La violence scolaire en France et aux Etats-Unis …
Réseaux sociaux : entre craintes et réalités pédagogiques
L’enquête sur le web 2 révélée demain l Ceinture à double cran pour les profs l Notes au primaire : Le Sgen soutient l’Afev l Le Se-Unsa clairement contre le programme CLAIR l Les syndicats du privé contre les suppressions de postes l La Seine-Saint-Denis prépare ses Rencontres l Les adversaires de Base élèves écrivent aux maires l Afrique : Vers une accélération des réformes éducatives ?
L’orientation au Salon de l’éducation l Le RDV des jeunes du 2 au 4 décembre.
Comment l’origine sociale influe sur les sanctions disciplinaires l Tice et conférences à Educatice l La didactique s’invite demain au Café de pédagogie vivante.
Le Téléthon au lycée…
« L’éducation nouvelle 1930-1970 » : Retour sur une utopie pédagogique …
Citoyen Junior…
Les musulmans discriminés dans leur salaire l Les seniors ; un nouvel acteur des solidarités intergénérationnelles l D’où vient la dinde de Noël ?
Le fait du jour
La violence scolaire en France et aux Etats-Unis
Il y a des rapprochements qui, pour être le fait du hasard, apparaissent inévitables. Le hasard veut que le ministère de l’éducation nationale publie, un peu en avance, les résultats de l’enquête SIVIS sur les incidents recensés dans les établissements. Et que cela tombe, jour pour jour, au moment où le National Center for Education Statisitics américain diffuse son propre rapport annuel.
En France, l’enquête SIVIS montre une stabilisation de la violence scolaire. Le nombre d’incidents stagne à une moyenne de 11,2 pour 1000 élèves pour l’ensemble du secondaire, 12 en collège, 4 en lycée général et polyvalent et 17 en L.P. Ces taux n’ont qu’un intérêt relatif car la moitié des incidents ont lieu dans 10% des établissements. Inversement la moitié des établissements ne déclarent aucun incident.
Quelle évolution dans les types d’incidents ? Les violences verbales représentent 38% des faits enregistrés , contre 30% pour les violences physiques, en assez forte baisse. Les vols et les dommages aux locaux représentent 14% des incidents. Le racket 3%. A noter que les violences verbales sont nettement plus fréquentes en LP que les violences physiques. C’est le contraire au collège et en lycée général. Il n’y a pas d’augmentation des violences des garçons sur les filles. Assez significativement, Sivis comptabilise 53% de personnels parmi les victimes et 45% seulement chez les élèves.
Aux Etats-Unis, l’enquête fédérale enregistre 43 incidents pour 1000 élèves dans le secondaire. 15 pour 1000 ont été déclarés à la police. Et d’une façon générale, l’évolution des incidents est à la baisse. En 2007 le pays déclarait 57 incident pour 1000. L’équipement sécuritaire des établissements a beaucoup augmenté. 19% des établissements avaient des caméras en 2000, ils sont maintenant 55%. 10% des élèves sont inscrits dans un établissement disposant d’un détecteur de métaux. Voilà pour la comparaison !
Car ce qui distingue les deux enquêtes, ce ne sont pas les taux mais la méthode. En effet, l’enquête américaine repose pour l’essentiel sur les déclarations des victimes et non sur un enregistrement administratif. Du coup, bien des faits qui restent dans l’ombre en France sont mis au grand jour. Un exemple ? Un quart des écoles disent que des élèves sont harcelés (bullied). Mais un tiers des élèves (ce n’est pas la même chose !) disent en être victimes. Un tiers aussi des lycéens disent s’être battu dans les derniers mois. 5% des élèves ont peur dans l’école. Ce taux monte à 9% chez les « noirs ». On attend donc les résultats de la grande enquête de victimation qu’Eric Debarbieux a demandé lors des Etats-généraux de la sécurité à l’école et qui complèterait celle qui est étudiée plus bas.
La Note d’informateion de la Depp
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Réseaux sociaux : entre craintes et réalités pédagogiques
Le web 2.0 fait jaser et il y a fort à parier qu’il sera question de lui dans les allées d’educatice de lui et surtout des réseaux sociaux. Le web 2.0 ne date pas d’hier, longtemps colonisé par les blogs, il est maintenant façonné par twitter, facebook, ces mondes d’amitié, de compagnonnage virtuels où chacun tisse sa toile à partir de ses centres d’intérêts et des facettes de sa personnalité que l’on dévoile de son propre gré ou à son insu.
L’émergence de l’intime dans la relation numérique, avec des quasi anonymes est peut être ce qui est susceptible de déclencher réticence et incompréhension. A leur première floraison, les blogs suscitaient bien des suspicions, accusés de n’être que des journaux intimes pour des ados plus à l’aise avec un clavier réducteur de syntaxe qu’avec un stylo respectueux de l’orthographe. Depuis, les blogs sont devenus de véritables outils de communication, vecteurs d’une expression foisonnante pour des thèmes variés et se sont progressivement imposés comme des supports d’activités pédagogiques. En sera t’-il de même pour les réseaux sociaux ? La nouveauté des outils amène de nouvelles interrogations et en premier lieu celle de l’identité numérique. Surexposée médiatiquement, la question mérite un traitement de faveur par les dimensions qu’elle visite : sphère publique / sphère privée, propriété de ses données, de sa propre image ; s’exposer même en 140 caractères comporte des risques que la spontanéité ne maitrise pas toujours.
Autre question : les réseaux sociaux sont ils un effet de mode, un monde parallèle, habité par des geeks, des familiers des codes et des férus de technologies, I phone ou blackberry dans la main ? Faut il forcément en être pour exister socialement ? Faut il absolument ne pas en être pour garder la tête froide et ne pas laisser la techno-communication envahir sa vie ? Le monde de l’école nous fournit quelques réponses à ces questions. S’interroger sur l’identité numérique, sur les bons usages dans la communication en ligne, les bonnes pratiques sur le net, relance l’intérêt d’une éducation aux médias. En s’attardant sur les dangers numériques, un détour s’impose vers les fondamentaux du savoir-être, vers l’image que l’on souhaite donner de soi, vers ce qui peut s’échanger, se donner, se dire vers la notion même d’intime et de publique. La communication en mode web 2.0 s’évade de la dimension verticale en favorisant des échanges hors d’un cadre trop formalisé, une prise de parole et une expression qui n’émergerait pas dans le schéma classique de la relation pédagogique au sein de la classe.
Des enseignants sont déjà allés explorer ces voies d’apprentissage qui redonne toute leur place aux acquisitions informelles et à la production collective parfois hors les murs de la classe. Le Café Pédagogique relaie ces expériences. Le forum des enseignants de Dax a été l’occasion de reconnaitre l’émergence de ces pratiques. Mais au-delà, il nous a paru intéressant de d’interroger nos lecteurs sur leurs relations avec le web 2.0 et les réseaux sociaux. Au cours de ces dernières semaines, un questionnaire a été diffusé pour établir une photographie des « profs et du web 2.0 ». Près de 520 réponses ont été reçues et analysées. Les résultats de l’enquête seront communiqués mercredi à Educatice avec à côté des chiffres, des constats et des interrogations collectés auprès des profs.
Alors en être ou n’en être pas ? Les réseaux sociaux ont-ils un avenir dans l’école ? Ceci est affaire de pédagogie car, première leçon de l’enquête les usages des réseaux sociaux sont souvent motivés par un projet. Ceci est aussi affaire institutionnelle. Les réseaux sociaux sont ils les bienvenus dans l’école ? A l’heure des ent très structurés, le développement des usages du web 2.0 est affaire de volonté politique pour desserrer l’étau des filtres et orner le mur virtuel de l’école de tags et de tweets.
Monique Royer
L’enquête sur le web 2 révélée demain
Le web 2 est-il déjà entré dans les habitudes des profs ? Vous avez été plus de 500 à participer à l’enquête du Café pédagogique. Nous en révélerons les résultats, plutôt surprenants, mercredi avec la publication en ligne du Café mensuel de novembre et lors de la conférence sur les réseaux sociaux animée par le Café au salon Educatice, mercredi 24 novembre à 9h30.
Venez nous retrouver au Salon dans les conférences du Café et sur notre stand B33, Hall 7.3.
Le blog ouvert par le Café sur le salon Educatec Educatice
Ceinture à double cran pour les profs
« Au moment où le ministère de l’Éducation nationale prétend en avoir fini avec la revalorisation des enseignants malgré les engagements présidentiels, ces chiffres sont édifiants. Malmenés par rapport à leurs collègues européens, les enseignants le sont tout autant en comparaison des autres cadres français ». Le Se-Unsa publie le salaire moyen des enseignants (2364 €) qu’il compare à celui des autres cadres. L’écart est significatif : 52% avec un cadre du privé, 55% avec ceux de l’Etat, 70% avec les cadres hospitaliers. « On mesure l’injustice » souligne le Se-Unsa évoque le sentiment de déclassement.
Notes au primaire : Le Sgen soutient l’Afev
» Oui, il est nécessaire d’évaluer les élèves, pas pour les comparer entre eux, mais pour savoir où chacun en est dans l’acquisition des compétences », écrit le Sgen Cfdt. Le syndicat décide de soutenir l’appel initié par l’AFEV « Pour la suppression des notes à l’école élémentaire ».
« Les évaluations nationales, mises en place depuis 2 ans, en CM2 et CE1, conçues plus comme des bilans de fin de cycle que comme des outils pour les enseignants au service des apprentissages des élèves, classent trop souvent entre elles les écoles et renforcent encore la compétition entre élèves », pour suit le Sgen. « Il faut aussi en tirer les conséquences pour l’organisation de l’école et permettre que chaque élève puisse apprendre à son rythme, sans stigmatisation. Il faut que l’école soit organisée pour tenir compte du rythme d’acquisition des compétences et du niveau des élèves. Il faut que les enseignants aient les moyens de travailler en équipe pour mettre en place des dispositifs qui favorisent la réussite de tous. »
La Journée du refus de l’échec scolaire
Le Se-Unsa clairement contre le programme CLAIR
« Le programme CLAIR qui expérimente la dérégulation en matière de gestion des personnels ne peut constituer une base sur laquelle reconstruire l’éducation prioritaire ». Dans une lettre adressée à Luc Chatel le 22 novembre, Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, liste ce qu’il juge inacceptable dans le programme CLAIR, un dispositif appelé à remplacer l’enseignement prioritaire.
Il évoque le profilage des postes annoncé pour la rentrée et qui pousserait hors de leur établissement de nombreux enseignants. « Le statut des enseignants doit être respecté et aucun titulaire ne doit être conduit à demander une mutation contre son gré ». Le Se-Unsa demande également un cadrage des mission du préfet des études. Ces questions avaient déjà été soulevées par le Se-Unsa début septembre.
Les syndicats du privé contre les suppressions de postes
« Les classes sont surchargées, les exigences des programmes sont inadaptées, nous prendrons juste quelques exemples : l’accompagnement personnalisé en classe entière, les classes non dédoublées en laboratoire, l’apprentissage de la lecture avec 32 élèves ». Les syndicats du privé (Fep Cfdt, Spelc, Cftc) de Bretagne protestent contre la suppression de 250 à 300 postes à la rentrée prochaine. Ils manifestent leur mécontentement vis à vis de l’éducation nationale, mais aussi du secrétariat national de l’enseignement catholique qui « propose des mesures « alternatives » qui auront pour conséquence de dégrader les conditions d’exercice de l’enseignement ».
Suppressions de postes : Les questions de l’enseignement catholique
La Seine-Saint-Denis prépare ses Rencontres
Un an après les Rencontres 2009, et quelques jours après l’annonce d’un plan massif de soutien à l’éducation, le conseil général de Seine-Saint-Denis organise le 4 décembre des « Rencontres des actuers de l’éducation « . « Alors que le collège fait l’objet de nombreux rapports et critiques, il faut maintenant aller de l’avant et dessiner le collège de demain », affirme Claude Bartolone.
Au programme de ces Rencontres, une table ronde sur le collège, avec notamment Eric Debarbieux, et des ateliers sur la pause méridienne, le numérique et le collège et son environnement.
La Seine Saint-Denis lance un plan collège
Les adversaires de Base élèves écrivent aux maires
Ils entendent bien utiliser la grande réunion des maires de FRance qui s’ouvre à la Porte de Versailles à Paris. Le Collectif national de résistance à Base élèves, le fichier national des écoliers, écrit aux maires pour leur demander de refuser ce fichier. « Le CNRBE appelle tous les maires de France, à débattre de ce sujet qui dépasse la simple gestion; à ne pas se compromettre en mettant le doigt dans un système incontrôlable qui permet le profilage et la catégorisation des enfants et de la population ou d’imposer des dispositifs hors de tout débat citoyen ; et à continuer à oeuvrer pour le respect des libertés individuelles et collectives, garantes de la démocratie. L’avenir de la jeunesse dépendra pour beaucoup des choix que feront les maires ».
Afrique : Vers une accélération des réformes éducatives ?
En marge de la Conférence des ministres de l’éducation des pays ayant le français en partage, à Dakar, le comité scientifique de la Conférence a demandé une accélération des réformes, signale l’APS. Il s’agit à la fois d’éradiquer le redoublement, de soutenir l’intégration des TIC, d’améliorer le sort des enseignants.
L’orientation au Salon de l’éducation
Du 25 au 28 novembre , le Salon de l’éducation est une occasion rare pour travailler son projet d’orientation. Que l’on soit collégien ou lycéen, c’est le seul moment de l’année où sont réunis presque toutes les filières de formation.
Ainsi l’espace Onisep permet de découvrir des formations et des métiers, de s’entretenir avec des conseillers d’orientation-psychologues qui reçoivent en entretien personnalisé.
Afin d’aider efficacement les jeunes et leur famille à s’informer sur toutes les spécialités de l’enseignement supérieur et leurs différentes filières (filières universitaires ou en alternance, DUT, BTS, classes prépas, admissions parallèles, formations spécialisées dans les lycées, les grandes écoles …), le Salon de l’Etudiant met en scène plusieurs secteurs qui réunissent quelque six cents exposants : les universités, les écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs, les formations internationales, les formations en alternance, les formations artistiques, les formations en communication, les formations médicales, sociales et paramédicales, les BTS et autres formations supérieures Bac+2/Bac+3.
Le RDV des jeunes du 2 au 4 décembre
Sur le thème : « ENSEMBLE : Prévenir et prévoir la Société de Demain », la 5ème édition du RDV des Jeunes, entièrement consacré aux 11/18 ans, se tiendra les 2/3/4 décembre 2010 à Paris.
L’événement souhaite faire participer collégiens, lycéens, parents et enseignants, institutionnels et professionnels à cette » tribune sociétale unique en France ». Le RDV des Jeunes proposera aux adolescents, à travers un parcours ludo-pédagogique, d’échanger et de partager sur les sujets essentiels liés à leurs univers (santé, sport, NTIC, citoyenneté, égalité des chances, environnement, estime de soi, culture,…) avec les acteurs du monde public, privé et associatif (éducateurs, jeunes entrepreneurs, athlètes…). L’événement est soutenu par la région Ile-de-France, l’Acsé, l’UNaf etc.
La classe
Comment l’origine sociale influe sur les sanctions disciplinaires
Les élèves sont-ils égaux devant les sanctions disciplinaires ? Non affirment Eric Debarbieux et Georges Fotinos, dans une étude sur la violence et le climat scolaire que Libération publie.
« Nos résultats enfin permettent de mesurer les écarts sociaux existant en ce qui concerne le signalement et le traitement de la « violence à l’école » : même si les variables sociales paraissent relativement peu corrélées à la victimation directe des personnels de direction, il n’en reste pas moins que les signalements que ceux-ci sont amenés à faire sont largement fonction des variables sociodémographiques des établissements où ils exercent : un directeur d’un établissement situé en « réseau ambition réussite » signale près de trois fois plus de faits de violence qu’un autre. Il organise deux à trois fois plus de conseils de discipline et les élèves de son établissement courent en moyenne trois fois plus de risque d’être exclus temporairement et deux à trois fois plus de risque d’être exclus définitivement. Plus les données sociales sont lourdes plus les chefs d’établissement perçoivent un niveau de violence plus élevé et plus le recours à l‘exclusion est fréquent », notent E Debarbieux et G Fotinos. Mais ils nuancent. « Il n’est pas ici question de dire que l’école « fabrique » forcément cette inégalité, mais elle participe par le recours ciblé à ce mode de régulation et d’administration à la dégradation du contrat social de certains milieux populaires avec l’école, voire à sa rupture. Il est probable que cette inégalité renforce les violences « antiscolaires » dont nos travaux précédents (Debarbieux, 1999) avaient montré le niveau préoccupant dans les milieux « sensibles ». La désaffiliation scolaire est sans doute le défi majeur posé au système éducatif français et à ses aspirations démocratiques ». Ils souhaitent donc « une évolution de la relation des enseignants à la vie pédagogique de l’établissement ».
Tice et conférences à Educatice
De 24 au 26 novembre, réseaux sociaux, communautés, jeux vidéo et manuels numériques s’invitent à Educatice. Impossible de citer toutes les conférences prévues lors de ce grand salon professionnel. Voici un simple aperçu, à compléter en vous aidant du site d’Educatice.
Mercredi 24, le salon s’ouvre sur une conférence organisée par le Café sur les réseaux sociaux en éducation. Elle est suivie d’une présentation des projets des grands constructeurs et d’une table ronde sur les jeux vidéo pour enseigner. L’après-midi, Pascal Charvet présente le webclasseur, le passeport numérique pour l’orientation de l’Onisep.
Jeudi 25, à 14h, une table ronde abordera les enjeux des ressources numériques pour le CDI, avec notamment Jean-Louis Durpaire. Au même moment, le Café animera une conférence sur le Plan numérique rural : retour d’expérience sur ce qui reste le dernier effort d’équipement piloté par l’Education nationale. A 15h45, il sera question de l’établissement du 21ème siècle avec notamment JY Capul (Dgesco) et R Fabre (ARF).
Vendredi à 9h30, la même Dgesco fera un premier bilan des manuels numériques via ENT.
Le blog ouvert par le Café sur le salon Educatec Educatice
La didactique s’invite demain au Café de pédagogie vivante
Sait-on bien de quoi on parle lorsqu’on évoque les notions de transposition, de dysfonctionnement, de dévolution, voire d’apprentissage ou d’évaluation dans le domaine des didactiques ? Comment ne pas confondre cette discipline avec la pédagogie ou la psychologie de l’éducation ? Relève-t-elle de l’épistémologie de l’enseignement ou des méthodes de développement de son efficacité ? Faut-il d’ailleurs parler de « la » didactique ou « des » didactiques, est-ce une catégorie ou une constellation de disciplines ? A toutes ces questions, le Dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques d’Yves Reuter apporte des réponses éclairantes, en trois moments : approche notionnelle, éclairages, problèmes et débats, qui mettent à jour leurs soubassements et leurs enjeux.
Le Café pédagogique vous invite à participer le mercredi 24 novembre à 17 heures au 3ème « Café de la pédagogie vivante » en présence d’Yves Reuter au bar du Lucernaire à Paris. Venez partager avec nous ce moment d’intimité avec un auteur et discuter librement avec lui.
L’affichette à mettre en salle des profs
Etablissement partenaire
Le Téléthon au lycée
Des défis sportifs, des sujets de Noël : le lycée Paul Langevin de Sainte Geneviève des Bois organise les 3 et 4 décembre 2010 dans le cadre du Téléthon, une grande manifestation afin de récolter des fonds pour l’AFM.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
« L’éducation nouvelle 1930-1970 » : Retour sur une utopie pédagogique
Entre spiritualisme et mouvement révolutionnaire, entre éducation prolétarienne et salut par l’école, le mouvement de l’éducation nouvelle a profondément marqué l’histoire de l’école. Quelque part ses illusions, ses utopies illuminent encore nos débats.
Pourtant difficile de définir le courant de « l’Éducation nouvelle », tant cette « nébuleuse » de méthodes et d’expérimentations pédagogiques déjoue les tentatives d’assignation précises. Une volonté commune, cependant, l’unifie : faire de l’éducation tout autre chose que le dressage auquel on est accoutumé. Le Colloque que lui consacrent l’APEJ, le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne, le conseil général du 94 et la Mairie de Paris : « L’Éducation nouvelle au service d’une nation à réformer : entre espoirs et réalités (1930-1970) », s’attache à la période qui s’étend du congrès de Nice 1932 à l’extinction d’après 1968. En trois journées de communications et d’ateliers, les intervenants vont tenter de mieux comprendre ce qui a pu faire l’unité et la solidité d’un mouvement pourtant si hétérogène.
Les disciplines
Les musulmans discriminés dans leur salaire
Les musulmans en FRance sont-ils victimes de discrimination ? Une étude réalisée par Claire Adida, David Laitin et Marie-Anne Valfort établit que le revenu moyen des musulmans est inférieur de 15% à celui d’un chrétien.
Les seniors ; un nouvel acteur des solidarités intergénérationnelles
« L’allongement de l’espérance de vie confère aux seniors une place croissante dans la solidarité intergénérationnelle, ce qui ne va pas sans modifier les rôles respectifs de la famille », souligne une étude offieille.
Ainsi, « la garde grand-parentale joue un rôle important dans la conciliation vie familiale/vie professionnelle des enfants adultes de ces seniors, complémentaire des modes de garde collectifs… Or, avec l’allongement potentiel des carrières, se posera avec plus d’acuité le problème de la conciliation travail/hors travail pour les seniors, mobilisés par l’aide à leurs parents et à leurs petits-enfants. La “grand-parentalité active” (grands-parents seniors actifs gardant leurs petits-enfants) pourrait sembler marginale au regard des enjeux d’emploi des seniors. Mais elle s’intègre bien aux dispositifs d’aménagements horaires développés récemment par les entreprises pour favoriser et allonger l’emploi des seniors ».
D’où vient la dinde de Noël ?
C’est une idée amusante mais instructive qu’a eu l’ESRI dee réaliser des planches cartographiant le dernier voyage de la dinde et de ses légumes accompagnateurs.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
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