Réforme du lycée : Où en est-on ?…
Quels intérêts sert le rapport sur les rythmes scolaires ?. »
Malaise au CSE l Le Snuipp lance un Guide des retraites l Stagiaires du second degré attachés temporaires de recherche ou d’enseignement dans le supérieur l Refalo : Le Snuipp prêche la clémence l Une intersyndicale se félicite du reclassement des infirmières l Angleterre : La nouvelle politique prioritaire suscite l’incrédulité.
Orientation : Le concours « Je filme le métier qui me plait » l La FCPE en faveur des COP.
Collèges : Baisse sensible des résultats l Chercheurs en herbe l Un comparatif des logiciels anti-plagiat !.
Quel avenir pour les sciences de l’éducation ? l Rencontres Maternelle du GFEN…
Géo : Le redécoupage électoral du Tarn l Les impacts économiques du Grenelle de l’environnement l S.E.S. : Performances économiques et progrès social après Stiglitz.
Le fait du jour
Réforme du lycée : Où en est-on ?
A la fin du premier trimestre de son application, il est sans doute un peu anticipé pour faire un bilan valable de la réforme de la classe de seconde. Pourtant certains l’ont fait. D’un coté le ministre a proclamé sa satisfaction lors du « bilan d’étape » le 2 décembre. D’un autre coté, les listes de discussion des enseignants bruissent de multiples réactions sur ces premiers jours du nouveau lycée. Enfin certaines associations d’enseignants, l’Apses par exemple, tentent aussi une évaluation sous un angle professionnel.
C’est sur le terrain pédagogique que le Café a situé son questionnement. Le questionnaire ne demande que quelques minutes. Il est réservé aux enseignants et personnel éducatif (y compris proviseur) qui interviennent en classe de seconde. Comment s’organisent les nouveaux dispositifs ? Trouvez vous que la réforme facilite l’orientation des élèves ? Qu’elle les aide à s’adapter au lycée ? L’accompagnement personnalisé aide-t-il à comprendre le lycée ? A améliorer son niveau ?
Nous invitons les lecteurs du Café à nous aider à y voir clair dans cette réforme. Le questionnaire est ouvert aux utilisateurs enregistrés du site du Café. L’enregistrement est ouvert gratuitement à tous les lecteurs.
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Quels intérêts sert le rapport sur les rythmes scolaires ?
Alors que la commission des affaires culturelles de l’Assemblée émettra mercredi 15 décembre son avis officiel sur la réforme des rythmes scolaires, son rapport a été publié par l’Assemblée nationale. Il va bien au-delà de la question des rythmes pour aborder les services des enseignants, leur annualisation, la réforme des programmes.
« Nous avons très vite constaté qu’une réforme des rythmes de vie scolaire, quelle qu’elle soit, aurait des répercussions profondes sur les méthodes d’enseignement et les missions des enseignants eux-mêmes ». C’est à une remise à plat des écoles, des collèges et des lycées que conduit le rapport de Xavier Breton et Yves Durand sur les rythmes scolaires, réalisé pour la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Il passe en revue la réorganisation du temps scolaire mais aussi des « questions connexes » comme la régulation des politiques éducatives, la redéfinition du service des enseignants, le statut de l’école et l’organisation des vacances d’été. Même si les rapporteurs n’ont pas édicté des recommandations claires, préférant offrir un rapport très documenté sur ces questions, des mesures se détachent clairement de ce rapport. Et certaines ne peuvent pas être prises dans l’urgence que semblent préférer les auteurs.
Des rythmes scolaires mis aux standards européens. « La France se caractérise en effet par un nombre très faible de jours d’école (144 contre 187 pour la moyenne de l’OCDE) et des journées de six heures bien remplies, beaucoup trop remplies. Il faudrait donc réduire la durée de la journée scolaire en fixant un plafond quotidien horaire », écrivent les rapporteurs, ce qui revient à dire qu’ils souhaitent non seulement augmenter le nombre de jours travaillés dans la semaine mais aussi le nombre de semaines.
Au primaire, ils préconisent la semaine de 5 jours, en pesant le pour et le contre des cours le mercredi ou le samedi. Le mercredi pose la question du catéchisme. Le samedi rencontre l’hostilité conjointe de l’Union professionnel artisanale (c’est un jour de chiffre d’affaire important) et des syndicats d’enseignants. Une seule chose est certaine pour eux « la semaine de quatre jours devrait être purement et simplement interdite ». Le statut du directeur d’école serait aussi à revoir, estiment les rapporteurs, pour aller dans le sens du « leader » préconisé par le rue de Grenelle.
Secondaire : alléger les disciplines jusqu’à leur évaporation. Dans le secondaire, le volume horaire est trop lourd. Les solutions qu’ils envisagent c’est de donner plus de « souplesse » en fixant des maxima horaires mais pas de minima… « Il serait souhaitable de réduire le temps de cours magistral, de développer les enseignements pluridisciplinaires et de repenser les temps pédagogiques et les séquences d’enseignement… Tout ceci impliquerait de faire varier les formes de regroupement des élèves. Il faudrait davantage recourir aux groupes de compétence, aux ateliers d’accompagnement, aux « cours dialogués », etc. Des cours magistraux de soixante à quatre-vingts élèves pourraient être dispensés « pour l’enseignement des matières « dictées », comme l’histoire-géographie, ce qui permettrait de préparer les élèves à l’enseignement supérieur ». Les professeurs d’histoire-géo apprécieront… Par ailleurs, « la liaison entre les enseignements disciplinaires et les activités de découverte, que ce soit dans le domaine culturel et sportif ou auprès du monde de l’entreprise, devrait être repensée. L’Éducation nationale pourrait conclure à cet effet des partenariats systématiques avec les autres ministères et les collectivités locales ». Dans un langage plus directe on pourrait peut-être traduire que l’EPS, les arts plastiques et l’éducation musicale pourraient ne plus être assurées par l’éducation nationale mais relever de partenariats locaux. Ce scénario est déjà avancé avec l’expérimentation du sport l’après-midi.
Revoir le service des enseignants. « Nos travaux nous ont enfin conduits à nous intéresser aux obligations de service des enseignants », écrivent les rapporteurs. « Pour les professeurs du premier et du second degré, ces obligations pourraient être liées à la définition d’un temps de présence dans l’établissement, cette approche étant mise en oeuvre par de nombreux pays européens ». Traduisons là aussi : elles pourraient être comprises aux alentours de 35 heures hebdomadaires.
Revoir donc les champs disciplinaires. Le rapport envisage aussi de redessiner le contour des disciplines. Il y aurait moins de disciplines, les professeurs enseignant des blocs disciplinaires. « Si l’on veut faire évoluer les rythmes scolaires dans la journée, si l’on veut personnaliser et individualiser la pédagogie, on est obligé de concevoir différemment les emplois du temps et de revoir les champs disciplinaires. Quel avantage y a-t-il en effet à maintenir les enseignements « spécialisés » par champ disciplinaire tels que nous les connaissons aujourd’hui ? »
Comment diminuer les vacances sans toucher les activités touristiques ? « Les vacances d’été pourraient être raccourcies de deux ou trois semaines » disent-ils. Réduire la durée des vacances d’été leur semble nécessaire. Mais ils redoutent… l ‘impact sur les activités touristiques. La solution est là aussi du coté de la « souplesse ». « Une chose est sûre. D’un côté, la « centralisation » de la gestion du temps scolaire depuis la rue de Grenelle ne permet pas aux équipes de s’adapter aux besoins de leurs élèves. De l’autre, une décentralisation totale n’est pas souhaitable, car l’éducation doit rester dans un cadre national ». On aurait ainsi des dates de congés différentes selon les régions, étalées sur les périodes des anciennes vacances.
Des recommandations qui accéléreraient le désengagement de l’Etat. Le rapport aborde des questions tout à fait légitimes. Il est nécessaire d’alléger la semaine de cours. Il faut recentrer l’école sur le travail de l’élève et non sur la transmission par le maitre et créer des moments d’étude silencieuse. Il est indispensable de revenir à 5 jours au primaire et de prendre en compte les recommandations des chronobiologistes. Mais on voit bien comment l’application de ce rapport, dans le moment particulier où nous sommes de retrait de l’Etat, sert une autre cause. La lecture du rapport pourrait donner à penser que les arguments pédagogiques, fort sérieux, ne sont utilisés que pour faire passer l’arsenal de réformes que la RGPP a souhaité dès ses débuts. Il permettra de céder de vastes pans de l’éducation nationale. On dégagera ainsi des économies en reportant la charge éducative sur les familles et les collectivités locales qui pourront les porter. Est-ce l’intérêt de tous les élèves ?
Et les profs ? Les rapporteurs, l’un de la majorité, l’autre de l’opposition, ont ainsi pensé à tout : les achats du samedi, les stations de sports d’hiver, les retombées financières sur les communes, les futures épreuves du bac, et encore de nombreux faits que le lecteur découvrira dans le rapport. Il n’y a qu’un seul oubli. Un détail. Une broutille. Trois fois rien : le salaire des enseignants. Pourtant « l’assouplissement » qu’ils préconisent avec des minima éducatifs, la suppression des barrières disciplinaires, les groupes de 75 élèves à gérer, les semaines de 35 heures, la diminution d’un mois des congés, tout cela impacterait très négativement le métier d’enseignant. Ils n’ont pas imaginé que la réforme qu’ils envisagent n’est acceptable que dans le cadre d’une revalorisation puissante des salaires. Posons leur deux questions. Pourquoi faire de longues études pour accéder à un métier dévalué, des horaires et une paye d’employé ? Peut-on réformer l’éducation sur le dos des enseignants ?
Rythmes scolaires : Un débat à haut risque
Des syndicats font barrage au rapport Tabarot
Malaise au CSE
Le Conseil Supérieur de l’éducation (CSE) s’est réuni le 9 décembre pour étudier les programmes des filières technologiques STI2D, STL et STD2A, qui remplacent les STI et STL, la nouvelle épreuve anticipée d’histoire-géo en 1ère S, les programmes de français de la voie technologique et le décret sur l’avenir de l’INRP.
STI – STL : « La répartition des votes au CSE traduit un malaise certain », nous a confié le Se-Unsa après la réunion du CSE. En effet les nouveaux programmes ont surtout recueilli l’abstention des syndicats. Par exemple, le programme de physique-chimie de STL a été rejeté par 3 voix pour, 7 contre et 16 abstention. Le programme de Design de STD2A est adopté.. par 3 voix contre 1 et 22 abstentions. Quant à celui de biotechnologies en STL il recueille 5 voix pour, 5 contre et 16 abstentions. Alors allez savoir !
Pour le Se-Unsa, ces votes montrent que la réforme n’a pas été bien préparée. « Les programmes sont trop en rupture avec les anciens programmes. Il n’y a carrément plus de référence aux anciennes disciplines et les collègues, favorables pourtant au changement, ne s’y retrouvent pas ». Les syndicats craignent aussi que, malgré les promesses de l’Inspection, les formations soient insuffisantes. Et il est vrai que le budget 2011 a largement sabré dans cette ligne budgétaire.
INRP : Sur ce point les positions sont très tranchées. Les syndicats ont lu une déclaration commune (Fsu, Sgen, Unsa, Sud et Fcpe). Il y a eu 49 voix contre l’intégration de l’INRP dans l’ENS Lyon et 9 voix pour. Le CSE a appris que le musée de l’éducation (Rouen), dont le sort n’était pas fixé, intégrerait le CNDP.
L’épreuve anticipée d’histoire-géo en 1ère S a recueilli 29 voix pour et 22 contre. La majorité favorable à la réforme du lycée s’est retrouvée pour adopter cette mesure (Sgen, Se-Unsa, Fcpe, Cfdt, Unsa). S’y sont opposés la Fsu, le Snalc, Sud et FO. L’épreuve aura bien lieu selon les modalités présentées par L’Expresso du 2 décembre.
Le français en voie technologique. Finalement le CSE s’est séparé sur l’ambiguité du départ. Le programme de français de la voie technologique a recueilli 10 voix pour, 10 contre et 23 abstentions au terme d’un débat de fond sur le lien entre la voie technologique et la voie générale. Faut-il encourager une culture commune et donc des programmes assez similaires ou au contraire développer des voix spécifiques avec un programme de français en lien avec els enseignements technologiques ? A cette interrogation s’ajoutait les inquiétudes sur les moyens de la rentrée.
Sur Eduscol les séries STI STL
La réforme STI STL est mal partie
L’histoire-géo monopolise le débat sur la réforme du lycée
Le Snuipp lance un Guide des retraites
Bien que « pour le SNUipp, le dossier des retraites n’est pas clos » et « parce que les enseignants des écoles, comme tous les salariés seront vraisemblablement confrontés à cette réforme dans les mois à venir », le SNUipp a réalisé un guide sur les retraites à destination des enseignants des écoles.
Le guide présente la nouvelle loi, les droits à partir en retraite et le nouveau calcul de la pension. Il reprend les principaux points de la loi : hausse des prélèvements de 7,85 à 10,55%, âge légal de départ à 62 ans (pour les fonctionnaires nés après 1955), etc. Il permet aussi de calculer précisément le montant de sa pension. Des tableaux montrent précisément l’évolution du dispositif et répond à bien des questions. Le guide sera envoyé à tous les syndiqués et dans toute les écoles. Il est déjà disponible sur Internet.
Stagiaires du second degré attachés temporaires de recherche ou d’enseignement dans le supérieur
» Les professeurs agrégés de l’enseignement du second degré stagiaires, les professeurs certifiés stagiaires, les professeurs d’éducation physique et sportive stagiaires, les professeurs de lycée professionnel stagiaires et les professeurs des écoles stagiaires peuvent bénéficier sur leur demande d’un congé sans traitement pour exercer les fonctions d’attaché temporaire d’enseignement et de recherche ou celles de doctorant contractuel« . Un décret publié au Journal Officiel fixe les conditions de ces fonctions. Il précise que « les professeurs stagiaires qui ont obtenu un congé sans traitement pour exercer les fonctions de moniteur de l’enseignement supérieur antérieurement à la publication du présent décret en conservent le bénéfice pour la durée de leur engagement restant à courir ».
Refalo : Le Snuipp prêche la clémence
Le Snuipp demande la levée des sanctions contre Alain Refalo, un enseignant « désobéisseur » sanctionné par l’inspecteur d’académie contre l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat.
« Pourtant, notre collègue, qui a agi dans un contexte de large contestation des réformes, en accord avec les parents d’élèves et avec le souci de prendre en compte tous les élèves dans leur diversité, a organisé l’Aide personnalisée pour toute la classe par demi-groupes, modalité aujourd’hui reconnue pertinente, notamment par le récent rapport parlementaire sur les rythmes », explique le Snuipp. « Le SNUipp demande que l’administration choisisse la voie de l’apaisement en respectant les recommandations du CSFPE et ne s’obstine pas contre Alain Refalo ».
Finissons-en avec les procès en sorcellerie pédagogique
Une intersyndicale se félicite du reclassement des infirmières
« A l’issue de l’audience du 9 décembre au MEN, l’intersyndicale SNICS-FSU et SNIES UNSA Education prend acte du courrier du Ministre de l’Education Nationale à son homologue de la Fonction publique le 8 décembre, considérant comme une priorité la mise en œuvre du classement en catégorie A des infirmières de l’EN. La profession attend désormais du Ministre un calendrier rapide et des modalités d’intégration de la catégorie A pour tou(te)s les infirmier(e)s du système éducatif. »
Angleterre : La nouvelle politique prioritaire suscite l’incrédulité
Est-ce déshabiller Pierre pour habiller Paul ? Le 12 décembre, le gouvernement britannique a annoncé une prime spéciale de 430 livres (515 €) pour chaque élève de famille défavorisée. Cette prime sera versée à chaque école qui pourra l’utiliser comme elle le souhaite, par exemple diminuer la taille des classes. Accueillie d’abord positivement, cette mesure a ensuite été mise en doute quand l’opposition travailliste a fait remarquer que les 625 millions de £ correspondant à cette dépense étaient simplement transvasés à l’intérieur du budget prévu pour les écoles. Ces dernières ne verraient pas de modification importante de leur budget. Le principal apport gouvernemental c’est le gel des salaires des esneignants…
Orientation : Le concours « Je filme le métier qui me plait »
Ouvert aux collégiens et lycéens, le concours « Je filme le métier qui me plait » est ouvert jusqu’au 20 décembre.
Organisé par Euro-France Médias, une société de production et d’édition audiovisuelle, en partenariat avec de nombreux acteurs (UIMM, CGPME, Onisep, France Télévisions, Codice etc.), le concours est ouvert aux collégiens et lycéens. Il s’agit de les sensibiliser aux représentations des métiers et du monde du travail. Sous le contrôle d’un enseignant, ils doivent restituer leur découverte d’un métier sous forme d’uen vidéo de 3 minutes. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 20 décembre. Les clips sont attendus le 31 mars.
La FCPE en faveur des COP
« Il est indispensable que les élèves continuent à bénéficier dans les établissements de l’intervention de conseillers d’orientation et que ceux-ci soient réellement accessibles dans des lieux d’accueil de proximité. » Cette prise de position de la Fcpe s’oppose à la création de » lieux uniques d’accueil », regroupant l’ensemble des services publics d’orientation tout au long de la vie, envisagée dans un projet d’arrêté.
La classe
Collèges : Baisse sensible des résultats
Venant après la publication du rapport PISA, qui concerne des jeunes de 15 ans, l’évaluation CEDRE réalisée par le ministère en confirme les résultats. Le nombre d’élèves en échec scolaire augmente et particulièrement dans l’éducation prioritaire.
« Le score moyen des élèves baisse de manière significative entre 2003 et 2009 », écrit la DEPP (division de l’évaluation du ministère). « Cette baisse se traduit par une augmentation de la proportion des élèves les plus faibles (de 15 % à 17,9 %) et par une diminution de la proportion des élèves les plus performants (de 10 % à 7,1 %). Cette tendance touche particulièrement le secteur de l’éducation prioritaire : près d’un tiers des élèves scolarisés dans les collèges de l’éducation prioritaire font partie des groupes les moins performants en 2009, contre un quart il y a six ans ».
Le rapport confirme les résultats de PISA sur l’écart croissant entre filles et garçons (au détriment de ces derniers) ainsi qu’entre autochtones et jeunes issus de l’immigration.
Chercheurs en herbe
Organisé par le CRDP de Lorraine, ce concours s’adresse aux écoliers et collégiens. Il leur demande de réaliser un film vidéo à caractère scientifique d’une durée de 4 minutes, réalisé en classe. Les inscriptions sont acceptées jusqu’au 31 janvier 2011. Le site offre des exemples de sréalisations des années précédentes
Un comparatif des logiciels anti-plagiat
Réalisé par l’université de Pau, ce comparatif concerne des logiciels utilisés principalement en université. Mais ce type d’outil est appelé à pénétrer dans l’enseignement scolaire. « Avec l’essor du Web, la production et la diffusion de documents se sont développées de manière exponentielle. La pratique du Copier/Coller se standardise sans pour autant faire référence aux auteurs. Il existe même des sites payants qui proposent leurs services de rédaction de documents. Ce sont des sites frauduleux qui fournissent des travaux toutes disciplines confondues. Le Copier/Coller devient un jeu d’enfants et les fraudeurs sont nombreux », notent les auteurs.
Ils se livrent à une comparaison précise des outils et arrivent à une conclusion. « Pour un usage ponctuel, les moteurs de recherche Copyscape et Article Checker peuvent convenir. Ils sont gratuits mais le principal inconvénient, c’est qu’ils ne prennent en charge que des productions diffusées sur Internet ou des formats uniques de type TXT. Si l’on veut une solution plus fiable, polyvalente (qui prend tout type de format) et intuitive, celle-ci aura un coût non négligeable. Nous retiendrons parmi les solutions payantes, Euphorus pour son partenariat avec Dokeos, le LMS1 de notre université et sur le fait que ce logiciel fonctionne avec sa propre base de données. Compilatio et Urkund paraissent être des produits d’excellente qualité et utilisés dans de nombreuses universités ».
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La recherche
Quel avenir pour les sciences de l’éducation ?
Samedi 11 décembre, l’Association des Enseignants et Chercheurs en Sciences de l’Education tenait congrès à Paris. C’était l’occasion pour les chercheurs de s’interroger sur leur place dans un paysage universitaire en recomposition et donc sur leur identité.
« Pisa nous montre que les résultats de nos élèves en sciences sont médiocres, malgré l’avancée de nos recherches en didactique des sciences. Sans doute avons-nous à traiter de nouvelles questions pour comprendre pourquoi nous n’arrivons pas à donner une culture scientifique de base à tous ». Joël Lebeaume (EBS Cachan) pose d’emblée la question de l’utilité des sciences de l’éducation. Entre disparition des IUFM, effondrement de la formation professionnelle des enseignants et recomposition des universités, les sciences de l’éducation doivent défendre leur pré carré. « Dans les années 80, nous nous sentions fragiles et menacés. » affirme Michèle Guigue. Aujourd’hui « notre pouvoir est limité, mais nous pouvons créer des carrefours entre disciplines, filières de formation et institutions en tensions. Encore faut-il que nous sachions mieux ce que nous avons en commun ». L’AECSE fêtait ses 40 ans. Un moment pour regarder en arrière, réfléchir à l’avenir. La crise de la quarantaine ?
Rencontres Maternelle du GFEN
Pour « relever le défi de la culture pour tous », Le GFEN organise le 29 janvier 2011 à Paris des Rencontres maternelles. « Entrer à l’école maternelle c’est s’engager dans une aventure où chacun va construire son chemin singulier », écrit le GFEN. « Mais les travaux universitaires et pédagogiques convergent pour montrer que cette aventure n’est possible qu’à certaines conditions et que l’école maternelle ne profite pas à tous de la même manière. Pourtant on sait désormais qu’il n’y a pas de fatalité à la difficulté scolaire. Quelles priorités se donner pour affirmer un projet fort de démocratisation ? Quelle conception des savoirs à transmettre dès l’école maternelle ? Quels contenus pour tous ? Quelle articulation entre contenus de savoir et modalités de transmission ? Ces questions seront au coeur des travaux des troisièmes rencontres « Pour que la maternelle fasse école » Quelle culture transmettre à l’école maternelle ? »
Les disciplines
Géo : Le redécoupage électoral du Tarn
S’agit-ikl d’un découpage « ubuesque » ? Les Cafés géographiques rendent compté d’un « café géo » animé à Albi par Gérard Buono. « La loi vient de modifier la carte électorale en vigueur depuis 1986 afin de tenir compte de l’évolution de la population et de rendre en principe la représentativité des députés plus homogène… Le Tarn est directement concerné : classé dans les départements « surreprésentés », il perd un siège de député. En passant de 4 circonscriptions à 3, la carte électorale du Tarn est bouleversée. Ce nouveau découpage électoral, qui s’appliquera aux prochaines élections législatives de 2012, est qualifié par certains de « cas ubuesque ». Or, « découper » un territoire, c’est faire de la géographie. Comment peut-on analyser les choix effectués ? Quel regard géographique peut-on porter sur la nouvelle carte électorale ? »
Lire dans les Cafés géographiques
Les impacts économiques du Grenelle de l’environnement
Le ministère des Finances consacre une étude précise aux « impacts macroéconomiques du Grenelle de l’environnement ». Selon l’étude, « à court / moyen terme, la croissance et l’emploi sont stimulés par ces investissements et par la réduction des importations de combustibles fossiles auxquelles se substitue en partie la production nationale ». Le surcroît d’activité attendu est compris entre 0,4 % et 0,5 % la première année dans tous les scénarios, pour atteindre un maximum en 2014 entre 1,6 % et 1,9 %. En 2020, les quatre scénarios conduisent à un PIB plus élevé de 0,4 % à 0,8 % par rapport au scénario de référence. Selon les scénarios, l’économie compte entre 200 000 et 250 000 emplois supplémentaires au plus fort des dix premières années. Mais tout s’inverse à partir de 2020 du fait de la hausse des prix et des impôts.
S.E.S. : Performances économiques et progrès social après Stiglitz
Comment mesurer le progrès économique et social ? L’INSEE publie les recommandations et les contributions de la statistique publique française au rapport présenté par la commission internationale présidée par Joseph Stiglitz, avec Amartya Sen comme conseiller et Jean-Paul Fitoussi comme coordinateur.
L’Insee présente des contributions sur le patrimoine des ménages, les niveaux de vie, les hauts revenus, la pauvreté des immigrés, les inégalités, la mesure dela qualité de la vie, le capital social, le développement durable etc.
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