Mobilisation montante dans l’éducation nationale…
Glaciation rue de Grenelle. »
Sarkozy : Recul sur la formation des enseignants, nouvelles mesures sécuritaires contre les mineurs l Les évaluations disparaissent-elles dans la communication ? l Privé : Mise en oeuvre du DIF l Privé : Les syndicats protestent contre la reclassification des salariés de droit privé l Bac à l’étranger l Comment trouver un prof sur un site de petites annonces ? l Sécurité : Des écoliers britanniques surveillés par 112 caméras l Une semaine dans la tasse de l’Expresso.
Les cafés de l’orientation l Une circulaire organise le suivi des décrocheurs
Lorsque la science rattrape la fiction à la Cité des Sciences l Quand le slam rend solidaire : Dernier jour d’inscription.
Les champs disciplinaires interrogés par une conférence de consensus.
Quel intérêt à enseigner ? l Une étude de l’OCDE démontre l’efficacité du pré-primaire…
Français : Culture générale en BTS l Polonais au collège l Allemand : L’OFAJ invente l’enseignement de l’allemand à 3 ans l Français : Ne dites plus « bébé médicament ».
Le fait du jour
Mobilisation montante dans l’éducation nationale
Jeudi 10 février, les cortèges de manifestants étaient plus nombreux que le 22 janvier, dernière grande manifestation unitaire. La Fidl et l’Unl commencent à mobiliser leurs adhérents.
« Mobilisation réussie » pour le Snuipp, « massive » pour la FSU, la journée de grève et manifestations du 10 février a de quoi contenter les syndicats quii appelaient à y participer : ceux de la Fsu, Sud, la Cgt et le Snalc. Selon le ministère c’est dans les collèges que le mouvement a eu le plus d’échos avec 210% de grévistes selon le ministère (50% selon le Snes). Ils étaient 19% au primaire, 34% selon le Snuipp et 10% en lycée. Les cortèges étaient plus fournis que le 22 janvier. A Paris, la manifestation a accueilli 7 000 personnes (4 000 selon la police), 3000 à Marseille, 2000 à Nantes, Rennes, Grenoble et Lyon.
Mais la grande inconnue ce sont les lycéens. La Fidl « appelle les lycéens à organiser des assemblées générales d’informations avant les vacances scolaires ». L’Unl « appelle tous les lycéens élus aux Conseils d’Administrations à voter contre la DHG proposée ». La Fsu « appelle d’ores et déjà tous les personnels de l’éducation à participer massivement à la journée unitaire du 19 mars prochain ».
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Glaciation rue de Grenelle
Plus que la multiplication des déclarations tous azimuts ministérielles, c’est le durcissement des propos de Luc Chatel qui est la surprise de février 2011. Préfigure-t-elle une nouvelle politique ?
Ministre volontiers affable, Luc CHatel avait réussi presque un « sans fautes » dans sa première mission ministérielle. La politique de restrictions qu’il menait ne lui était pas vraiment imputée et il avait su entretenir avec les syndicats des relations correctes et même obtenir sur certains points le soutien du CSE. Porte parole du gouvernement, il s’était bien gardé d’intervenir dans els sujets qui pouvaient être inconciliables avec le poste de ministre de l’éducation nationale, dans al chasse aux Roms par exemple.
Tout a changé ce mois-ci. En deus semaines on a vu Luc Chatel chausser les chaussures de Gilles de Robien et Xavier Darcos et prendre des postures tout à fait nouvelles. Le 31 janvier, annonçant un « plan sciences », le ministre a vanté » un enseignement renouvelé des fondamentaux ». Il faut « réaffirmer l’importance de l’apprentissage par coeur des opérations élémentaires de calcul : réciter les tables de multiplication et d’addition, automatismes de raisonnement, installer la pratique quotidienne du calcul mental à l’école, dans toutes les classes », déclarait-il. Pire, il recommandait « l’instauration » d’un temps quotidien de calcul mental. Une fausse mesure puisque cet enseignement a toujours été pratiqué. Mais elle jetait l’opprobre sur les instits dénoncés comme de mauvais enseignants ne préparant pas correctement les enfants.
Le 8 février, Luc Chatel récidivait au Sénat. « Pendant de nombreuses années, en conséquence sans doute de mai 68, notre système éducatif a en effet oublié qu’enseigner, c’est d’abord transmettre des savoirs… Nous avons donc décidé de redonner la priorité à l’apprentissage d’un certain nombre de fondamentaux. Tel était l’objectif de la réforme du primaire mise en place par mon prédécesseur Xavier Darcos. Pour ma part, j’ai décidé de réinstaurer systématiquement le calcul mental afin de développer, dès le plus jeune âge, la mémoire et l’agilité d’esprit. En ce qui concerne la lecture, nous avons choisi de revenir à des méthodes permettant un meilleur apprentissage », déclarait-il.
En parallèle, un fait pas banal se produisait à l’Assemblée nationale. Le député Lionel Tardy obtenait la suppression du HCE. Celui-ci était ensuite remis en selle à la demande du gouvernement et sur intervention de plusieurs députés de la majorité comme Jacques Grosperrin ou Frédéric Reiss. En dénonçant le HCE c’est bien le socle commun et les « pédagogistes » que L Tardy visait.
Cet épisode montre que la guerre scolaire allumée par G de Robien couve sous la cendre. Et les derniers propos de Luc Chatel pourraient donner à penser que le ministre donne des gages à ce courant. Ce serait évidemment donner raison aux organisations qui ont défilé le 10 février en demandant non seulement de spostes mais aussi la suppressions des réformes adoptées majoritairement par le CSE.
Sarkozy : Recul sur la formation des enseignants, nouvelles mesures sécuritaires contre les mineurs
Lors de son intervention télévisée du 10 février, Nicolas Sarkozy a annoncé la levée d’un nouvel impôt « dépendance ». IL a aussi affirmé qu’il recevrait les syndicats sur la formation des enseignants et qu’il instaurerait de nouvelles mesures contre les jeunes délinquants.
Le tribunal pour enfants « n’est plus adapté » aux jeunes d’aujourd’hui a affirmé le président de la République le 10 février sur TF1. Il a promis de nouvelles mesures pour cet été. Il a également annoncé un financement de la dépendance qui laisse à penser la naissance d’un nouvel impôt. Le président a évoqué « un jour férié en moins…la CSG » comme piste possible.
A propos de l’enseignement, N Sarkozy a parlé à nouveau de la formation des enseignants. « Il faut qu’on renforce la partie stage professionnalisant, parce que pour être enseignant, il faut bien sûr connaître la matière, ça c’est l’université, mais on va faire un effort, vous avez raison, sur un point de faiblesse pour nous, pour renforcer les stages. Et pas simplement le stage pour enseigner : le stage pour animer une classe, le stage pour faire face aux situations de crise, le stage pour apprendre à se faire respecter ». Rambo n’est jamais loin… Le 19 janvier, suite à la publication par le Café d’un rapport interne montrant les difficultés des profs débutants, N Sarkozy avait déjà annoncé : « »Passer d’un niveau licence à master ne suffit pas. Il y a toute la question de la formation pratique. Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de reconnaitre qu’il faut améliorer notre système ».
Les évaluations disparaissent-elles dans la communication ?
« Il est évident qu’il faut sortir ce problème des évaluations de l’oubli dans lequel on veut le placer. » Dans cette tribune accordée au Café, Pierre Frackowiak revient sur la question des évaluations nationales du primaire pour demander un vrai débat sur leur définition.
Le monde est désormais ainsi fait. Une information chasse l’autre et efface le problème posé par la précédente. Faire de la politique est devenu rechercher l’information qui permettra de gommer les obstacles à la construction d’une image positive et, autant que possible, utile à l’électoralisme à court terme qui s’est imposé à tous. L’évènement, ou la technique de communication qui espère en créer un, se substitue à l’information et au débat. Le projet politique, les finalités disparaissent derrière l’écran de fumée de l’accumulation de mesures qui peuvent faire la une 24 ou 72 heures avant d’être noyées dans l’indifférence générale. Pour parfaire le meurtre des idées, il suffit alors d’asséner quelques fausses évidences, de proférer une phrase ou deux fondées sur un pseudo bon sens populaire, bien assaisonnées d’exploitation de la nostalgie.
Lisez la suite d ela tribune de P Frackowiak
Privé : Mise en oeuvre du DIF
Une circulaire publiée au B.O. du 10 février précise les conditions de mise en oeuvre du droit individuel à la formation pourles enseignants du privé sous contrat. « Le droit individuel à la formation est ouvert dans les établissements d’enseignement privés sous contrat aux maîtres contractuels ainsi qu’aux maîtres agréés ; aux maîtres délégués qui comptent, au 1er janvier de l’année considérée, au moins un an de services effectifs dans un établissement sous contrat d’association. Sont donc exclus du dispositif les maîtres délégués en fonction depuis moins d’un an dans un établissement sous contrat d’association ainsi que les maîtres délégués en fonction dans un établissement sous contrat simple. Ces derniers bénéficient, en tant qu’agents de droit privé employés par les établissements, des dispositions afférentes du code du Travail. »
Privé : Les syndicats protestent contre la reclassification des salariés de droit privé
« Les organisations syndicales réunies le 10 février 2011 dénoncent les nombreux problèmes liés aux reclassifications des salariés des établissements d’enseignement privés« . Le communiqué engage les principaux syndicats du privé sous contrat : fep cfdt, snec cftc, cgt, spelc, cgc et fo. « Les salariés espéraient une reconnaissance de leurs fonctions et une revalorisation de leur salaire : il n’en est rien, leur déception est grande. Ils sont nombreux à voir leur salaire baisser, l’écart étant compensé par une indemnité différentielle entraînant un gel des salaires ». Les syndicats appellent à refiser l’indemnité différentielle.
Bac à l’étranger
Une note de service précise les modalités d’organisation du bac 2011 dans les centres ouverts à l’étranger.
Comment trouver un prof sur un site de petites annonces ?
« Six semaines que des collégiens de Cholet (Maine et Loire) n’avaient pas de cours d’italien faute de prof remplaçant. Alors, le principal adjoint a allumé son ordi, cliqué sur Leboncoin.fr, puis sur « cours particuliers », et il a trouvé son bonheur: une italienne qui n’est pas prof de métier mais qui maîtrise bien sa propre langue ». Sur Libération, Véronique Soulé raconte cette histoire, devenue banale mais restée édifiante, des contractuels recrutés sur petites annonces.
Sécurité : Des écoliers britanniques surveillés par 112 caméras
L’école Stoke Park School & Community Technology College de Coventry (Angleterre) compte pas moins de 112 caméras de vidéosurveillance. La presse britannique estime généralement que c’est trop. 79 caméras surveillent l’intérieur de l’établissement et 33 l’extérieur. La direction de l’école est satisfaite mais tient à déclarer qu’il n’y a pas de caméra dans les toilettes…
Une étude de la région Ile-de-FRance de 2007, relativisait l’impact d ela vidéosurveillance. « « En ce qui concerne l’impact de la vidéosurveillance, il est variable selon les finalités définies », note l’étude. « Elle est efficace, lorsque les caméras sont placées à l’intérieur du lycée, sur la diminution des petits désordres susceptibles de perturber la vie scolaire dès lors qu’elle est bien exploitée. Ceci signifie que la vidéosurveillance doit s’accompagner d’une politique de sanction ou, tout du moins, d’une réponse à l’acte identifié… La vidéosurveillance ne règle pas les questions de délinquance. « Par contre, l’impact de la vidéosurveillance est limité pour la lutte contre les intrusions et les vols ».
Une semaine dans la tasse de l’Expresso
Les articles les plus lus cette semaine dans L’Expresso :
Pour faire un bon élève il faut…
Evaluation des enseignants : Josette Théophile : « Cette fébrilité est étonnante »
Formation des enseignants : JL Auduc pour « une entrée en biseau dans le métier »
L’UNSA veut une autre formation pour les enseignants
L’éducation nationale secouée par les tablettes
La masterisation a-t-elle un avenir ?
Evaluation des enseignants : de mauvaises solutions pour un bon problème
A Paris les métiers à l’honneur
Les cafés de l’orientation
Le 8 mars prochain, la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) lance en partenariat avec l’Etudiant le premier « café de l’orientation » destiné aux lycéens de 16-18 ans et leurs proches pour évoquer le thème de leur orientation dans un lieu convivial. Le 1er Café de l’orientation aura lieu au « Corso », 10 avenue de Trudaine, Paris 9ème le mardi 8 mars 2011 de 17h à 21h (entièrement gratuit).
L’initiative des Cafés de l’Orientation – 10 rencontres prévues sur 10 mois dans 10 arrondissements à proximité d’un lycée parisien – est une réponse innovante et pertinente à ces attentes, qui complète les rendez-vous classiques de l’orientation. Des conseillers et des experts seront à la disposition des jeunes et de leurs parents qui pourront également consulter librement les ouvrages mis à leur disposition. Sous forme de speed-dating (15 à 20 minutes d’entretien), sans contrainte de rendez-vous à prendre en amont, l’échange se veut libre et permet aux jeunes de réfléchir sur leurs propres compétences et capacités, sans se focaliser sur leurs résultats scolaires.
Une circulaire organise le suivi des décrocheurs
Le B.O. du 10 février publie la circulaire d’application des nouvelles mesures imposant el suivi des élèves décrocheurs. « Pour les jeunes de seize à dix-huit ans, sans diplôme et sans emploi, la loi institue en particulier une obligation nouvelle à la charge des pouvoirs publics prenant la forme d’une exigence de suivi et d’organisation permettant qu’aucun d’entre eux ne soit laissé hors de tout système de formation, d’insertion ou d’accompagnement vers l’emploi (L. 313-8). »
Tirant les conséquences des difficultés rencontrées par tous les acteurs pour identifier et prendre en charge les jeunes sortis prématurément du système scolaire, l’article L. 313-7 du code de l’Éducation fait désormais obligation à chaque établissement d’enseignement du second degré, y compris les établissements privés sous contrat et ceux de l’enseignement agricole, et à chaque centre de formation d’apprentis ou section d’apprentissage de procéder au repérage des jeunes sortis sans avoir acquis un niveau de diplôme minimal. Une application informatique est prévue pour ce suivi. « La loi organise à partir des structures de formation initiale le transfert des informations concernant les jeunes qui ont décroché du système de formation initiale sans avoir acquis un niveau de diplôme minimal vers les « personnes et organismes désignés par le représentant de l’État dans le département ainsi qu’à la mission locale pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes. ». »
La classe
Lorsque la science rattrape la fiction à la Cité des Sciences
Physique, biologie, histoire, littérature, réflexions sur la société … il y en a pour tous les goûts dans cette exposition de la Cité des sciences que le Café a visitée pour vous en compagnie d’Evelyne Hiard, l’un de ses commissaires.
Construite sur 2 plateaux, « Traverser l’espace et le temps » et « Imaginer d’autres sociétés », l’exposition, qui occupe 1600 m2, poursuit et élargit les thématiques déjà abordées du croisement entre la science et la fiction de l’exposition Star Wars d’il y a 4 ans. Réalisée en collaboration avec la BnF et bénéficiant du prêt de nombreux objets de la collection d’Arnaud Grunberg, président de ScienceFiction.Archive.com, l’exposition joue sur l’alliance entre objets, documents, vidéos et animations multimedia et une excellente mise en scène pour offrir au visiteur « une balade immersive » dans les interactions science et fiction.
Lisez la suite du reportage du Café
Quand le slam rend solidaire : Dernier jour d’inscription
Lancée par la JPA (Jeunesse au plein air), l’opération « Slam rend solidaire » s’adresse aux collégiens et aux écoliers du cycle3. Elle est proposée par La JPA pour amener les enfants à réfléchir sur les notions de solidarité et de citoyenneté. Les professeurs sont invités à écrire des slams d’expression française avec son groupe d’élèves en respectant les contraintes suivantes : les élèves du groupe pourront écrire le slam seul ou en équipe (maximum 5); les slams devront aborder un ou plusieurs des thèmes suivants : la solidarité, la citoyenneté, les vacances ou les loisirs. Les élèves devront travailler la mise en scène des slams et enregistrer le slam sur support vidéo.
En septembre dernier, Grand Corps Malade confiait au Café : « Je reçois des centaines de témoignages de profs de français qui me disent qu’ils utilisent le Slam pour intéresser les élèves à la pratique de la langue : ils étudient des textes, organisent des ateliers d’écriture poétique, des spectacles… Et leurs élèves s’aperçoivent que le travail sur la langue, l’écriture est aussi quelque chose de vivant et de ludique, qu’ils peuvent se l’approprier, et cela les rapproche de la littérature. «
la ligue de slam s’invite a la culture
Etablissement partenaire
Les champs disciplinaires interrogés par une conférence de consensus
Organisée par l’IUFM de Créteil, le 9 février, la 7ème conférence de consensus opposera et rassemblera des enseignants-chercheurs sur la thématique « Épistémologie, savoirs et champs disciplinaires ».
Le principe de la conférence de consensus consiste à exprimer le dissensus qui se fait jour au sein d’une communauté scientifique à propos d’une question controversée et à tendre vers la réduction de ces divergences. Un jury, réuni sous l’autorité d’un président, participe aux débats ; il assure la médiation entre la diffusion des résultats de la recherche et les prescriptions adressées aux formateurs d’enseignants. La conférence entendra notamment François Dosse (tournant pragmatique et herméneutique en histoire), JL Martinand (penser les activités éducatives en sciences et techniques), E Weider (le bilinguisme à l’école) etc.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Quel intérêt à enseigner ?
Pourquoi faudrait-il s’intéresser à ce qu’on enseigne, en quoi serait-ce un gage d’efficacité ? Professeur de Philosophie et de Sciences de l’éducation à Bruxelles, Jonathan Philippe soulève avec un brin d’impertinence l’embarrassante question de l’implication du maître dans sa « matière ». S’appuyant sur des exemples empruntés à l’enseignement supérieur, histoire des arts, interprétation, droit ou dynamique de groupe, il propose une analyse didactique de la dramatisation du cours, susceptible d’emporter l’intérêt des élèves en favorisant l’appropriation des contenus. Mais comment dramatiser un enseignement obligatoire, dont les enjeux sont en général indifférents aux élèves ?
En bon philosophe, Jonathan Philippe aime questionner les évidences : « un enseignant qui s’intéresse véritablement à sa matière est susceptible de l’enseigner mieux qu’un autre », sans doute parce qu’il saura insuffler sa passion, par un talent qui relève de la vocation plus que du métier ?
Lisez la suite du compte-rendu du Café
Une étude de l’OCDE démontre l’efficacité du pré-primaire
« C’est une évidence : l’enseignement préprimaire est bénéfique pour les élèves. Les résultats de l’enquête PISA 2009 montrent que, dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE, les élèves de 15 ans ayant suivi un enseignement préprimaire obtiennent de meilleurs résultats que les autres ». L’OCDE consacre son premier numéro de sa nouvelel revue « PISA à la loupe » à l’enseignement préprimaire qui correspond chez nous à la maternelle.
« Ainsi, l’écart de score entre les élèves ayant suivi un enseignement préprimaire pendant plus d’un an et ceux n’ayant pas du tout suivi ce type d’enseignement s’élève à 54 points sur l’échelle PISA de compréhension de l’écrit – soit plus d’une année d’études (qui équivaut à 39 points) », caclcule l’OCDE. « En Belgique, en France et en Israël, les élèves qui ont déclaré avoir suivi un enseignement préprimaire pendant plus d’un an ont obtenu un score supérieur de 100 points au moins sur l’échelle PISA de compréhension de l’écrit à celui des autres élèves ».
« De plus en plus de chercheurs s’accordent à dire que l’éducation de la petite enfance permet d’améliorer le bien-être des élèves, de poser les fondations de l’apprentissage tout au long de la vie, d’accroître l’égalité des chances dans l’éducation, de réduire la pauvreté et de faire progresser la mobilité sociale d’une génération à l’autre. Les résultats du PISA suggèrent qu’il existe une corrélation particulièrement forte entre la participation à l’enseignement préprimaire et les performances en compréhension de l’écrit à l’âge de 15 ans dans les pays qui ont mis en place des politiques pour améliorer la qualité de ce niveau d’enseignement ».
Les disciplines
Français : Culture générale en BTS
UNe note publiée au B.O. du 10 février précise les thèmes d’étude retenus pour les BTS à la session 2012. Le premier concerne le rire « Rire pour quoi faire ? ». Le second : « le sport miroir de notre société ».
Polonais au collège
Un arrêté publié au B.O. du 10 février précise le programme de polonais pourle palier 1 du collège.
Allemand : L’OFAJ invente l’enseignement de l’allemand à 3 ans
Estimant que « les toutes premières années de la vie sont décisives dans le processus d’acquisition de connaissances » et que « entre 3 et 6 ans, les enfants sont particulièrement curieux et avides d’apprendre et s’ouvrent naturellement à de nouvelles expériences », l’Office franco-allemand de la jeunesse met en place une « formation de multiplicateurs » du 17 au 20 mars à Berlin. Cette formation prépare à l’utilisation en classe de la valisette contenant les marionnettes « Tom et Lilou ». « La formation de multiplicateurs s’adresse à des professionnels du domaine de l’éducation préélémentaire disposant d´une bonne maîtrise de la langue du pays voisin ainsi que d’une expérience préalable dans le domaine de la formation « .
Sur l’apprentissage des langues à trois ans
Français : Ne dites plus « bébé médicament »
Il y a en France une « Commission générale de terminologie et de néologie » dont la tâche semble être de nettoyer nos bouches des vilains mots. Elle tient à rappeler qu’en septembre 2008 elle a recommandé l’emploi du terme « enfant donneur » à la place de « bébé médicament »…
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.