Par François Jarraud
Contre le harcèlement, Debarbieux demande à Chatel de revoir la formation des maîtres…
Décentralisation : l’éducation en jeu
Formation des enseignants : Chatel positive au Sénat l Dégraissons le mammouth avec l’homme Tron l Des EVS font condamner l’Etat l Le ministère prépare un carnet de notes en ligne.
Les lycées professionnels de l’académie de Nantes sur le sable l Participez au 4ème Forum des enseignants innovants ! (derniers jours).
Ces parents qui luttent pour sauver leur classe!.
Journée d’étude Didactique des langues et théâtre l Tout sur les métiers de l’éducation à l’UPEC.
Journée d’étude du GREO l L’évaluation par contrat de confiance…
Badinter contre les jurés en correctionnel.
Quand les Humanités Numériques rencontrent la pédagogie active l Tozzi : Expliciter la démarche philosophique l Terrabilis
Contre le harcèlement, Debarbieux demande à Chatel de revoir la formation des maîtres
Chargé de mission par Luc CHatel, Eric Debarbieux a remis le 27 avril son rapport sur « la prévention du harcèlement à l’Ecole ». Très ambitieux, le rapport invite l’institution à revoir la formation des enseignants et à améliorer les pratiques pédagogiques. Il demande une grande campagne d’opinion, le développement d’outils et à retourner les réseaux sociaux contre le cyberbullying.
« Ce rapport se veut une contribution à l’élaboration de politiques publiques nouvelles », écrit E Debarbieux. « Il s’inscrit dans la nécessité d’une pensée et d’une action de long terme sans laquelle rien ne peut être résolu… C’est dire que si ce rapport est écrit à la demande d’un ministre, il ne peut que dépasser la temporalité politique habituelle, qui est un entre-temps électoral ». Voilà peut-être le plus grand adversaire des propositions d’Eric Debarbieux.
Pourquoi un plan contre le harcèlement ? E Debarbieux a rappelé les données d’une enquête menée pour l’UNicef : 14% d’élèves victimes de harcèlement (c’est à dire atteinte répétée) verbal, 10% de harcèlement physique et 12 % de harcèlement cumulé. Le phénomène est ancien, même si les TIC ont créé de nouvelles formes (le cyberbullying). Mais les conséquences restent désastreuses : écher scolaire, anxiété, dépression, délinquance.
Or pour E Debarbieux une partie des causes est institutionnelle. Il écarte d’emblée l’idée qu’il y aurait une cause unqiue. Ce sont des faisceaux de causes personnelles, familiales, socio-économiques et scolaires qui jouent. Car l’Ecole peut favoriser ou décourager le harcèlement. « Parmi les facteurs scolaires, la recherche disponible met en évidence un effet lié à un effectif trop important dans l’école et dans la salle de classe… Le regroupement d’élèves en classes de niveau est très clairement corrélé à une augmentation de la victimation. Les travaux qualitatifs comme les travaux quantitatifs sont unanimes sur la question ». Le climat de l’établissement a bien sûr son importance ainsi que les conflits entre membres du personnel. Tout ce qui pourra être fait pour aller dans le sesn du vivre ensemble est jugé positif.
Campagnes d’opinion. Partant de là, Eric Debarbieux fait 14 propositions que l’on peut regrouper en 4 familles. Plusieurs propositions invitent à des campagnes d’opinion. Debarbieux veut mobiliser les médias, et singulièrement les fournisseurs INternet et les réseaux sociaux pour promouvoir la lutte contre le harcèlement et l’empathie pour les victimes. Il cite par exemple le programme polonais « Ecole sans violence ». Il invite aussi à produire des outils aussi bien statistiques (enquêtes de victimation) que pédagogiques : programmes et outils validés par un label.
Un Haut conseil de la formation. La formation des enseignants semble au coeur des propositions. Il est clair pour E Debarbieux qu’il faut revoir la formation initiale et organiser une Conférence nationale sur la formation initiale qui coordonne cela avec les universités. « Nous proposons que le concours s’obtienne de manière modulaire, en commençant par les modules que nous proposons en L1, M1 et M2. Cela permettra aussi la construction d’un parcours individualisé de formation et d’un portefeuille de compétences », écrit E Debarbieux. Un Haut conseil de la formation permettrait de la « sortir de l’ornière ». « La formation au développement des capacités d’empathie (proposée par Serge Tisseron) va également dans ce sens, tout autant que les ateliers de psychologie de l’AGSAS fondés sur l’apport de Jacques Lévine, ou encore les modules de communication relationnelle (ESPERE, Jacques Salomé) », sont recommandés. lI invite également à promouvoir la place des délégués élèves et des parents.
Enfin il y a les sanctions. « Les directions prises depuis les États généraux dans la production de nouveaux textes réglementaires vont dans la bonne direction : prise en compte du préjudice subi, pratiques restauratives et TIG ».
Que faire ? Luc Chatel assistera les 2 et 3 mai aux Assises nationales sur le harcèlement à l’école organisées par E Debarbieux à Paris. Pendant deux jours les experts échangeront leurs idées. Après quoi le ministre pourrait annoncer des mesures.
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L’Éditorial de Monique Royer
Décentralisation : l’éducation en jeu
La ligne de démarcation entre les compétences des différentes instances politiques en matière d’éducation prend de plus en plus des airs de ligne Maginot. C’est vrai pour le numérique où le « à toi l’équipement ; à moi la pédagogie » sonne tel un refrain désuet à mesure que l’on constate l’impact du numérique sur les pratiques dans et hors la classe. Plus largement, toute politique touchant à l’éducation possède un impact potentiel sur les pratiques pédagogiques. Architecture, design, personnels techniques, équipement, les intentions et les dotations ne sont pas neutres pour l’école au quotidien.
Et l’on remarque aujourd’hui que les annonces de restriction pleuvent du côté de l’Etat tandis que les initiatives des collectivités territoriales marquent, certes de façon désordonnée, une volonté d’initiatives en prise avec les questionnements contemporains. Le dernier exemple en date, celui du pass contraception mis à disposition des élèves franciliennes de seconde montre la divergence de regard porté sur le système éducatif et son rôle dans la vie sociale. Pour l’annonce de cette mesure, décriée par le ministère de l’Education lorsqu’’elle a été mise en place en Poitou-Charentes, Luc Chatel qui venait tout juste de confirmer la suppression de postes dans le primaire, semblait à l’image dans le sillage de Jean-Paul Huchon, totalement à la traîne.
En matière de politique éducative, les Régions manifestent leur impatience et souhaitent aller plus loin dans la décentralisation ; revendiquant maintenant la main sur l’enseignement agricole et l’enseignement professionnel comme elle l’a déjà sur la formation continue professionnelle et les formations par apprentissage. La revendication parait logique pour lier plus fortement le développement économique des régions et l’enseignement préparant aux axes prioritaires de ce développement.
A mesure que les initiatives du gouvernement sonnent creux par l’effet d’annonce qui les sous-tend et les faibles moyens qui leur sont attribués, le besoin d’une politique éducative avec un grand P se fait sentir. La politique a horreur du vide et le risque aujourd’hui est de quitter la sphère d’un système éducatif construit sur une certaine idée égalitaire, laïque et républicaine pour une nébuleuse nationale construite au jour le jour, aux rythmes d’initiatives éparses sans qu’un réel débat ait préfiguré le cadre de son épanouissement.
L’Education est un levier fondamental pour sortir de la crise et construire un avenir économiquement et socialement viable. Les Régions se portent candidates pour soutenir l’effort. On peut s’en réjouir mais on peut aussi craindre l’émergence d’un système éducatif dual avec d’un côté la formation professionnelle régionalisée et de l’autre la formation générale restant dans le giron de l’état. Différence de moyens, différence d’orientations, le système éducatif risque de voir s’effriter un peu plus une certaine cohésion, voire une cohérence certaine. La décentralisation peut sortir l’éducation de son ornière budgétaire, elle risque aussi de la faire quitter le modèle qui l’a créé : un risque à prendre ou un risque à craindre ?
Monique Royer
Formation des enseignants : Chatel positive au Sénat
Peut-on parler de « déni » ? Le 26 avril, devant le Sénat, Luc Chatel a été sérieusement accroché sur la formation des enseignants et ne s’en est sorti qu’en niant les difficultés.
« Le Gouvernement refuse d’entendre les signaux d’alerte, comme la synthèse de l’inspection générale de l’éducation nationale, qui souligne le manque de moyens, l’extrême hétérogénéité des situations et le risque de recours juridictionnels pour rupture de l’égalité de traitement », explique la sénatrice B Gonthier-Maurin. « Rapporteur budgétaire pour avis de l’enseignement professionnel, je crains qu’on y décourage les vocations ; dans certaines disciplines, il n’existe pas de mastère. Il faut sortir du déni. Les stagiaires sont découragés, épuisés et se sentent méprisés par l’institution. Ce sont leurs élèves qui paieront les pots cassés ». Pour sa collège, Françoise Laborde, « La compétence pédagogique s’apprend et s’améliore par la pratique. Calcul mental, écriture, lecture, ne font l’objet d’aucune formation des maîtres, alors que les enseigner est tout à fait particulier. Nos enfants sont désormais confiés à temps plein à des stagiaires sans formation concrète. Les lieux de formation ne sont plus identifiés ; enseigner n’est-il plus un métier ? »
« La nouvelle formation initiale des enseignants répond aux enjeux de notre école », leur répond Luc CHatel. » La nouvelle formation des maitres permettra à l’école de la République de conduire chaque enfant à la réussite. La réforme est perfectible ; j’y apporterai une vigilance constante… Avant la réforme, un tiers du temps de formation était réservé à la pratique en classe. Avec cette réforme, des stages ont lieu dès la licence. Au niveau mastère, 216 heures de stages auront été effectuées. Tous ces stages sont encadrés par des formateurs chevronnés. À l’issue de cette formation, l’étudiant passe un concours : l’écrit atteste de la connaissance et l’oral permet d’évaluer les compétences professionnelles. Enfin l’année de professeur stagiaire complète la formation pratique. Après la réussite au concours, le professeur stagiaire bénéficie d’un complément de formation, grâce à la présence d’un tuteur et des conseillers pédagogiques ».
Dégraissons le mammouth avec l’homme Tron
A l’occasion d’un chat sur le site du Monde, Georges Tron, secrétaire d’Etat à la fonction publique, a défendu les suppressions de postes dans l’éducation.
Interrogé sur les suppressions de postes, le ministre a répondu par ses souvenirs personnels. « , j’ai fait toute ma scolarité avec des classes d’entre 35-40 enfants chaque année’.. Sur les Rased il ne manifeste pas de regret deleur disparition. « J’ai toujours considéré que les Rased correspondaient à l’accompagnement de situations individuelles en consacrant, certes, des moyens fort importants – un enseignant pour un élève –, mais en se focalisant à mon sens de façon excessive sur le problème comportemental de certains élèves ».
Des EVS font condamner l’Etat
Cinq EVS, ces emplois précaires qui accompagnent les enfants handicapés à l’école, ont fait condamner leur employeur, un lycée de la Nièvre. Soutenus par le Snuipp et la CGT, ils ont obtenu 9 000 euros pour l’absence de formation prévue dans leur contrat. Le jugement précise que l’ensemble des éléments démontre que les salariés n’ont bénéficié « d’aucune formation interne d’adaptation au poste, laquelle suppose une action programmée et encadrée, et d’aucun accompagnement vers l’emploi par un organisme extérieur comme le prévoyait les deux derniers contrats de travail signés. De même, il n’est également pas établi que la salariée a bénéficié des 9 jours de formation tels que prévus par la convention du 12 novembre 2008, devant s’ajouter à l’offre spécifique pour les EVS/AVS, et ce alors même que le contrat avenir, destiné à faciliter l’insertion sociale et professionnelle, implique la mise en œuvre concrète d’une action de formation et d’accompagnement permettant au bénéficiaire de retrouver un emploi ».
Le ministère prépare un carnet de notes en ligne
« Il est créé au ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « Téléservice-scolarité » dont l’objet est de permettre aux élèves des établissements du second degré ainsi qu’à leurs responsables légaux de consulter, via internet, les notes qu’ils ont obtenues dans les différentes matières », stipule un arrêté publié au J.O. du 27 avril.
Il fixe les données enregistrées : notes dans chaque matière, dates des contrôles, identifiants des responsables légaux, noms des enseignants. Rappelons qu’une circulaire prévoit la généralisation d’une autre application informatique à la rentrée 2011 : le cahier de textes électronique.
Ces parents qui luttent pour sauver leur classe
Alors que la FCPE lance une pétition nationale auprès des parents pour demander une rallonge budgétaire pour l’Ecole, le Café est allé interroger des représentants locaux sur leurs motivations. Le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan, revient sur les objectifs de cette pétition. « Les députés doivent cesser leur double langage ».
Vous les avez peut-être vus le 26 avril à la télévision quand Ségolène Royal a visité leur école du 33 rue Jeanne d’Arc à Paris. Kais Idriss et M. Guilbaud, Sandrine Bréchot, de l’école située juste en face au 30, sont des élus FCPE. Depuis 9 semaines ils bataillent pour faire ouvrir une classe (au 33) ou garder une Rased (au 30). Chaque mardi matin ils occupent leur école avec obstination et ils vont bientôt vivre leur seconde nuit de l’école publique.
Qu’est ce qui les motive ? « L’esprit comptable règne. L’inspecteur d’académie nous dit que 600 élèves de plus à Paris cela ne fait qu’un élève de plus par école et qu’après la suppression de 77 postes on aura en moyenne 24,4 élèves par classe », raconte Kays. « Mais quelle classe a 24,4 élèves ? » Pour mieux se faire comprendre il donne les prévisions pour le 33 rue Jeanne d’Arc. Il y aura un CP à 26, un Ce1 à 30 et un autre à 32, un Ce2 à 28, un Cm1 à 33 et un autre à 28 , un Cm2 à 33. « Au lieu de calculer une moyenne il faudrait partir des besoins des enfants. On demande une école de qualité ».
Les lycées professionnels de l’académie de Nantes sur le sable
Vingt lycées de l’académie de Nantes sur le sable ? Le 12 mai ils seront tous sur la plage de Notre Dame de Monts pour le Challenge des lycées professionnels. Plus de 200 jeunes, accompagnés de leurs chefs de travaux et professeurs animeront le front de mer de la cité balnéaire vendéenne, à la fois acteurs et spectateurs de démonstrations de buggies, handichars, chars à à voile biplaces pour enfants et kartcross. Ils mettront en valeur leur savoir faire en plasturgie, métallerie, chaudronnerie, mais aussi en arts appliqués, circulation routière ou accueil relations clients.
Participez au 4ème Forum des enseignants innovants ! (derniers jours)
Le 30 avril il sera trop tard. Il ne vous reste plus que quelques jours pour être invité à Lyon pour présenter votre projet et rejoindre la communauté des enseignants innovants.
Le Forum des enseignants innovants et de l’innovation éducative (FEIIE) est un événement soutenu par le Ministère de l’éducation nationale et organisé par le Café et les principales associations de l’Ecole. Organisé par le Café pédagogique en partenariat avec les principales associations professionnelles ((Afef, Ageem, APBG, APCEG, APHG,APLV, APSES, Assetec, Clionautes, Cyber Langues, Projetice, Udppc, Usep), et des partenaires de l’Ecole (Ecoles Internet, Ligue de l’enseignement, Jeunesse au Plein Air), le Forum invitera, à Lyon les 20 et 21 mai, 100 enseignants sélectionnés sur la qualité de leur projet pédagogique.
Qui peut participer : les enseignants en poste dans un établissement public ou privé sous contrat ainsi que les associations complémentaires de l’école.
Que devez vous faire : Vous êtes enseignant ou association complémentaire de l’école ? Vous avez mené un projet éducatif intéressant ? Il vous suffit de remplir le formulaire en ligne sur www.forum-lyon2011.net avant le 30 avril. La participation au concours est gratuite. Si votre projet est retenu, vous êtes défrayé de vos frais de transport et pris en charge les 20 et 21 mai à Lyon.
Pourquoi participer au Forum ?
– pour faire reconnaître votre travail et permettre à tous de bénéficier de votre expérience
– pour ne pas manquer le SEUL rendez-vous national de l’innovation pédagogique français
– pour sortir de l’isolement et faire partie de la communauté des enseignants innovants
– pour participer durant deux jours à un événement où on rencontre des collègues inoubliables
– pour avoir une vision de ce qui se fait de nouveau dans toutes les disciplines au primaire et au secondaire
– pour soutenir l’innovation pédagogique à un moment où ce n’est pas superflu… Venez rejoindre la communauté des enseignants innovants !
Faites connaître votre projet et participez au Forum
Redécouvrir le Forum de Dax en 2010
Journée d’étude Didactique des langues et théâtre
« Penser la place des oeuvres littéraires dans une perspective interculturelle de l’apprentissage des langues nous invite à interroger la définition que l’École donne de la littérature ». L’UPEC organise le 6 mai une « journée didactique des langues et théâtre ». La journée sera l’occasion de découvrir des expériences théâtrales en classe au collège et au lycée dans le cadre de l’enseignement de slangues.
Tout sur les métiers de l’éducation à l’UPEC
L’Université Paris Est Créteil Val de Marne (UPEC) organise une réunion d’information sur les différentes préparations aux des métiers de l’enseignement et de l’éducation samedi 14 mai de 9h30 à 12h 30 dans les locaux de l’IAE sur le Site du mail de Mèches ( métro ligne 8 Créteil Université)
Au programme 4 tables rondes animées avec les enseignants et formateurs de l’IUFM et les responsables pédagogiques des masters sur la préparation au professorat des écoles et aux concours du secondaire (Capes, Capet, CAPLP, capes de professeur documentaliste et CPE).
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Journée d’étude du GREO
Le Groupe d erecherche sur l’Evolution de l’Orientation, en partenariat avec l’Association des Conseillers d’orientation et l’INETOP, organise le 23 mais à Paris une journée d’étude sur « le statut de psychologue des conseillers d’orientation ». Alors que la profession est vivement critiquée, la journée reviendra sur son passé pour aborder la question d el’avenir.
L’évaluation par contrat de confiance
Pour supprimer « la constante macabre » et l’injustice qui en découle, pour mieux évaluer les compétences, le Mouvement contre la constante macabre organise le 14 mai à Paris un colloque national qui devrait donner une nouvelle impulsion à la démarche initiée par A Antibi.
Parmi le sintervenants signalons Jacques Moisan, ancien doyen de l’inspection générale de maths, Jean-Louis Auduc, Jacques Grosperrin, et les interventions des secrétaires généraux des principaux syndicats d’enseignants et des présidents des associations de parents (Fcpe, Peep, Apel). Le 14 mai c’est toute l’Ecole qui soutiendra le mouvement contre la constante macabre. Le Café pédagogique est partenaire de cet événement.
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Badinter contre les jurés en correctionnel
« De toutes les lubies judiciaires dont nous avons été gratifiés depuis quatre ans, la plus surprenante s’avère l’annonce de la participation de simples citoyens au jugement des affaires correctionnelles et aux décisions de libération conditionnelle », écrit Robert Badinter dans une tribune du Monde.
L’ancien avocat montre l’inutilité et la nuisance de ce projet de loi. « Qu’il s’agisse d’un coup médiatique est évident » estime t-il. Il montre que la mesure d’introduction de deux jurés dans un tribunal correctionnel n’a pas de sens. »Tout jugement au fond de ce tribunal mixte pourra être pris à la majorité simple, soit celles des trois magistrats. Le pouvoir de décision traditionnellement reconnu aux jurés disparaît… Paradoxalement, ce projet qui prétend accroître le rôle des simples citoyens dans la justice pénale réduit leur pouvoir dans les cours d’assises. Il crée en effet des cours d’assises « light » qui ne comprendront plus que deux « citoyens assesseurs » au lieu des neuf jurés siégeant avec les trois magistrats ».
Pour R Badinter, « imagine-t-on des citoyens ordinaires jugeant l’affaire Clearstream?… Juger est un métier, requérant des connaissances et une expérience particulières, difficiles à acquérir et à exercer. C’est à cette aune-là, à l’élaboration d’une justice correctionnelle à deux vitesses, qu’apparaît la véritable inspiration du projet présidentiel: il s’agit d’une expression de plus de la défiance de l’exécutif à l’égard des magistrats ».
Quand les Humanités Numériques rencontrent la pédagogie active
« Pour la troisième année a eu lieu le 18 mars 2011 l’évènement en ligne ”A day in the life oft he Digital Humanities“, raconte Lyonel Kaufmann dans sa tribune du Café mensuel. » Divers projets présentés m’ont permis de constater que les universités développent des projets pluridisciplinaires autour de nouveaux objets de recherche où les savoirs sont co-construits avec les étudiant-e-s. »
Lisez la tribune de L Kaufmann
Tozzi : Expliciter la démarche philosophique
Pour la 7ème édition de son ouvrage Penser par soi-même, Michel Tozzi, chercheur en sciences de l’éducation et défenseur d’une initiation précoce à la philosophie, réaffirme les éléments de méthode qui favorisent l’apprentissage d’une pensée autonome. En explicitant les processus de la pensée rationnelle, il tranche une fausse querelle : pas d’acquisition sérieuse sans exercice personnel de la pensée, pas de liberté de pensée réelle sans maîtrise de la forme. S’adressant à tous les publics, lycéens ou adultes, cette propédeutique à l’autonomie de la réflexion ne résout pourtant pas entièrement la question délicate de l’accès à l’abstraction conceptuelle.
Lisez l’analyse du Café mensuel
Terrabilis
« À la tête de votre pays, vous disposez d’un capital économique et énergétique et d’une quantité limitée de ressources sociales et environnementales. ». Terrabilis est un jeu de gestion et de stratégie sur le développement durable, pour des publics à partir de 14 ans. A découvrir…
le Cafe
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