Par Elizabeth Laurent
Fondation Vasarely
Ayant atteint la renommée internationale, Victor Vasarely souhaite créer un centre réunissant urbanistes, architectes et plasticiens pour élaborer la « Cité polychrome du bonheur ». Dès 1966, il pose le principe d’une fondation pour diffuser sa conception d’un « art pour tous » et de la « ville de demain » intégrant l’art à l’architecture.
« Deux grandes forces régissent l’existence : la force du renouveau et celle de la conservation. Le monde va du passé au futur, l’individu du futur au passé… c’est sa tragédie. »
En créant sa Fondation, Victor Vasarely ne souhaite pas entériner une œuvre appartenant au passé, le but n’étant pas d’offrir un mausolée à sa mémoire. La vocation de ce centre est entièrement tournée vers l’avenir, aux nouvelles technologies, aux sciences, à l’informatique
Le site de la fondation
http://www.fondationvasarely.fr/index.php
Jésus Rafael Soto
Jésus Rafael Soto naît le 5 juin 1923 à Ciudad Bolívar, au Venezuela, ancienne ville coloniale située aux confins de la forêt vierge sur les rives de I’Orénoque.
Il est le fils aîné d’Emma Soto et de Luis García Parra, joueur de violon, qui auront quatre autres enfants. Tout en assumant en partie l’existence matérielle de sa famille, il fréquente l’école primaire et, vers l’âge de douze ans, commence à apprendre la guitare. C’est aussi l’époque où il se met à copier les reproductions de tableaux qu’il trouve dans des revues, des livres et des almanachs. À seize ans, il devient peintre d’affiches pour les cinémas de Ciudad Bolívar.
« À onze ans, j’ai commencé à gagner ma vie en dessinant des lettres et des trucs divers, comme des enseignes pour les magasins. […] J’ai ensuite obtenu un travail de peintre d’affiches pour un cinéma ; j’arrivais à en produire jusqu’à cinquante par jour, mais en même temps je prenais la liberté de peindre des personnages pour annoncer les grands films.
Le site de Soto
http://www.jr-soto.com/fset_menuprincipal_fr.html
Sur le site du Café
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