Par François Jarraud
Pour Rémi Brissiaud, les programmes de 2008 rendent plus délicat l’apprentissage des opérations arithmétiques au primaire.
Et si on avait tout faux ? Alors que la maitrise des automatismes de la numéracie est déterminante pour la réussite scolaire, comme le montrent les travaux de Bruno Suchaut et Sophie Morlaix, Rémi Brissiaud interroge les recommandations officielles sur leur apprentissage à l’école élémentaire.
Maître de conférences de psychologie à l’Université de Cergy-Pontoise, Rémi Brissiaud est un des meilleurs spécialistes de l’apprentissage des mathématiques au primaire. Il exprime ses inquiétudes sur le décalage entre les savoirs universitaires sur les apprentissages mathématiques, les méthodes recommandées au primaire et même les épreuves des concours d’enseignement. Au passage il égratigne un ouvrage pédagogique publié par la Dgesco (ministère) sur « Le nombre au cycle 2 » et le récent rapport de l’Inspection générale sur l’application des nouveaux programmes du primaire. Entre savoirs savants et aspirations politiques, les nouveaux programmes n’ont pas su réellement choisir. Alors il interroge : « Quel serait le sens d’une formation universitaire et quel serait le sens d’un concours où les candidats seraient conduits, le jour du concours, à taire ce qu’ils ont appris lors de leur formation ? »
Lisez l’article de Rémi Brissiaud
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/2010/R[…]
Les travaux de Suchaut et Morlaix
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/2007/8[…]
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