Par François Jarraud
Publié par l’académie de Nantes, le « Vade-mecum des parcours de découverte des métiers » est un véritable guide d’action pour les équipes pédagogiques, et en premier lieu les professeurs principaux.
« Le Vade-mecum académique du parcours de découverte des métiers et des formations constitue une référence pour aider à cette mise en oeuvre (du volet orientation des projets d’établissement) : chaque acteur –chef d’établissement, enseignant, conseiller d’orientation psychologue, membre de l’équipe éducative, parent d’élèves – y trouvera des pistes de réflexion, des suggestions d’actions, qu’il pourra prolonger utilement à travers la bibliographie indiquée ». Le recteur de Nantes, Gérald Chaix résume parfaitement ce qu’est ce vade mecum.
Des exemples ? Comment intégrer l’orientation dans l’accompagnement personnalisé en seconde ? Comment mettre en place un agenda annuel du parcours de découverte de smétiers ? Quel rôle pour le conseil de classe dans ce parcours ? Comment développer au collège une culture de la découverte professionnelle ? Quels sont les écueils et les étapes d’un entretien personnalisé d’orientation mené par le professeur principal ? Comment questionner un professionnel sur son métier ? Comment utiliser la plateforme de l’Onisep ou son webclasseur ? Pour chaque question, le vade-mecum apporte une fiche pratique qui présente les objectifs poursuivis, le « comment faire » et de sressources pour aller plus loin. Au total une vingtaine de fiches pratiques que le professeur principal du collège et du lycée sera heureux d’avoir sous la main.
Le vade-mecum
http://www.ac-nantes.fr/1287764593958/0/fiche___actualit[…]
Dans 10 ans la France n’atteindra pas les 50% de diplômés du supérieur
A en croire les dernières Notes d’information du ministère de l’éducation nationale, la hausse du nombre d’étudiants d’ici 2019 sera insuffisante pour atteindre les objectifs de Bologne : 50% d’une génération avec un diplôme de l’enseignement supérieur.
Selon ces prévisions , la France compterait en 2019 462 000 étudiants en première année, soit 20 000 de plus qu’en 2009. Rapporté au nombre de naissances dans le pays, ces chiffres, qui incluent des étudiants étrangers, représentent respectivement 54 et 58% d’une génération.
Après une forte hausse en 2009, le nombre d’étudiants a ralenti sa progression en 2010 : de 3,7% en 2009, la hausse n’est plus que de 1,4% en 2010. 2009 avait vu une forte poussée des écoles de commerce et des CPGE. 2010 voit la stabilisation des IUT. D’ici 2019, » le nombre de bacheliers généraux et technologiques augmenterait de 3,5%par rapport à 2009. La réforme du baccalauréat professionnel en trois ans–mise en place depuis la rentrée 2009–serait susceptible de provoquer une forte croissance du nombre de bacheliers professionnels (+ 80 000). Suite à cet afflux de bacheliers, si les tendances en termes d’orientation et de poursuite d’études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 4,8% à l’université entre 2009 et 2019, 6,6% en IUT et 9,8% en CPGE. Les bacheliers professionnels poursuivant surtout en STS, les effectifs de cette filière augmenteraient de 13,7%entre 2009 et 2019″.
Effectifs 2009-2019
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2010/8[…]
Les étudiants dans le supérieur en 2009
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2010/8[…]
Les étudiants inscrits dans les universités en 2009-2010
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2010/8[…]
Contrat de professionnalisation et contrat d’apprentissage ne sont pas en concurrence
Selon les données de l’enquête Génération 2004 , les deux types de contrats de formation en alternance font l’objet d’utilisations différentes. « L’analyse des contrats signés par les jeunes au cours de leur transition entre l’école et l’emploi », écrit le Céreq, « montre que l’activité et la taille des entreprises, les métiers préparés et le niveau des jeunes qui y sont candidats sont autant de facteurs qui influencent non seulement le recours à l’alternance mais aussi le type de contrat mobilisé. Plus généralement, cette première « cartographie » des usages réels de l’alternance montre la coexistence de logiques d’usages très différentes selon les métiers et les tailles d’entreprises ».
« Contrats d’apprentissage et de professionnalisation ne sont pas interchangeables », ajoute le Céreq. « Ils sont plus complémentaires que concurrents ». Selon JJ Arrighi et V Mora, « en fonction de l’organisation de la production dans l’entreprise et de son positionnement vis-à-vis de ses clients et de ses concurrents, ces contrats présentent ou non un intérêt. Les politiques fiscales jouent certes un rôle pilote dans le développement de l’alternance, mais, sur le terrain, elles rencontrent – ou ne rencontrent pas – une « demande » particulière émanant des entreprises… Pour conduire une action publique plus efficace, le temps est peut-être venu de mieux comprendre les différentes logiques d’usage de ces contrats par les entreprises. Pour cela il faut entrer dans le détail de leurs différents modes de gestion de la main-d’oeuvre juvénile ».
Etude du Céreq
http://www.cereq.fr/pdf/b276.pdf
Sur le site du Café
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