Par François Jarraud
LE FAIT DU JOUR
Lycée : Comment le nouveau livret tente de faire entrer les compétences.
ÉDITORIAL
Une mollesse déconcertante
LE SYSTEME
Eclair : Un pas en avant vers l’autonomie l BETT 2012 : Des tendances, des idées et des ressources l Rochex contre la personnalisation l GRETA : L’intersyndicale dénonce le désengagement de l’Etat l Projet socialiste : 60 000 postes net ou brut ? l Discriminations : Des organisations mettent le ministre au pied du mur.
L’ÉLÈVE
Après le bac l Quelle évolution pour l’emploi à l’horizon 2016 et 2030 ?
LA CLASSE
Renouer avec l’école : les 4e et 3e de l’enseignement agricole, un exemple à la loupe l JPO à Liberté….
LA RECHERCHE
La leçon d’adieu d’André Giordan …
CITOYENNETE
Sécurité : Quel bilan ?
LES DISCIPLINES
Drosophile : Les monstres l Philo : Ciel et terre l Le Snep contre la CNS.
Lycée : Comment le nouveau livret tente de faire entrer les compétences
Le CSE du 19 janvier doit étudier plusieurs textes relatifs à de nouveau livrets du bac et à une charte déontologique pour les personnels préparant l’examen. Deux textes qui interrogent les syndicats sur les objectifs poursuivis par le ministère.
La « charte de déontologie » veut être la réponse du ministère à la fraude aux examens. On se rappelle qu’au bac 2011 une partie des sujets a été publiée sur Internet. La charte proposée par le ministère demande que les agents ayant un enfant préparant un examen se déclare auprès du recteur pour qu’il « apprécie les mesures éventuelles de protection à prendre ». Elle introduit aussi la responsabilité des correcteurs dans une formule floue : « les copies doivent être conservées dans des conditions de sécurité optimales ». Elle impose une « obligation d’objectivité » aux interrogateurs. Ils doivent « éviter de poser des questions qui pourraient faire penser au candidat que sa performance est préjugée ». On se demande ce que veulent dire ces deux derniers points si ce n’est jeter justement à l’avance le doute sur chaque interrogateur.
Mais ce sont surtout les nouveaux livrets scolaires du bac qui interrogent sur les contenus et sur les procédés utilisés par l’administration. Ces documents remplacent les actuels livrets d’examen et leur ressemblent en apparence beaucoup. Ils prennent en compte les nouvelles disciplines introduites en premières et terminales générales et technologiques. Mais il comprennent aussi « la formulation des compétences des différentes disciplines », « des éléments mettant en valeur la participation de l’élève à la vie de l’établissement » et « l’indication de l’obtention, le cas échéant, du brevet informatique et internet niveau lycée ». Ce second point est un point d’achoppement , l’administration ayant initialement proposé une évaluation par le CPE du « comportement » de l’élève, à l’image de la note de vie scolaire qui existe au brevet.
Mais avec ce nouveau livret, l’administration fait entrer l’approche par compétences au lycée avec les mêmes procédés qu’au collège. Les enseignants remplissaient déjà un livret d’examen avec des compétences disciplinaires. On y ajoute le B2i (brevet informatique et internet), alors que celui-ci est absent de la grande majorité des lycées. On modifie les compétences dans les disciplines dans un document qui ne pourra pas sortir avant février ou mars au mieux. Mais on demandera quand même aux enseignants de le remplir en juin. On impose ainsi d’en haut bureaucratiquement une réforme pédagogique que seul un gros effort de formation pourrait mettre sur les rails. Et pour aller au bout de cette démarche, le ministère envisage une application informatique pour remplacer le livret papier qui du coup prendrait une autre importance que celle (minime) qu’il a aujourd’hui. Il servirait pour l’orientation des élèves. On a ainsi tous les ingrédients d’une situation identique à celle du collège. Rappelons que le rapport Grosperrin sur le collège a montré que l’entrée des compétences se réduisait généralement au remplissage plus ou moins automatiques du livret par des enseignants « poinçonneurs des Lilas ».
Pour B Kuntz, de FO, « on aligne le lycée sur le collège » avec ce livret qui « dénature l’enseignement disciplinaire ». Pour Claire Krepper, du Se-Unsa, « encore faut-il que l’évaluation par compétences soit anticipée et travaillée dans les classes ce qui n’est pas toujours possible au vue des épreuves du bac. Il est urgent d’ouvrir un grand chantier sur l’évaluation au lycée ».
Compétences : Retour en arrière ou pas ?
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L’Éditorial de Marcel Brun
Une mollesse déconcertante
La langue est ainsi faite qu’elle adore les contrastes et les transforme volontiers en clichés : « le grand mou », « le petit musclé », « grande gueule petite … ». Et il arrive que ces clichés rencontrent la réalité, pour le bonheur des caricaturistes.
Serions-nous en train d’échapper aux clichés ? Car les annonces récentes de notre président sur l’école sont d’une étrange mollesse. A quoi bon ajouter aux fonctions des chefs d’établissement, déjà présidents de leurs conseils d’administration, celles de chefs de service et de DRH si on ne leur donne pas aussi le droit de licencier leurs personnels ? Un peu de courage, que diable ! D’autant que les propos présidentiels n’engagent que lui, et seulement s’il est réélu. Et que le modèle décrit existe déjà ailleurs en Europe, par exemple aux Pays-Bas, où chaque futur enseignant, une fois son diplôme en poche, fait la tournée des établissements pour trouver un poste.
Bien sûr, il reste quelques questions, qui ne doivent pas nous empêcher d’avancer. Entre autres : qui fera le patron dans le premier degré ? est-ce que le chef d’établissement, soumis à une obligation de mobilité, emmènera avec lui les enseignants qu’il aura recrutés lorsqu’il changera de poste ? est-ce que les personnels eux aussi pourront choisir leur patron, comme dans une SCOP ou dans une université ou dans un lycée néerlandais ? est-ce que le patron aura sous le coude une cagnotte pour distribuer des indemnités ? Nous ne doutons pas que les cerveaux du ministère aient réfléchi à ces détails.
Prenons donc un peu de recul et essayons de comprendre, en simples citoyens, ce que signifient ces annonces. Si le contrôle des personnels est renforcé, c’est qu’ils sont soupçonnés de ne pas travailler suffisamment. Si l’on accroît les pouvoirs du chef d’établissement, c’est qu’on ne considère pas ses subordonnés comme assez dociles. Préparez-moi un corps enseignant -et pourquoi pas un corps d’inspection ?- plus docile, dit le ministre, et je pourrai enfin donner ma pleine mesure. Il serait grand temps ! Peut-être assisterons-nous à cet événement inouï : des aménagements de structure réglant les problèmes de fond.
Marcel Brun
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Eclair : Un pas en avant vers l’autonomie
A quelques mois des élections, le ministère fait un pas vers l’autonomie des établissements scolaires en accordant aux établissements Eclair le droit de recruter, hors mouvement, sur postes à profil des enseignants venus de toute les académies.
Luc Chatel l’avait annoncé lors des voeux à la presse. Il a renouvelé le 17 janvier, devant les chefs d’établissement Eclair, sa décision d’ouvrir le recrutement de ces établissements à toutes les académies. Les candidats sont sélectionnés par le chef d’établissement. « Avec ces mesures prises en matière d’autonomie, d’organisation et de gestion des ressources humaines au sein du dispositif Eclair, Luc Chatel réaffirme sa volonté de porter une politique ayant pour objectif la réussite de chaque élève », écrit le ministère.
Interrogés par le Café, le Se-Unsa et le Snes voient d’abord dans cette décision une « mesure idéologique« . Les deux syndicats soulignent aussi l’échec de l’expérimentation de ce type de recrutement l’année dernière. De nombreux établissements n’avaient pu trouver d’enseignants et, selon l’AFP, seuls 25% des postes avaient trouvé preneurs par cette voie. Cette année, le ministère peut jouer sur deux arguments. Le Snes souligne le fait que la prime donnée aux enseignants en Eclair comporte une part modulable au mérite attribuée par le chef d’établissement. On va donc plus loin vers l’établissement autonome et son manager et l’importance de la prime peut être une motivation (3 556 € au maximum). Pourle Se-Unsa, Guy Barbier souligne le fait que cette mesure permettra d’accéder à la ville de son choix pour les enseignants qui n’ont pas réussi leur mouvement. « Elle pourrait donc permettre de trouver des enseignants dans els académies très demandées. Mais que se passera-t-il à Maubeuge ou à Dreux ? »
BETT 2012 : Des tendances, des idées et des ressources
Les ressources débarquent en force au BETT, c’est le constat que dresse Bertand Formet à son retour du grand salon londonien, rendez-vous international rituel des Tice. Lauréat du forum des enseignants innovants organisé en mai dernier à Lyon par le Café Pédagogique et des associations d’enseignants, Bertrand était invité par le réseau Partners in Learning pour présenter des utilisations de Twitter en classe. Il nous livre ses impressions sur le BETT où le foisonnement des stands laisse filtrer des grandes tendances.
Les ressources avaient sur le BETT la place la plus importante : elles représentent le coeur du salon et ont, à mon avis, pris le pas sur les matériels. Les contenus proposés étaient de deux types : à destination de la construction du cours (banques de ressources, de contenus didactiques ou de photographies) ou pour les principaux, à usage individuel des élèves. L’e-book était également très présent, en tant que produit fini ou en tant que possibilité de création. La majorité est mise à disposition en ligne, sous forme d’abonnement : accessibles donc, sous réserve que l’on dispose d’une connexion internet, par tous et partout. «Cloud», ou contenu dans le «nuage», aura été beaucoup lu dans les allées : les contenus et les ressources n’ont plus désormais de matérialisation physiques, elles ont hébergées sur des serveurs et accessibles par internet. Le plus grand des moteurs de recherches proposait d’ailleurs des solutions allant dans ce sens.
Rochex contre la personnalisation
La « personnalisation » voulue par Luc Chatel est-elle source d’inégalités ? C’est ce que défend Jean-Yves Rochex dans une tribune donnée à L’Humanité. « La thématique aujourd’hui dominante de la « personnalisation » marque, malheureusement, le retour d’une idéologie très individualiste, voire « innéiste », mettant en avant la « diversité » des soi-disant « talents » – on n’ose plus parler de « dons » – des élèves, ou de leurs « potentiels », voire de leurs « rythmes » ou intérêts. Sous prétexte de personnalisation, revient en force une idéologie méritocratique et l’idée selon laquelle il faudrait que le système éducatif s’adapte au « potentiel » supposé de chaque élève, « potentiel » qui serait quasiment un fait de nature et non pas une construction sociale et scolaire… Cette conception méritocratique et individualiste de « l’égalité des chances » est tout le contraire d’une politique de lutte contre les inégalités scolaires… Si le souci des personnes que sont les élèves est évidemment nécessaire, il ne doit pas conduire à penser l’apprentissage sur le mode individuel et à méconnaître que, bien pensés, les échanges et le travail collectif entre élèves de différents niveaux sont sources d’apprentissage et de progrès pour tous ».
Inégalités : Il faudrait traiter les choses en amont
GRETA : L’intersyndicale dénonce le désengagement de l’Etat
« Au prétexte d’une indispensable réforme qui devait avoir pour objectif l’amélioration du fonctionnement des structures et de la gestion des personnels, l’État se désengage en remplaçant l’actuelle structure juridique des GRETA rattachés à un établissement public local d’enseignement (EPLE) par un Groupement d’Intérêt Public (GIP) autonome. Le ministère place ainsi la formation continue des adultes en marge de l’Éducation nationale. Il veut faire supporter aux GIP-GRETA des charges financières nouvelles. Les personnels ne seront plus des agents de l’Éducation nationale. Ce projet pose de nombreuses difficultés techniques, juridiques et financières ignorées par le ministère. Il remet en cause la viabilité des GRETA et donc de la formation continue des adultes dans l’Éducation nationale« . L’intersyndicale Sncl, Cgt, Sgen, Snes, Snuep, Unsa Education appelle à une journée d’action le 9 février avec préavis de grève pour s’opposer au GIP.
Projet socialiste : 60 000 postes net ou brut ?
François Hollande embauchera-t-il 60 000 postes d’enseignants en créant de nouveaux postes de fonctionnaires ou en transvasant des postes d’autres ministères vers l’Education nationale ? Le débat vient de commencer au sein du PS sans que le candidat socialiste tranche. C’est que le coût de laperte du triple A n’est pas encore évalué. François Hollande fera ses arbitrages et donnera sa décision début février.
Discriminations : Des organisations mettent le ministre au pied du mur
« Quid de la campagne d’affichage de prévention des LGBTphobies dans les établissements scolaires, inexistante en 2011 ? (Le dernier rapport du dispositif Ligne Azur de SIS Association confirme 30% de baisse des appels) ? Quid des circulaires de rentrée, programmes, modules de formations pour tous les personnels ? Quid des questions liées à l’identité de genre que le ministre se prétendait prêt à aborder ? », écrit le Collectif Éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire. Il demande que Luc Chatel respecte ses engagements.
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Après le bac
Quelle filière choisir , quel cursus suivre, dans quel établissement ? Alors que la procédure AP ouvre le 20 janvier, les lycéens se posent cette question. L’Onisep publie « Après le bac », un guide à jour qui permet de répondre à ces questions. Le guide propose bac par bac un éventail des poursuites d’études et présente les filières de formation adaptés à son bac. 60 secteur d’activité sont détailles, de l’agriculture au transport en passant par le droit ou l’informatique. Pour chaque secteur, le guide permet de découvrir les formations, des données sur l’emploi les débouchés. Enfin près de 6000 adresses d’établissements sont proposées. Les lycéens apprécieront de découvrir sur leur mobile des vidéos sur les filières de formation (http://mobile.onisep.fr/apres-le-bac).
Quelle évolution pour l’emploi à l’horizon 2016 et 2030 ?
Le Centre d’analyse stratégique publie deux études sur l’évolution de l’emploi àcourt et moyen termes. A court terme, d’ici 2016, « les secteurs dont l’emploi diminuerait sur la période 2011-2016 perdraient 161 000 emplois (principalement industrie), tandis que les secteurs créateurs d’emplois, regroupés dans les services aux entreprises, dans les services personnels et d’utilité collective ainsi que dans les services d’intermédiation, totaliseraient 944 000 créations d’emplois ». A moyen terme (2030), la prévision est plus difficile. Le CAS propose trois scénarios. « les projections de long terme avantagent les secteurs bénéficiant de ressorts structurels de demande intérieure (services d’utilité collective ou liés à la personne), les secteurs abrités (services d’intermédiation, construction, tourisme) et les services externalisés des entreprises. ».
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Renouer avec l’école : les 4e et 3e de l’enseignement agricole, un exemple à la loupe
Alors que s’ouvre à Paris le 19 janvier un colloque sur les classes de quatrième et de troisième dans l’enseignement agricole, le Café se penche sur leur rôle. La cohorte des élèves décrocheurs anime les débats sur l’école et suscite propositions et initiatives. Les 3e et 4e de l’enseignement agricole constituent une de ces initiatives. Elles font l’objet d’une étude de l’Onea (Observatoire national de l’enseignement agricole) et d’un colloque. Quels éléments transposables apportent-elles, quelles sont les limites de ce dispositif ? La lecture du rapport et le témoignage de Christophe Bernard, enseignant en MFR (Maison Familiale et Rurale) nous livrent quelques réponses.
Lisez l’article
JPO à Liberté
Le Lycée Liberté de Romainville, lycée des métiers du laboratoire et de la santé, organise des journées portes ouvertes les 9 et 10 mars. Vous pourrez découvrir ses formations santé (bac pro A2SP, bac ST2S, formation au DE aide-soignant ou auxiliaire de puériculture, GRETA), de laboratoire (CAP ETL, bac STL biotechnologies, BP préparateur en pharmacie) ou encore en vente (bac pro commerce).
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
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La leçon d’adieu d’André Giordan
Il la donne sur le site de J. Nimier avec une synthèse de ces travaux, de ses échecs et de ses espoirs. « Je souhaitais au début de ma carrière contribuer à faire évoluer l’école. Elle a régressé, notamment le Cycle à Genève ou le Collège en France… Mon modèle de l’apprendre est connu certes… mais surtout à l’étranger ! J’ai peu réussi à le faire partager en Europe et… il faut que j’avoue quelques insuffisances… encore ».
Il s’interroge beaucoup sur la régression de l’école. » Au cours de ces trente années, nous avons vu l’école régresser. Non pas en termes de résultats scolaires ; à part l’orthographe, les résultats ne sont pas moins bons. Ce sont surtout les » retours en arrière » qu’il est possible de constater. A Genève, ils sont symbolisés par le retour des notes et les éternels débats sur la place du latin. Certes, par nos » anciens « , nous avons réussi à faire passer quelques idées dans le PER , mais beaucoup d’enseignants n’y croient plus. Ils sont actuellement découragés et les responsables de l’instruction désespérés. En France, une multitude de réformes non pensées, mis en place dans l’urgence par les ministres successifs, non préparées, non suivies, non accompagnées, non évaluées ont bloqué totalement le système, en accablant les professeurs. Actuellement ce n’est pas seulement de cours de didactique dont les enseignants ont besoin, mais plutôt d’accompagnement personnel ».
Les savoirs aujourd’hui essentiels ne sont pas à l’école
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Sécurité : Quel bilan ?
Sur son blog, le socilogue Laurent Mucchielli fait le bilan de la politique de sécurité de Sarkozy. » L’exceptionnelle « guerre à la délinquance » décrétée en 2002 a donc donné des résultats objectivement très décevants. Au bout de dix ans, force est de constater que le conflit n’a pas eu de vainqueur et qu’aucun armistice n’a été signé non plus. Les grands discours ne semblent avoir eu que de petits effets. Si les conducteurs sont beaucoup plus surveillés et sanctionnés et si les petits délinquants (« shiteux », sans-papiers, alcooliques, voleurs et bagarreurs à la petite semaine) qui constituent le gros des clients habituels des policiers et des gendarmes sont davantage réprimés, aucun des grands problèmes de délinquance n’a connu d’évolution radicale ou même très significative. Plus que jamais, la police et la gendarmerie servent avant tout les priorités d’ordre public de l’Etat et non la demande de sécurité des citoyens ».
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Drosophile : Les monstres
Vous avez sûrement entendu causer du Yéti ou du monstre du Loch Ness, mais avez-vous entendu causé de la Tanche triple, du Téniaréva ? Savez-vous vraiment qui est Polyphème ? N’avez-vous jamais été démangé par Pthirus inguinalis ? Toutes ces créatures plus ou moins monstrueuses hantent nos imaginaires, notre vie et pas mal de nos livres. Mais existent-elles vraiment ? Où les touve-t-on et pourquoi grattent-elles ? C’est à toutes ces questions fondamentales que s’est attaqué le numéro 8 de Drosophile.
Philo : Ciel et terre
Comment croiser différentes perspectives disciplinaires autour du thème des relations entre nature et religion à travers l’histoire et dans la période actuelle ? Le Groupe sociétés , religions , laïcités du CNRS organise les 2 et 3 fverier à Paris, un colloque sur ces problé matiques.
Le Snep contre la CNS
Après la mise en place de la conférence nationale du sport, le Snep demande un coup d’arrêt à sa mise en place. « La nouvelle instance ne retient donc que quatre composantes avec une surreprésentation patronale (dissimulée sous l’appellation « monde économique »), certes conforme aux convictions de ce gouvernement, mais démesurée par rapport à son engagement réel au regard de l’intérêt du sport dans toutes ses dimensions. Des représentants seront désignés par cooptation. De trop nombreux usagers et les organisations syndicales représentatives sont écartés. Les conditions sont réunies pour qu’aucun dossier ne soit sérieusement pris en main ».
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le Cafe
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