Par François Jarraud
Portraits de femmes…..…
L’école peut elle éviter la guerre des genres ?
Flash spécial : Le CTM ne s’est pas tenu
Evaluation des enseignants : Un CTM décisif ! La FSU affirme ses attentes auprès des candidats l Chronique de la carte scolaire l La Journée des femmes et le ministère l Election et devoir de réserve l Psychologues scolaire : Une pétition contre la fermeture des centres de formation l Etats-Unis : La discrimination raciale encore ancrée dans les pratiques scolaires.
Unicef : A quand un vrai Ministère de l’Enfance ? l Sur le chemin de la mixité .
Pour une pédagogie de la poésie par immersion l Soirée enseignante à l’ exposition « Phares » au Musée de la Marine…..
La gouvernance multiniveaux de l’éducation en France l Familles, école, quartier : Les 5èmes Rencontres nationales sur l’Accompagnement du GFEN…
Les discriminations sexistes.
Histoire-géo : Les sujets zéro de l’épreuve de S l SES : Non à la rééducation ! l Maternelle : Un cahier de progression.
Portraits de femmes…
Dans les colonnes du Café, les femmes peuplent les rubriques. Femmes engagées, enseignantes, chercheuses confirmées ou en devenir, elles nous font partager les fruits de leurs questionnements sur l’orientation, les savoirs buissonniers, la place des parents à l’école, les communautés d’enseignants, entre autres. Visages de femmes et portraits de leurs recherches picorés dans les pages du Café Pédagogique.
Monique Argoualc’h Apprendre à vivre ensemble pour apprendre, tout simplement
L’école dont on rêve est une école qui émancipe, relie, ouvre frontières et œillères. Dans cette école, Monique Argoualc’h figure en bonne place, rêveuse, réfléchie et passeuse à la fois. Nous avons fait sa connaissance au Forum de Roubaix en 2009 avec Intergénér@tions. Monique et sa classe relais ont depuis parcouru du chemin, un chemin multiforme, empruntant les voies du tramway, de la maison de retraite, de la maternelle, de la création vidéo, des réseaux sociaux, bref toutes les voies potentielles d’apprentissage.
Fatiha Tali : L’orientation en Segpa : une question d’origine ?
Quand l’histoire personnelle éclaire la trajectoire scolaire, le résultat donne parfois un sujet de recherche. Fatiha Tali, coordonnatrice à la Commission Départementale d’Orientation vers les Enseignements Adaptés (CDOEA), en consultant le nom des enfants orientés vers les Segpa s’est souvenue de son arrivée en France, de son statut d’enfant migrant, et s’est interrogée : l’orientation est elle fortement marquée par l’origine des élèves ? De cette interrogation elle a fait un objet de recherche dont les résultats résonnent des recommandations de l’Ocde sur l’inéquité scolaire.
Anne Barrère : L’éducation buissonnière : L’Ecole a-t-elle à apprendre des activités électives des jeunes ?
L’Ecole n’a pas le monopole de l’éducation. Alors que certains enseignants réfutent le terme « éducateur », l’ouvrage d’Anne Barrère (Paris Descartes) fait le point sur les activités choisies par les adolescents. Sport, danse, musique et surtout ordinateur et Internet, ces activités contribuent à façonner les jeunes. Même s’ils restent sous influence des industries culturelles, les jeunes, selon Anne Barrère, n’en sont pas esclaves. Ces activités forgent leur caractère, estime-t-elle, en conclusion d’un ouvrage qui jette un regard positif sur la jeunesse.
L’affiche du dossier à mettre en salle des profs
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L’Éditorial de Francois Jarraud
L’école peut elle éviter la guerre des genres?
« Pendant trente ans, on a vécu avec l’idée que la mixité réglait en soi les questions d’égalité. Il faut en revenir à l’épreuve des faits. Il ne suffit pas de mettre des garçons et des filles ensemble pour que règne l’harmonie et l’égalité entre filles et garçons ». Cette réflexion de Jean-Louis Auduc, auteur de « Sauvons les garçons ! », éclaire la situation de l’Ecole française : pour avoir cru que la mixité allait de soi, l’Ecole est devenue une arme dans une guerre des genres qui se prolonge bien après la fin de la classe.
Les filles ont l’avantage. Pourtant dans une société où les hommes l’emportent, l’Ecole semble être un territoire dominé par les femmes. Les jeunes têtes blondes le découvrent très vite : 81% des enseignants du primaire sont des femmes et, si leur domination s’atténue au secondaire, c’est encore le cas de près de deux enseignants sur trois au collège et au lycée. La proportion est respectée pour les autres adultes en contact avec les jeunes : 69% des CPE, plus de 80% des personnels d’orientation sont des femmes. L’Ecole est bien leur royaume.
On se gardera bien d’établir un lien direct entre ce cadre et les résultats scolaires. Mais un fait est là : les filles dominent nettement les garçons sur le plan scolaire. Cela se voit dès l’école primaire. En CM2, les filles sont meilleures en français et en maths : 91% maitrisent les compétences de base dans ces deux disciplines contre 85% des garçons en français. Jean-Louis Auduc a raison de le souligner : dès le CM2, 15% des garçons sont en difficulté de lecture. C’est deux fois plus que chez les filles.
Flash spécial : Le CTM ne s’est pas tenu
Pour manifester leur opposition au texte sur l’évaluation des enseignants, les syndicats, à l’exception du Sgen Cfdt, n’ont pas participé au CTM ce matin au ministère. Le quorum n’étant pas atteint, le CTM n’a pu se tenir validement. L’examen du texte est donc remis à un prochain CTM qui pourrait avoir lieu la semaine prochaine. Interrogé par le Café, Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen, estime que la position de son syndicat n’est pas dommageable compte tenu de la situation et que le Sgen est hostile au texte gouvernemental et au mode d’évaluation actuel que le Sgen dénonce depuis des années. Il souhaite une vraie discussion sur l’évaluation. Les abonnés à notre fil twitter ont eu cette information dès 10h.
Evaluation des enseignants : Un CTM décisif
L’adoption du décret Chatel sur l’évaluation des enseignants va se décider aujourd’hui 8 mars lors du CTM. Elle dépendra de l’accord qu’auront trouvé les syndicats, jusque là divisés sur la question.
La dernière mouture du projet prévoit que « des entretiens professionnels réguliers sont instaurés tous les trois ans entre les enseignants et les IEN de circonscription ou les chefs d’établissement ». Le chef d’établissement reste le maître de l’avancement dans le secondaire. Sur ce point il n’y a aucune avancée. Comme le remarque le Se-Unsa, « les textes restent totalement évasifs sur les solutions apportées en cas de jugement d’insuffisance de la valeur professionnelle. Aucune obligation de formation, et pour cause, vu le volume de stages proposés aujourd’hui dans l’Education nationale. Encore une fois, le ministère confond individualisation et stigmatisation, s’exonérant à bon compte de toute aide aux collègues en difficulté. De plus, aucune obligation n’est donnée aux recteurs d’utiliser le volume total de mois à distribuer. Ils disposent ainsi d’un nouvel outil d’économies budgétaires sur le dos des agents ». Pour Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, « le ministère a totalement bâclé ce dossier et raté une occasion d’améliorer l’évaluation des enseignants ». Il en a fait « une affaire politique » et il cherche à passer en force.
Le texte est présenté au CTM du 8 mars. Il pourrait y être provisoirement refusé si les syndicats sont unanimes à le rejeter. Dans ce cas le ministère serait obligé de proposer à un autre CTM un décret modifié ce qui rallongerait le délai de publication. Divisés dans le passé sur la stratégie à suivre face à ce projet ministériel, les syndicats se sont réunis le 7 mars sans trouver d’accord. Sauront-ils finalement adopter une attitude commune ?
Le ministère propose un nouveau texte
La FSU affirme ses attentes auprès des candidats
La FSU prendra officiellement contact avec les candidats « républicains » aux élections présidentielles dès que les candidatures seront officiellement enregistrées. Mais le 7 mars elle réunissait la presse pour fixer ses attentes et partager ses analyses.
« Dislocation des solidarités, destruction du service public », le bilan du quinquennat de N. Sarkozy est pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, très négatif. Autour d’elle, le 7 mars, dix des 24 syndicats de la FSU. Ils rappellent que la FSU n’est pas qu’une fédération enseignante mais qu’elle est aussi très présente dans d’autres ministères, comme la Justice ou le Travail. Aussi les revendications vont plus loin que l’enseignement.
Regarder du coté des recettes. Soulignant « qu’il n’y a pas de trêve syndicale », la FSU entend « ne pas faire de politique mais faire entendre la voix des professionnels » aux hommes politiques. « On ne se laissera pas enfermer dans le débat du chiffrage des réformes », affirme d’emblée B. Groison. Elle note que la politique d’austérité a dégradé le service public sans rien apporter. « Il y a une énorme contradiction » entre l’évolution de la société et celle des services publics. Par exemple elle relève que le vieillissement de la population nécessite la création d’un service public d’aide aux personnes qui n’existe pas. Autre exemple, les suppressions de postes d’enseignants ont été accompagnées d’une dégradation du niveau éducatif ce qui aura des conséquences à long terme. « Il faut abandonner la RGPP » demande la Fsu. Pour elle, « il faut aller chercher des recettes nouvelles », par exemple du coté des niches fiscales, plutôt que réduire les dépenses. Il faut considérer les services publics comme des investissements. La Fsu n’abandonne pas l’idée de la retraite à 60 ans à taux plein. Elle demande aussi un bilan de la décentralisation avant de l’approfondir. « On demande une péréquation entre les collectivités territoriales », ajoute B Groison.
Chronique de la carte scolaire
Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?
« La richesse de demain, c’est nos gamins. ». Les parents d’élèves étaient dans la rue à Angers le mercredi 7 mars pour protester contre les 60 postes en moins à la rentrée 2012 dans le département du Maine et Loire. A Carcassonne, la mobilisation des élus, des enseignants et des parents du lycée Jules Fil a payé : le BTS CPI est sauvé. Le lycée Paul Sabatier prend aujourd’hui le relais pour protester contre la fermeture d’une classe de seconde malgré la huasse prévisible des effectifs. Dans la Loire, la mobilisation contre la proposition de carte scolaire se renforce. Les parents d’élèves du Pontin à Roche-la-Molière occupent l’école depuis le 5 mars, ceux de l’école de Saint-Georges-Haute-Ville ont manifesté le 7 mars à Montbrison. Le regroupement pédagogique Le Mesnil-Guillaume près de Lisieux devrait perdre une classe à la rentrée. Cette menace, les parents ne l’acceptent pas car la suppression se traduira sans doute par des classes surchargées et à terme une école du regroupement supprimée « et donc la mort potentielle d’un village. ». vendredi 2 mars, les parents ont exprimé leur opposition lors du conseil d’école et édité un fascicule pour informer la population.
A Verfeil, en Haute Garonne, la FCPE a organisé une nuit de l’école. La disparition de 75 postes de Rased dans le département était au cœur des préoccupations et des débats. Mardi sept mars, une centaine de membres du collectif pour la défense de l’école a été reçu par le recteur d’académie à Ajaccio. Les actions se multiplient en Corse. Parmi elles, Murato était village mort mardi durant une heure. Les enseignants et les parents d’élèves du collège Albert Camus du Plessis Trévise dans le Val de Marne organise une opération « portes closes » le jeudi 8 mars. Classes surchargées, journées à rallonge pour permettre à tous de manger à la cantine, les conditions d’apprentissage dégradées risquent de ne pas s’améliorer à la rentrée. Les enseignants du collège Henri Sellier de Suresnes dans les Hauts de Seine se mobilisent le jeudi 8 mars pour la section de Segpa sous la menace d’une suppression de poste. A Villedieu les Poêles, les parents et les enseignants ont organisé un grand pique-nique protestataire le 5 mars.
La Journée des femmes et le ministère
A l’occasion de la Journée des femmes, le ministère publie une nouvelle édition de son recueil statistique « Filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur » ainsi qu’une lettre d’information « « L’égalité à la lettre ». « Les différences entre les sexes persistent à la fois dans les résultats scolaires, à l’avantage des filles qui sont plus diplômées à la sortie du système éducatif, et dans le choix des filières d’études dans le secondaire puis après le baccalauréat », explique la brochure ministérielle. « Lors des divers tests d’évaluation, les filles continuent de se distinguer par une meilleure maîtrise du français, de moindres difficultés en lecture et de meilleurs scores en compréhension de l’écrit. En sciences, bien qu’elles aient des résultats équivalents à ceux des garçons, les filles semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique… Publier et faire connaître précisément les différences sexuées en matière de parcours et de réussite scolaire permet de prendre la mesure des enjeux ». Peu d’efforts semblent avoir été faits depuis l’édition précédente en 2009.
Election et devoir de réserve
Les professeurs ont-ils le droit de participer aux meetings électoraux ? Non pense le recteur de Grenoble, Olivier Andéoud. Dans une lettre du 26 janvier adressée « aux personnels de l’éducation nationale » il écrit que « du 23 mars au 17 juin 2012 court pour les fonctionnaires des services de l’Etat la « période de réserve » liée aux échéances électorales.. Au cours de cette période, les fonctionnaires des services de l’Etat doivent s’abstenir de participer, dans l’exercice de leurs fonctions, à des cérémonies publiques ou à des manifestations ».
Au moment où de nombreux mouvement ont lieu à propos des fermetures de classes ou dans le cadre de la campagne électorale , ce courrier peut laisser croire que les enseignants sont astreints à un devoir de réserve aussi important que celui qui s’impose aux fonctionnaires d’autorité comme les chefs d’établissement. Interrogé sur la portée de ce texte, le rectorat de Grenoble s’est abstenu de le commenter…
Psychologues scolaire : Une pétition contre la fermeture des centres de formation
Le ministère a décidé de fermer la moitié des centres de formation des psychologues scolaires ce que refusent des personnels de ces centres. Une décision prise en fonction « de la baisse du nombre de candidatures et des difficultés financières qui en résultent » selon un courrier de JM Blanquer. Les centres de Aix-Marseille II, Grenoble 2 et Lille 2 seront fermés à la rentrée. Une pétition est lancée contre cette mesure. Pour ses auteurs, « par cette volonté de démanteler l’aide aux élèves en difficulté le ministère montre une fois de plus sa volonté de détruire l’école publique pour toutes et tous. Alors que le besoin de psychologues scolaires (et de l’ensemble des RASED) se fait de plus en plus criant sur le terrain, le ministère poursuit sa politique aveugle de casse de l’école publique ».
Etats-Unis : La discrimination raciale encore ancrée dans les pratiques scolaires
Selon Education Week, les inégalités raciales existent encore au coeur des pratiques des établissements scolaires aux Etats-Unis. Le magazine analyse les données collectées par l’Office for Civil Rights du ministère fédéral de l’éducation. Selon ces données, les « noirs » américains ont 3 fois plus de chance de redoubler une classe que les « blancs » (NDLR rappelons que ces catégories sont officielles aux Etats-Unis). Pour les hispaniques ce taux est double de celui des « blancs ». Des inégalités s’observent aussi dans les actes disciplinaires. Alors que les « noirs » représentent 18% des élèves, 46% des élèves exclus au moins 3 jours sont noirs. Seulement 10% des hispaniques ont accès aux cours de maths qui permettent de bonnes études alors qu’ils représentent 20% des élèves.
Le tabou de la discrimination ethnique enfin levé ?
Unicef : A quand un vrai Ministère de l’Enfance ?
Mettre l’enfance au cœur des débats des Présidentielles, c’est l’objectif du Manifeste présenté mercredi 7 mars par Jacques Hintzy, président d’Unicef France, accompagné de Daniel Cadoux et Fabienne Quiriau, directeurs de la CNAPE (Convention Nationale des Associations de Protection de l’Enfant), Edouard Lecerf, Directeur général de TNS Sofres et Léa Vallas, porte-parole Unicef enfance France.
Soutenu par plus de 50 000 signataires sur internet, via le réseau Facebook, de nombreuses associations et de personnalités du monde de l’enfance comme Catherine Dolto, Boris Cyrulnik, mais aussi Robert Badinter ou le dessinateur Plantu, le texte rassemble 30 recommandations autour de 10 engagements liés au respect de la Convention Internationale des Droits de l’enfant : éducation et accès à la santé équitables, justice spécifique pour les mineurs, intégration du handicap, protection des enfants migrants sur le territoire français, adoption internationale respectueuse et protectrice… Condition de leur réalisation : la création d’un Ministère de plein exercice, qui donnerait aux actions disparates la cohérence qui leur manque. Un sondage réalisé par Tns Sofres à cette occasion révèle qu’une grande majorité de français, qui se déclare préoccupée par la situation de la jeunesse, serait favorable à une telle mesure.
Sur le chemin de la mixité
Comment lutter contre les inégalités basées sur le genre ? L’Onisep invite à travailler sur les stéréotypes grâce à un nouveau site « Le Chemin de la mixité » inauguré aujourd’hui.
Le sapeur-pompier s’appelle Virginie et l’orthophoniste Nicolas. A travers ces portraits de professionnels, le site montre aux jeunes la diversité réelle des métiers exercés par les femmes, une diversité singulièrement absente des manuels scolaires. Le site s’appuie aussi sur des données statistiques et des études. Ainsi les femmes ingénieures sont rares mais elles s’insèrent mieux que leurs collègues masculins et 72% ne sacrifient pas leur vie de couple à ces perspectives professionnelles. Le site peut être utilisé pour un travail en classe (lycée) sur les stéréotypes dans l’orientation. Les nombreuses vidéos parlent directement aux élèves.
Pour les enseignants, il apporte aussi des informations précieuses sur le rapport entre l’orientation et le genre, par exemple en soulignant l’absence de parité en ST2S ou STI.
Pour une pédagogie de la poésie par immersion
Le 14ème Printemps des Poètes a choisi d’explorer en 2012 le thème « Enfances » : il s’agit, selon Jean-Pierre Siméon, directeur artistique de l’opération, de « considérer quelle parole les poètes tiennent sur les commencements, apprentissage du monde entre blessures et émerveillements, appétit de vivre et affrontement à la « réalité rugueuse », comment leur écriture aussi garde mémoire du rapport premier, libre et créatif, à la langue. » Autant dire que la problématique retenue ne peut qu’interroger les pédagogues : comment les professeurs peuvent-ils éveiller les élèves à la poésie pour qu’elle leur soit un éveil au monde ?
Lisez le quatrième article de notre chronique du Printemps des poètes
Soirée enseignante à l’ exposition « Phares » au Musée de la Marine.
Le musée de la Marine propose aux enseignants une soirée professionnelle le 13 mars de 17h30 à 20h30. Ils pourront découvrir librement l’exposition. Le dossier pédagogique, les 4 fiches de visites scolaires (maternelle, primaire, collège, lycée),les visites guidées leur seront présentés et ils pourront découvrir librement l’exposition. La réservation est obligatoire ( reservation@musee-marine.fr). Deux visites exceptionnelles sont également prévues le 28 mars et le 11 avril à 14h30, sur réservation.
L’exposition « Phares » invite grands et petits, du 7 mars au 4 novembre 2012, à découvrir les « 150 sentinelles de mer », leur histoire, leur évolution scientifique et technique, leur fonctionnement , les hommes qui les ont créées ou servies, les légendes et la culture qu’ elles engendrent. Riche de 650 objets exposés (matériels emblématiques, maquettes, photographies, dessins tableaux) le parcours est jalonné d’audiovisuels , d’installations lumineuses ou sonores ,de casques pour écouter des récits d’autrefois. Un livret-jeu est prévu pour les jeunes de 7à 12 ans qui accompagnent leurs parents et des visites contées pour les 3-6 ans. Un programme d’activités est proposé autour de l’exposition, visites commentées, ateliers, conférences, films et une soirée musicale et littéraire le 19 mars.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La gouvernance multiniveaux de l’éducation en France
Dans le cadre du séminaire sur les gouvernances de l’éducation, de la formation et de l’emploi, Xavier Pons présentera une réflexion sur « les gouvernances multiniveaux de l’éducation en France » à partir de l’exemple de l’évaluation des établissements scolaires le 14 mars de 13 à 15h à l’Université Paris Est Créteil à Créteil (salle 226 batiment T).
Familles, école, quartier : Les 5èmes Rencontres nationales sur l’Accompagnement du GFEN
» Eclaircir les rôles respectifs, œuvrer à la reconnaissance mutuelle, changer le regard et les façons de faire, informer mais aussi promouvoir le potentiel éducatif des parents… autant de moyens d’agir de façon conjointe à l’émancipation des jeunes », écrit le GFEN. En période de crise encore plus qu’avant, l’école pèse lourd sur les épaules des parents qui revent de la réussite economique de leur enfant. Pour y voir plus clair, le Gfen interrogera le 17 mars à Saint-Denis (93) Pierre Périer et Patrick Rayou, ainsi que des responsables syndicaux et associatifs.
Entretien avec J Bernardin sur les Rencontres
Les discriminations sexistes
Faut-il dire ou pas la discrimination par le genre ? Selon une étude du Céreq, « à partir de l’enquête Génération 98 du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), près de la moitié des jeunes femmes (46 %) apparaissent effectivement concernées par une discrimination salariale. Pour autant, dans cette même enquête, les jeunes femmes ne sont que 17 % à considérer avoir subi, au cours de leurs débuts professionnels, une discrimination de quelque nature que ce soit lorsqu’elles sont interrogées directement sur le sujet. Il semble donc qu’il y ait un certain décalage entre une mesure normative de la discrimination et le ressenti de celle-ci par les jeunes femmes ».
Le Céreq mobilise ses travaux à l’occasion de la Journée des femmes et propose une belle sélection d’études sur les discriminations. Ségrégation scolaire mais aussi professionnelle, d’accès à la formation. Des travaux à utiliser ensuite en classe.
Histoire-géo : Les sujets zéro de l’épreuve de S
Eduscol met en ligne les sujets zéro officiels de la nouvelle épreuve qui a lieu à la fin de cette année scolaire en première S. A noter : un sujet sur « Les économies-monde successives (britannique, américaine, multipolaire) de 1850 à nos jours » au lieu de l’économie monde britannique…
SES : Non à la rééducation !
« Plus que d’un stage en entreprise, les enseignants ont avant tout besoin d’une solide formation scientifique et pédagogique, ce que la majorité actuelle a supprimé pour l’ensemble des enseignants stagiaires du premier et second degré ». L’Apses réagit à la proposition de loi Fourgous – Dassault d’imposer aux enseignants de SES et d’économie-gestion un stage en entreprise pour qu’ils « découvrent l’économie réelle ».
Faut-il rééduquer les profs de SES ?
Maternelle : Un cahier de progression
S’approprier le langage, découvrir l’écrit, devenir élève, percevoir, sentir, imaginer, créer : la circonscription d’Ingersheim propose son « cahier de progression » destiné aux élèves de maternelle. De la petite section à la grande il permet de suivre les progrès de l’enfant à la manière du livret personnel de compétences.
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