Par François Jarraud
Tous les colloques ne sont pas passionnants. Celui organisé par l’IREA, institut de recherche du SGEN-CFDT, les 3 et 4 décembre 2010 colloque sur « Le socle commun en France et ailleurs » l’a été. Notamment parce que l’IREA a fait le choix d’inviter plusieurs spécialistes ou acteurs, français et étrangers, qui ont osé la controverse. Socle commun, compétences, élèves en difficulté et pilotage éducatif ont été décryptés avec exigence.
Après avoir posé les termes du débat entre crainte du socle « minimaliste » et ambition d’un socle pour tous, le colloque a rappelé l’histoire du socle (C Lelièvre) et montré la situation dans les autre pays francophones, notamment en Suisse où les cantons tentent une harmonisation. Il a aussi donné la parole à des acteurs de terrain : IEN, formatrice, enseignants, IPR qui montrent à quel point son ancrage est délicat.
Une dernière table-ronde mettait en débat des acteurs partant de « camps » différents, notamment le député UMP J Grosperrin, auteur d’un rapport sur le collège. Il revenait à T Cardt, secrétaire général du Sgen Cfdt de poser la question finale. » Il faut se demander comment les collègues se mettent en mouvement sans formation ni accompagnement, avec des contradictions entre les programmes et le socle. La révolution mentale ne se décrète pas à coup de circulaire, et la confiance réciproque entre les enseignants et la société est conditionnée au fait d’arrêter de faire semblant : tant que le socle commun se réduira à un document à remplir tout en maintenant le Brevet, sans vouloir choisir, on n’avancera pas ». Bien dit ?
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