Par François Jarraud
Evaluation des enseignants : Une question mal posée…
Bonne année 2012…
Education : Qui finance ? l L’éducation a rendez-vous avec Nicolas Sarkozy l Les suppressions de postes au CTPM du 4 janvier l L’évaluation des enseignants remise sur le tapis des négociations ? l Salaire : Mieux vaut être parisien l Lelièvre : Quelle réforme pour le statut des enseignants ? l L’école de la république est elle devenue l’école pour chacun? l De plus en plus de fonctionnaires cumulent un emploi avec le privé l Club Savary : Quelle autonomie ?
Les métiers du médical l Journées européennes des métiers d’art.
Sport l’après-midi : Beaucoup de bruit pour rien ? l Journée Enseignants à l’Aquarium de Paris…
L’international au colloque de l’ AFAE …
Les jurés populaires au tribunal.
Réforme STG : Le ministère publie la consultation sur les programmes l Socle commun, approche par compétences et enseignement du français l La perte du AAA.
Evaluation des enseignants : Une question mal posée
« Le système éducatif dans son ensemble, a davantage à perdre qu’à gagner dans ce projet de réforme de l’évaluation des enseignants », écrit Choukri Ben Ayed, professeur de sociologie à l’université de Limoges. Pour affirmer cela, il démonte pièce par pièce le raisonnement qui sous-tend le projet de décret ministériel. Non, « l’effet maître » n’est pas démontré. Oui, l’évaluation voulue par le ministère est en contradiction avec la dynamique collective que lui-même met en avant. Au final, l’import des techniques de management entrepreneuriales dans le système éducatif ne peut être que négatif. Alors que le gouvernement vient de repousser la date ultime de réforme de l’évaluation, ce texte sape les fondations du projet Chatel.
Des propositions de Fondapol au décret Chatel, les thèmes de l’autonomie et de la responsabilité se sont imposés comme des évidences, et avec eux celui de la refonte de l’évaluation des enseignants. Fait nouveau, c’est au seul chef d’établissement que serait désormais confiée cette tâche dans le second degré. Si l’on considère aujourd’hui comme acquis le fait que l’individualisation des carrières, le localisme et l’autonomie constituent des outils de dérégulation des statuts et du service public d’éducation, nous allons tenter néanmoins de prendre ici le thème de l’évaluation au sérieux. Les tensions et les oppositions actuelles résultent en effet, selon nous, moins d’un refus radical de toute forme d’évaluation, que d’une façon de l’imposer infondée, dangereuse et à terme contre productive.
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L’Éditorial de Francois Jarraud
Bonne année 2012…
Depuis plusieurs années c’est le Budget qui guide la politique éducative française. Et bien en 2012, quoiqu’il arrive, ça va continuer ! Comment tirer du positif de cette situation ? Quels nouveaux risques nous attendent cette année ?
Si l’on devait trouver un adjectif pour caractériser 2012, à coup sûr on dirait que c’est l’année de l’incertitude. Je ne parle pas tant de l’incertitude politique, qui est réelle (et partagée avec les autres grands pays). Mais de l’incertitude économique. Aucun des candidats aux présidentielles ne peut anticiper sur la portée de la crise. Aucun ne peut réellement prévoir et préparer une politique, comme l’ont fait ses prédécesseurs. Personne ne peut prédire ce que sera le déficit cet été et dans quel ordre économique mondial le pays devra s’insérer. Le futur gouvernement devra adapter sa politique dans une ampleur que nul ne peut prévoir.
Pour l’Ecole c’est évidemment une très mauvaise nouvelle. Car dans tous les pays développés, l’Ecole est mise à contribution pour tenir face à la crise. Le volume du budget éducatif est tel qu’il est forcément impacté par elle. La proportion peut fortement varier selon les choix politiques mais dans une proportion encore inconnue. Enfin les collectivités locales, dont on connait l’importance pour l’Ecole, seront elles aussi touchées puisqu’une partie importante des dépenses sociales sont financées par elles.
Alors qui va payer ? Toujours les plus faibles. Et on voit déjà dans le programme UMP, ou dans celui de Fondapol, se profiler la sortie précoce du système scolaire d’une partie des élèves, voire la constitution d’un système éducatif à deux niveaux. Qu’on l’appelle DIMA, pré-apprentissage ou école fondamentale, la logique est la même et la finalité aussi.
Les enseignants font-ils partie des plus faibles ? En tous cas, le métier sera soumis à de fortes pressions. Non qu’il ne doive bouger. Mais le contexte pèse si fort que les belles idées peuvent parfois être détournées… Ainsi l’extension de l’année scolaire à 38 semaines, au nom de la sauvegarde de l’enfance, a aussi l’avantage de faire économiser des postes au secondaire. Le ministère voit bien qu’il n’arrive plus à placer des heures supplémentaires chez les enseignants. Pourtant les projets de nouveaux horaires sont poussés en avant. Qui peut sérieusement croire que , si les enseignants sont astreints à augmenter leur temps de présence dans les établissements ce sera pour faire leur travail individuel ? On trouvera bien à les occuper… Si le rapprochement entre primaire et collège est une bonne idée, qui peut nous garantir que certains de ses défenseurs n’y voient pas un moyen d’unifier les services à 26 heures ? La suppression du groupe classe peut faciliter l’acquisition de compétences. Mais là aussi pour certains des ses défenseurs n’est ce pas surtout un moyen de gérer à moindre coût davantage d’élèves ? La dimension éducative de la classe passe bien après… Jusqu’où iront les remises en question ? L’autonomie des établissements, encore une belle idée, peut aussi servir à mettre fin aux programmes et horaires obligatoires. Il semble bien qu’un texte se prépare en ce sens…
2012 sera l’année de tous les dangers et de toutes les tensions. Il peut en sortir une Ecole rénovée au bénéfice de tous. Mais ce ne sera pas par hasard. Plus que jamais il faut se prémunir contre l’incertitude. Pour nous au Café ce sera continuer à diffuser informations et réflexions pour tenter d’éclairer la route. Bonne année !
Education : Qui finance ?
Si la dépense d’éducation a légèrement augmenté en 2010, la part de l’Etat continue à baisser. Le principal enseignement d’une nouvelle Note d’information ministérielle dédiée au coût de l’éducation est la contribution croissante des collectivités locales à l’éducation.
Avec 7% du PIB consacré à la dépense intérieure d’éducation en 2010, la France a dépensé un peu plus qu’en 2008 (6,7) mais moins qu’au milieu des années 1990 (7,6%). On a ainsi fait un bond de 20 ans en arrière pour se retrouver au niveau de la fin des années 1980. L’écolier coûte en moyenne 5730 euros par an, l’élève du secondaire 9670 et l’étudiant 11430. Depuis 1980, ces dépenses ont augmenté de 75% au primaire, 59% au secondaire et 28% dans le supérieur. Les inégalités restent fortes à l’intérieur du supérieur entre CPGE et universités. Mais on retiendra surtout que les crédits affectés au supérieur ont diminué de 1% depuis 2009.
Mais la plus forte évolution concerne la répartition des dépenses entre les différents acteurs de l’éducation. L’Etat assurait 61% des dépenses en 1980. Sa part est tombée à 54%. Inversement, les collectivités locales sont passées de 14 à 25%. Cette évolution résulte des lois de décentralisation qui ont peu à peu fait passer dans leur giron l’apprentissage, les transports scolaires, le fonctionnement des établissements, la gestion des TOS. Le désengagement de l’Etat n’est pas une opinion. C’est un fait.
Un système meilleur avec un financement plus élevé ? Il est de règle au ministère de rappeler que la France consacre plus d’argent que la moyenne des pays de l’OCDE à l’éducation, ce qui est vrai , même si l’écart n’est que de 0,1% du PIB. Et il est vrai que le Japon et la Finlande, pour prendre deux pays à système éducatif performant, dépensent moins (4,9 et 5,9 contre 6% pour la seule formation initiale). Mais ces comparaisons n’ont qu’une valeur relative compte tenu de certaines spécificités du système français. Le fort taux de redoublement par exemple (déjà 15% des élèves à la fin du primaire) renchérit d’autant le coût de l’éducation moyen et diminue ce que devrait être la dépense réelle par élève par rapport à des pays où il n’existe pas. Enfin ces calculs ne tiennent pas compte de la rentabilité finale de l’éducation, une idée pourtant fortement défendue par l’OCDE. L’éducation apporte une plus value économique aussi bien pour le diplômé lui-même que pour la société dans son ensemble. Ainsi porter la France au niveau de résultats de la Finlande apporterait 11 milliards de PIB supplémentaire estime l’OCDE. Cet investissement rentable fabrique aussi des citoyens meilleurs.
L’éducation a rendez-vous avec Nicolas Sarkozy
Jeudi 5 janvier, le président de la République adressera ses voeux aux acteurs de l’éducation depuis Poitiers. Que pourra bien dire le président ? Le choix de Poitiers fait évidemment penser au CNED et au CNDP qui y ont leur site. Le président pourrait annoncer la fusion de ces deux structures. Comme il a récemment parlé de formation des chômeurs, il pourrait également évoquer des projets du CNED pour la formation initiale et continue. Enfin le récent décret qui a repoussé d’un an l’évaluation des enseignants laisse à penser que cette question et celle du statut des enseignants pourraient également être abordés dans ce discours.
Les suppressions de postes au CTPM du 4 janvier
La répartition des suppressions de postes sera abordée au Comité technique paritaire ministériel le 4 janvier, suite au refus de consultation de la réunion du 16 décembre. Le Snuipp a annoncé avoir déposé une « alerte sociale » dans tous les départements pour contraindre les inspections académiques à « ouvrir des discussions ». Le syndicat estime que la situation qui résultera de la suppression de 5700 postes d’enseignants alors que le nombre d’élèves augmente « est dévastatrice pour les élèves et leurs enseignants ».
L’évaluation des enseignants remise sur le tapis des négociations ?
Un décret publié le 30 décembre au Journal Officiel repousse au 1er janvier 2013 la mise en place de l’entretien individuel d’évaluation des fonctionnaires pour les catégories d’agent qui, comme les enseignants, n’y étaient pas astreints. Le décret n° 2010-888 du 28 juillet 2010 avait fixé comme date limite le 1er janvier 2012.
Cette situation donne un délai d’un an pour négocier un accord sur l’évaluation des enseignants entre ministère et syndicats. Dans un communiqué du 30 décembre, l’UNSA éducation appelle le ministère à la négociation. « Il n’y a donc pas d’urgence, pour le ministre de l’Éducation nationale à persister dans une réforme non seulement précipitée mais dont les dispositions seraient éminemment dommageables en termes de progression réelle de carrière pour tous les enseignants et personnels d’éducation », note l’Unsa. Le syndicat demande à « prendre en compte les nécessaires regards croisés sur les différents éléments professionnels du métier d’enseignant ». Pour Christian Chevalier, secrétaire général du Se Unsa, contacté par le Café, « ce décret ouvre une bonne opportunité pour que le ministère lève le pied sur ce sujet ». Le Se-Unsa n’envisage pas de négocier sur les bases actuelles proposées par Luc Chatel.
Le Snes qui avait appelé à une grève le 31 janvier, avec le Snep et le Snuep, maintient son appel. Pour Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes, contactée par le Café, « c’est un geste intéressant du ministère. Il montre qu’il a été surpris par l’ampleur des réactions et son coté unitaire ». Pour elle, « il faut donc maintenir le rapport de forces d’autant qu’on connaît les projets gouvernementaux en terme de remise en compte du statut des fonctionnaires ». Le Snes maintient son appel à la grève. F Rolet remarque que les dernières propositions de Mme Théophile (DGRH du ministère de l’éducation nationale) ne remettent pas en cause « l’évaluation assurée essentiellement par le chef d’établissement ». « Pour nous », ajoute-elle, « tant qu’il n’y a pas de retrait du texte ministériel, il n’est pas question de revenir sur l’appel à la grève ».
La publication de ce décret donne la possibilité au ministre de prendre des initiatives sur la question de l’évaluation des enseignants en plein contexte électoral. Le dossier reste à suivre…
Notre dossier Evaluer les enseignants
Salaire : Mieux vaut être parisien
En janvier, votre salaire sera versé le 26 si vous êtes francilien, le 27 ailleurs. Cet écart n’est pas accidentel. Chaque mois les franciliens sont payés plus tôt. Ainsi en mai l’écart sera de 3 jours. C’est ce que montre le tableau des dates de valeur publié par la Direction des affaires financières du ministère, repris par le blog technologie-college. Il n’y a quand même qu’une paye par mois chez les uns et les autres…
Lelièvre : Quelle réforme pour le statut des enseignants ?
« Il y a une opportunité nouvelle » en 2012 de réformer le statut des enseignants, explique l’historien Claude Lelièvre au micro d’Emmanuel Davidenkoff sur France Info. IL fait l’historique du « statut de 1950 » et montre que depuis « des tâches se sont ajoutées » sans être reconnues. Mais qui a à gagner au changement de statut ?
L’école de la république est elle devenue l’école pour chacun?
Mercredi 4 janvier, Louise Tourret reçoit sur France culture la sociologue Agnès Van Zanten. Elle évoquera les inégalités sociales à l’école.
Ségrégation scolaire, ségrégation sociale sur le Café
De plus en plus de fonctionnaires cumulent un emploi avec le privé
Après une baisse en 2007 et 2008, les saisines de la Commission en charge des demandes de cumul d’emploi des fonctionnaires ont fortement augmenté en 2009 et 2010. Dans son rapport annuel, la commission cite pour la fonction publique d’Etat une hausse de 14% en 2010. Et c’est à l’éducation nationale que la hausse est la plus forte : +40% en 2010, à comparer à 11% en 2007.
Ce chiffre devrait faire réfléchir. L’Education nationale a déjà du mal à recruter de nouveaux enseignants. Il apparaît qu’un pourcentage croissant d’enseignants est obligé de trouver un second emploi pour vivre correctement. C’est une donnée à intégrer dans les plans de ceux qui veulent augmenter le temps de présence dans les établissements. Le même rapport cite également des cas de cumul assez extraordinaires au niveau des hauts fonctionnaires…
Club Savary : Quelle autonomie ?
L’autonomie des établissements scolaires : pour quoi faire ? se demande le club Alain Savary, un club de réflexion sur l’éducation. « L’autonomie des établissements scolaires ne saurait être une fin en soi. Elle ne doit pas certainement être le moyen d’exacerber la concurrence entre les établissements publics, parce que l’on sait trop bien quels intérêts cela servira », note le club. Il fixe deux limites à l’autonomie : l’éclatement du service public et la concurrence entre eux.
clubalainsavary@free.fr
Les métiers du médical
Généralistes, spécialistes, chercheurs, responsables de production, chef de produit, assureur qualité… : le médical c’est une vingtaine de métiers , tous présentés dans ce nouveau numéro de Parcours, une revue de l’Onisep. Il détaille les filières de formation (médecine, odontologie, sage femme) avec les stages, les matières, les parcours d’études… Des experts aident l’étudiant à trouver son chemin. Un guide pratique explique comment s’inscrire, revient sur les idées reçues. Ce numéro est dans un nouveau format facile à consulter avec une maquette particulièrement réussie.
Journées européennes des métiers d’art
Retenez les dates : du 30 mars au 1er avril, trois journées pour découvrir les métiers de l’art , soit plus de 200 métiers. Pendant ces trois journées, dans toute la France, vous pourrez visiter des ateliers, écouter les maîtres d’art, découvrir les formations.
Sport l’après-midi : Beaucoup de bruit pour rien ?
Cette année 15 000 jeunes, soit deux fois plus que l’année dernière, participent à l’expérimentation « cours le matin, sport l’après -midi ». Pour quel résultat ? Celle-ci ajoute 2h30 de sport et 2h de pratiques culturelles supplémentaires à leur emploi du temps. Présentée comme une innovation de grande envergure par le ministère, ses effectifs ont été doublés avant tout résultat. Le ministère publie une première étude de la DEPP. D’après elle, si les collégiens sont globalement satisfaits, « l’expérimentation n’a pas d’effet notable sur la ponctualité, les absences et les sanctions, et n’influe pas sur les capacités déclarées de concentration, d’attention, de mémorisation et d’effort ». Par contre, « elle semble développer la sociabilité, le respect des règles et l’autonomie », ajoute la Note d’information. Au fond il ne se passe pas grand chose…
Journée Enseignants à l’Aquarium de Paris
Mercredi 18 janvier, l’aquarium de Paris invite les enseignants à une journée de découverte gratuite de l’aquarium et des ses activités pédagogiques. « Accueillir le public scolaire est au cœur de l’action pédagogique de l’Aquarium de Paris. Familiariser les élèves avec les problématiques propres au monde marin est un engagement dont toute l’équipe de l’Aquarium de Paris est particulièrement fière’, nous a déclaré le directeur de l’aquarium. Les enseignants du secondaire pourront tester la visite guidée à 13h. Les enseignants du primaire découvriront deux ateliers : l’atelier « sons et images » pour les 3-5 ans (10h30 ou 14h) où les enfants découvrent 8 poissons, et l’atelier « parle moi du requin » pour les 6-11 ans (11h30 et 15h30) où les élèves découvrent un animal célèbre et protégé. Pour bénéficier de cette invitation, inscrivez vous auprès de l’aquarium ou à c.pinault@cineaqua.fr
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
L’international au colloque de l’ AFAE
« Qu’il s’agisse de la construction européenne, de l’impact des grandes enquêtes internationales de type PISA, de la circulation au-delà des frontières d’idées relatives à l’éducation – mais qui sont parfois originaires d’autres horizons politiques ou économiques – ou même des compétences nécessaires à nos élèves face à un marché du travail fortement internationalisé, des questions liées à des perspectives internationales font de plus en plus souvent irruption au coeur de nos pratiques professionnelles », écrit l’AFAE en présentation de son prochain colloque. Il se déroulera du 16 au 18 mars à Strasbourg avec comme problématique « les enjeux internationaux pour les professionnels de l’éducation« . Les inscriptions sont ouvertes. Au programme, JC Emin, JC Rouanet, JR Cytermann, etc.
Les jurés populaires au tribunal
Réforme voulue par N Sarkozy, de simples citoyens tirés au sort deviennent depuis le 1er janvier juges assesseurs en correctionnel dans 9 juridictions. Aux cotés de 3 juges professionnels ils ont à rendre la justice sans forcément connaitre le droit…
La réforme présentée par La Dépêche
Réforme STG : Le ministère publie la consultation sur les programmes
« C’est assez fidèle » nous dit Sylvie Cordesse Marot, présidente de l’APCEG, la principale association des professeurs d’économie-gestion. Elle réagit à la publication par le ministère de la synthèse des consultations sur les nouveaux programmes de STMG, la filière destinée à remplacer les STG. Pour le ministère, « l’appellation STMG reconnaît et recentre bien la filière. Le renforcement de la transversalité est perçu comme positif… Le programme est perçu comme plus abstrait, moins porteur de techniques et de pratiques paraissant donc moins adapté aux élèves de la série qui appréciaient le caractère concret des enseignements ». Le ministère souligne les allègements qu’il a consentis et annonce des ressources pédagogiques en ligne.
S. Cordesse-Marot relève la surprise des enseignants devant une nouvelle réforme, alors que la dernière n’a que 5 ans. Les ressources promises ne correspondent pas à un souhait des enseignants. « Ce que veulent les professeurs c’est se rencontrer, échanger pour s’approprier la réforme. Consulter chez soi un fichier sur Internet, c’est du travail en plus et ça ne peut pas remplacer une rencontre ». L’APCEG déplore que l’éco-gestion soit devenu plus théorique qu’avant ce qui risque de faire fuir des élèves. Enfin le fait que la réforme s’accompagne de fermetures de classe n’aide pas à son appropriation…
Socle commun, approche par compétences et enseignement du français
L’AFEF organise le 14 janvier à Paris une journée de rencontre – débat sur le socle commun. Elle sera animée par Jean-Yves Rochex (Université Paris 8), Jean-Louis Dufays (Université catholique de Louvain) et Yves Reuter (Université Lille 3), avec le concours de Max Butlen (Université Cergy-Pontoise). » Dans une approche plus spécifiquement disciplinaire et en nous concentrant sur les domaines « lecture » et « écriture », nous souhaiterions nous interroger sur les attentes et contours de notre discipline à l’épreuve de la notion de « compétence » : devons-nous en rester aux impasses auxquelles nous mène le texte de cadrage du Socle commun ? Ou, dans un mouvement de décentrement, pouvons-nous considérer en quoi et sous quelles conditions on peut parvenir à appréhender cette notion dans une conception plus haute, féconde pour la pensée et l’action ? »
La perte du AAA
« Une telle dégradation de la note souveraine de notre pays en pleine tempête sur les marchés contre la zone euro constituerait un événement politique majeur à quatre mois de l’élection présidentielle. Et la fin d’une époque pour notre pays, habitué depuis la création de la zone euro à bénéficier de taux d’emprunt très bas pour financer la dérive de ses déficits ». Dans Le Monde, Thomas Chalumeau explique pourquoi la perte du AAA serait un événement grave. Il tente d’en chiffrer le coût.
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