d’un côté pour verser et un petit trou de l’autre pour entrer dans le goulot de la bouteille.
3) Retour à la recherche individuelle puis bilan : Tous les enfants n’y parviennent pas. Certains construisent un tuyau, parfois trop petit (on recommence et on travaille les grandeurs l’air de rien…) D’autres réalisent le cône de l’entonnoir. Tous abandonnent la représentation pour s’approcher de l’objet technique, ils progressent vers plus de rationalité.
C’est un défi particulièrement difficile parce qu’il oblige à penser, construire en trois dimensions, la totalité de l’objet, alors que les défis suivants utiliseront des éléments bien connus des enfants. La première phase de recherche individuelle par la manipulation est indispensable pour ce défi, la marche est trop haute pour qu’ils commencent « dans le vide » par une réflexion collective. Dans cette démarche, c’est la recherche qui compte, avec son parcours d’essais, d’erreurs, d’analyse individuelle, collective, de coopération. C’est l’occasion d’approcher la pensée des autres, si difficile à percevoir à cet âge.
Comment construire un sablier ?
1) Observer, analyser 3 sabliers de durées différentes
Nous connaissons bien le sablier, nous en utilisons un de 10 mn au coin informatique. Deux nouveaux sabliers de taille identique sont présentés aux enfants : un de 30 secondes, un de 1 minute. Lorsque on les retourne, ils notent la différence de durée et la différence de débit perceptible.
2) Réfléchir, échanger : Comment construire un sablier avec le matériel de la classe ? Les élèves en débattent. Ils expliquent leur projet, énonce le matériel nécessaire. Plus personne ne s’engage dans la simple réalisation d’un dessin.
3) Construire par groupe de deux : Je leur donne le matériel demandé… en grande partie tiré des séquences précédentes. Le scotch est celui utilisé par les peintres en bâtiment, il est assez large, se découpe, se déchire facilement, sans l’aide d’un adulte. Certains demandent de la semoule, d’autres des lentilles.
Un groupe, encore pris dans le plaisir de faire, a d’abord rempli les 2 bouteilles, avant de se rendre compte, au moment de les assembler, qu’une des deux devait être vide.
4) Bilan : Nous retournons tous les sabliers en même temps, ils fonctionnent et durent à peu près tous aussi longtemps. Nous remarquons que nos sabliers durent moins longtemps que celui que nous utilisons au coin ordinateur, pourtant ils sont plus gros… « C’est parce que le trou est plus gros ! Ça passe plus vite. « Ces observations nous serviront pour le défi prochain.
Comment fabriquer un sablier qui dure longtemps ?
1) Réfléchir, échanger : Une première piste se dessine : « Puisque la semoule coule doucement lorsqu’elle passe dans un entonnoir, on n’a qu’a mettre un entonnoir entre les 2 bouteilles. » Nous essayons rapidement, cela s’avère techniquement difficile. Mais pourquoi la semoule coule plus doucement dans un entonnoir ? Un enfant, propose de réduire le trou des bouteilles à l’aide de scotch. Cette piste sera celle expérimentée par tous. D’autres pistes sont proposées dans cet article du site de la main à la pâte.
2) Construire par groupe de deux : Les enfants suivent une chronologie efficace. Ils remplissent d’abord une bouteille, puis bouchent en partie le trou.
3) Bilan : Nous avons rencontré un problème. Les petits cailloux rouges dans la semoule coincent parfois le sablier.
Le brevet autour des défis sciences
OBJECTIFS : Se familiariser avec le langage écrit à travers la dictée à l’adulte optimisée par un grand « écran ».
Aborder le principe alphabétique : encodage partiel ou total de mots.
Un allié : le pico-projecteur
Ce petit projecteur fonctionne sur batterie, on peut l’utiliser n’importe où (pas de rallonge en travers de la classe.) Il ne fait pas de bruit, ne chauffe pas, ce qui n’est pas le cas des vidéo-projecteurs classiques. Il peut projeter sur une surface claire des photographies, des vidéos, ou, comme ici, l’écran d’un ordinateur auquel il est connecté. Inconvénient : il demande une certaine obscurité.
La dictée à l’adulte : pré-requis techniques
La page web a été préparée avant d’être projetée aux enfants (il pourrait aussi s’agir d’une page d’un tratement de texte qui sera utilisée pour le journal de classe ou le cahier de vie.)
J’ai sélectionné des images et placé les zones de texte en regard. La police doit être assez grande pour que les enfants voient les mots se former lors de la dictée.
1-Le débat autour d’une photographie : Que voit-on ? Qu’est-ce qu’on a fait ? Les enfants échangent. Cette étape permet de mettre en commun les idées mais aussi le langage qui servira de matière première à la dictée à l’adulte. Ce « premier jet » collectif aidera notamment les enfants qui ne sont pas familiers avec le langage écrit. (Pas si facile de produire une phrase complète, avec un vocabulaire précis, une syntaxe adaptée, des enchaînements clairs, une cohérence d’ensemble, un temps des verbes correct… IO2008)
2-Le résumé : Alors, qu’est-ce que j’écris ? Un enfant est chargé de proposer une phrase « compréhensible » pour les parents, qui respecte la forme du langage écrit, avec l’aide de tous.
3-La dictée : Je t’écoute… Le texte a été énoncé, il s’agit maintenant de le dicter mot à mot à l’enseignant qui le saisit. (Il faut parfois relire le début de la phrase quand l’enfant ne sait plus où il en est.) Les enfants doivent alors mémoriser des phrases correctes et les segmenter en mots. Grâce au projecteur, ils visualisent le lien entre la chaîne orale et la chaîne écrite. À travers ces manipulations de texte, ils se familiarisent avec le langage écrit.
4-Une pause autour du principe alphabétique : Lors de la saisie des mots, je les segmente en syllabes : l’enfant dit « entonnoir », je verbalise d’abord la première syllabe « en » et je la saisis, puis la seconde « to » que je saisi à nouveau… Lorsque se présente une syllabe ou un phonème accessible aux enfants, je m’arrête et je leur demande leur avis : « pa », mais comment on écrit « pa » ?
Remarque : Lorsque le thème s’y prête, des photographies sont « mélangées », les enfants doivent les « lire » et les remettre dans l’ordre avant de commencer le travail langagier.
À Noter : Si les explication sont un peu longues – je voulais partager mon enthousiasme sur ce dispositif que je trouve très riche ! – la dictée à l’adulte ne dure jamais plus d’une demi-heure.
OBJECTIFS : Se familiariser avec le langage écrit à travers un jeu de langage autour de diapositives projetées.
Affiner sa compréhension du langage écrit.
De quelle image parle-t-on ?
Nous utilisons le pico-projecteur pour observer une suite de diapositives. On y voit deux images, un texte qui est lu par l’adulte : De quelle photographie parle-t’on ? Pourquoi ? (Le diaporama est en ligne ici.)
Les enfants sont amenés à reformuler avec leurs mots ce qu’ils ont compris du texte lu, en échangeant avec les autres, en faisant le lien avec les images.
Le retour au texte morceau par morceau, permet la validation.
Ils connaissent bien l’univers présenté dans ces photographies pour l’avoir vécu.
Le travail de compréhension repose essentiellement sur les subtilités du langage : les inférences, la valeur des temps, les substituts grammaticaux, la complexité des phrases…
Il s’agit d’enseigner à travers ce jeu, la compréhension de texte.
Bilan sur fiche
Une fiche est distribuée à chaque enfant. Huit photographies y figurent. Ils reçoivent un petit texte : « Je vais vous lire ce texte, écoutez bien, vous allez chercher tout seul de quelle photographie on parle. Si vous ne savez pas, mettez-le de côté ». Huit articles sont ainsi lu. Les textes sont proches de ceux des diapositives sans être identiques. A la fin de la lecture, les enfants peuvent coller les textes qu’ils ont compris. Je repasse les voir un à un pour leur relire ceux qu’ils ont mis de côté : il reste alors moins de photographies, la recherche est plus aisée. Nous prenons alors le temps d’expliquer le sens des phrases qui ont posé des problèmes.
Christine Lemoine
http://maternailes.net/transvasement/transvasement.html