LE FAIT DU JOUR
Le HCE veut un collège du socle commun
ÉDITORIAL
Du rapport Grosperrin au rapport du HCE, une même vision sur l’avenir du collège
LE SYSTEME
L’Elysée et le Se-Unsa réagissent au rapport du HCE l Retraites : Après le succès du 2 octobre, la majorité face à ses responsabilités l INRP : La mariée n’est pas d’accord… l Sanctions disciplinaires : éclairages sur un vote négatif l CRDP Poitiers : La moitié des postes supprimés l Luc Chatel premier ministre ? l Réforme du BTS : Pécresse lance une expérimentation l Mardi 5 : 5ème Journée des enseignantsl.
L’ÉLÈVE
La région Ile-de-France débloque 10 millions pour les manuels de seconde l L’UNL met en garde sur les rythmes scolaires l Apprentissage : quelles représentations ?.
LA CLASSE
Le Snuipp et le GFEN accompagnent les nouveaux profs l.
LA RECHERCHE
Recherche principal l Avons-nous encore besoin de la pédagogie ? …
LES DISCIPLINES
Langues : Conférence web sur l’enseignement des langues avec le Web2.0: l S.E.S. : 50 ans de mutation de l’emploi l Histoire : L’original du statut des juifs de 1940 retrouvé.
Le fait du jour
Le HCE veut un collège du socle commun
Attendu depuis des mois, le rapport du Haut Conseil de l’Education demande la mise en place d’une « école du socle commun », regroupant école et collège, pour appliquer réellement au collège le socle commun. Pour cela il demande une formation professionnelle des enseignants, une refonte des programmes, une large autonomie, y compris financière, des collèges et un engagement effectif du ministère. C’est beaucoup d’exigences pour un texte qui accuse d’inertie ou de mauvais volonté bien des acteurs de l’Ecole.
« Il est temps que notre pays prenne conscience qu’il a besoin d’élever significativement le niveau moyen des performances de ses élèves s’il veut élargir la base de la sélection de son élite et répondre aux défis mondiaux. Cet objectif constitue pour la scolarité obligatoire du XXIème siècle une ambition équivalente à celle que Jules Ferry nourrissait pour l’école primaire du XXème siècle lorsqu’il rendit l’instruction gratuite et obligatoire ». L’enjeu semble suffisamment important au HCE pour qu’il ne s’embarrasse pas de circonlocutions diplomatiques. En 44 pages seulement, les « sages » du HCE exposent les insuffisances du collège, montrent comment, pourquoi et à cause de qui elles perdurent, avant de montrer les mesures à prendre pour faire appliquer réellement le socle commun.
Un collège aux performances médiocres. « Performances des élèves médiocres et en baisse, inégalités de réussite d’origine sociale accrues, malaise enseignant, problèmes de vie scolaire qui se multiplient », le constat que dresse le HCE est sévère. Il dénonce aussi « des disparités importantes entre les établissements » doublées d’une « fracture sociale » qui conduisent « à la constitution de quasi-ghettos : dans certains collèges, ce n’est plus l’hétérogénéité qui pose problème, mais bien plutôt l’homogénéité sociale et/ou ethnique de la population scolaire », écrit le HCE. La ghettoïsation, le HCE la retrouve aussi dans la constitution de véritables « filières de relégation » dans l’éducation nationale, où « l’« individualisation des parcours » consiste en fait à créer des dispositifs à part destinés à prendre en charge la grande difficulté scolaire ». Et comme le HCE n’a pas froid aux yeux, il n’épargne pas au lecteur l’énumération précise de ces dispositifs : CPPN, quatrième technologique, module de découverte professionnelle de 6 heures, CPA, CLIPA, DIMA, quatrièmes des Maisons familiales rurales. Autant de structures où le HCE se fait des amis… Aux yeux du HCE tout cela est aggravé par l’assouplissement de la carte scolaire qui a augmenté les inégalités.
Des responsables désignés... Si on en est arrivé là, c’est que des acteurs ont refusé l’idée du socle commun. Le collège a été financièrement défavorisé face au lycée, estime le HCE. L’administration centrale a fait « de la résistance passive ». Les inspections générales, selon le HCE, ne se sont pas souciées d’encourager l’interdisciplinarité dans les programmes. Le HCE dénonce aussi « de nombreux enseignants » défavorables au collège unique, des syndicats (il mentionne le Snalc et le Snes) et le scepticisme des parents qui les pousse à demander des dérogations à la carte scolaire.
Pourquoi « l’école du socle commun » ? « L’exemple des pays étrangers fournit des leçons et des pistes instructives », écrit le HCE. « Les pays qui ont maintenu un système de filières, tel qu’il en existait en France avant 1975, n’obtiennent pas les meilleurs résultats en termes de performances et d’équité. Les pays dont le système éducatif fonctionne le mieux partagent au moins trois caractéristiques : ils sont parvenus à définir pour leur École un objectif clair faisant l’objet d’un large consensus parmi la population ; ils ont su mettre en place une formation des maîtres visant à développer des pratiques éducatives qui favorisent la réussite de chaque élève ; ils ont en général octroyé à leurs établissements scolaires des marges d’autonomie rendant possible une organisation souple ». C4est déjà presque un programme que fixe le HCE en demandant l’application effective de la loi du 23 avril 2005 créant un socle commun de connaissances et de compétences.
Des réformes institutionnelles. Pour cela il demande que l’institution et ses représentants à tous les niveaux, « notamment les corps d’inspection », tiennent « un discours cohérent et mobilisateur sur le socle commun ». Il souhaite que les programmes soient modifiés pour que les exigences du socle soient prises en charge, que soit introduit « un enseignement de culture manuelle et technologique », ce qui suppose une refonte des programmes de technologie, et que la loi de finances regroupe les financements de « l’enseignement scolaire du socle commun », aujourd’hui éclaté entre primaire et secondaire. En effet, « l’école primaire et le collège ont logiquement vocation à constituer un ensemble : « l’École du socle commun », d’une durée de neuf ans. » Cet école aura à cœur de supprimer les redoublements. A défaut , « un système qui subordonnerait le maintien des moyens à la mise en place de projets pédagogiques alternatifs au redoublement est tout à fait envisageable »…
Former les enseignants. « Une des conditions essentielles de la réussite de « l’École du socle commun » est de former les enseignants du collège aux pratiques les plus efficaces, à l’enseignement en classe hétérogène et à la psychologie de l’adolescent », écrit le HCE. Ce qui implique que des stages soient « systématiquement offerts » aux étudiants dès la 1ère année de master, que les enseignants soient formés à l’hétérogénéité et que le service des enseignants soit modifiés pour prendre en compte toutes leurs missions « ce qui pourrait conduire à un allongement de leur présence dans l’établissement ». Le rapport cite le collège Clisthène en exemple.
Plus d’autonomie pour le collège. Le HCE demande que « tous les collèges puissent disposer d’une certaine latitude dans la répartition des moyens qui leur sont attribués, cette marge de manoeuvre devant représenter au moins 10 % de leur dotation » et que les élèves bénéficient d’une prise en charge éducative du matin au soir.
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Du rapport Grosperrin au rapport du HCE, une même vision sur l’avenir du collège
Combien de rapports faut-il pour faire bouger une institution ? Second rapport en 6 mois sur le collège, après celui du député Grosperrin en avril 2010, le rapport du HCE est-il susceptible de renouer le fil du socle commun interrompu depuis 2005 ?
Orientations parallèles. Publié en avril dernier, le rapport Grosperrin faisait déjà les mêmes propositions que celui du HCE. En effet on retrouve dans ce rapport l’idée que les problèmes du collège sont liés à la non application du socle commun. « C’est le principal constat établi par la mission : la position du socle commun au collège est fragile alors que cette nouvelle approche de l’instruction avait pour vocation de rénover ce niveau d’enseignement », écrivait J Grosperrin. Le rapport mettait en cause les programmes et l’incompréhension des enseignants. « Le socle commun est souvent mal ou peu compris tant d’un point de vue « culturel » que disciplinaire, l’attestation qui doit le valider semblant cristalliser les réticences, voire la méfiance des enseignants… Pour de nombreux enseignants », continue J Grosperrin.
Mêmes incitations pour remédier à cette situation. J Grosperrin demandait une refonte des programmes pour les adapter au socle commun. Il préconisait aussi que 10 à 20% du budget des collèges soient gérés localement. Enfin il demandait une réforme de la formation. Et il prenait, lui aussi, en modèle le collège Clisthène pour son organisation du temps.
Tant d’évidences pour quel résultat ? Si l’on en juge par le communiqué de l’Elysée, le rapport du HCE devrait avoir un impact limité. L’Elysée se permet même l’audace de demander « une diversification de l’offre d’enseignement au collège », c’est-à-dire la création de filières alors que la logique du socle commun c’est le collège unique. On aura compris que, au-delà des réticences syndicales », la majorité semble très partagée par l’idée d’une formation commune pour tous les élèves. Ainsi, le jour même de l’installation du Haut Conseil de l’Education, censé veiller à l’application de la loi de 2005, le ministre Robien annonçait l’ouverture d’une structure scolaire dérogatoire au socle commun… Peut-être faudra-t-il plus de trois rapports, puisque le rapport Reiss demande lui aussi des « établissements du socle commun », aussi énergiques soient-uks, pour que l’esprit du socle commun s’impose.
L’Elysée et le Se-Unsa réagissent au rapport du HCE
Le Se-Unsa accueille très positivement le rapport du HCE. L’Elysée avec infiniment plus de prudence…
« Voilà un rapport qui parle haut et fort ! », écrit le Se-Unsa. « Le Haut Conseil de l’Education ne tergiverse pas. Pas de consensus improbable, pas d’entre-deux inopérant : il appelle de ses vœux la création de « l’école du socle commun » en lieu et place du collège actuel », salue le syndicat. » Le HCE ne s’en tient pas au constat. Il porte une véritable ambition pour l’école et le collège, car il est convaincu que les jeunes Français peuvent tous acquérir ensemble le bagage indispensable pour « réussir leur scolarité, leur vie personnelle et professionnelle et exercer pleinement leur citoyenneté ». Loin de proposer la fin du « collège unique », il fait des recommandations pour que celui-ci voie enfin le jour. » Le SE-Unsa, qui défend vigoureusement le socle commun sur le blog qu’il a ouvert sur le collège, se dit « prêt à entrer dans le débat ».
L’accueil est nettement plus mesuré à l’Elysée. « Des propositions faites par le HCE, le Président de la République retient plus particulièrement trois recommandations : celle d’une meilleure articulation de l’école primaire et du collège, en s’inspirant de ce qui est déjà pratiqué au sein des « réseaux ambitions réussite »; celle de la différenciation de l’approche pédagogique, dans l’esprit du « socle commun »…, à terme, il conviendrait de systématiser les groupes de compétences; celle d’une plus grande autonomie des établissements, pour permettre aux professeurs, localement, de s’adapter davantage aux spécificités de leur public ». L’Elysée demande au ministre de l’éducation nationale de réfléchir « à une certaine diversification de l’offre d’enseignement au collège, afin que chaque élève puisse y trouver sa place et réussir sa poursuite d’études et de formation », ce qui semble peu compatible avec le socle commun.
Retraites : Après le succès du 2 octobre, la majorité face à ses responsabilités
La cinquième journée d’actions contre la réforme des retraites a réuni près de 3 millions de personnes alors que le texte arrive au Sénat.
Il y a des chiffres contestés et des données incontestables. L’écart entre les estimations syndicales des manifestants du 2 octobre et celles de la police frise le ridicule dans certaines villes (Marseille 19 000 ou 150 000 ?). Selon les syndicats, il y a eu près de 3 millions de manifestants, plutôt un peu plus que le 23 septembre, 899 000 selon la police, plutôt un peu moins. Un chiffre est incontestable : la côte de popularité du président de la République connaît un effondrement historique… On attendait samedi 2 octobre des salariés du privé et des lycéens. Les premiers semblent avoir été au rendez-vous. A Paris on a compté de 60 à 310 000 manifestants, de 30 à 130 000 à Bordeaux, de 28 à 125 000 à Toulouse, de 22 à 70 000 à Grenoble et de 27 à 90 000 à Nantes.
Du coté syndical on reste ferme. La CGT et la CFDT parlent de fermeté et d’intransigeance. La FSU « entend poursuivre et amplifier l’action ». Tous appellent à la journée de grève du 12 octobre. L’UNL, organisation lycéenne, prévoit des assemblées générales cette semaine et annonce une participation croissante des lycéens aux actions à venir.
Pour le gouvernement, Luc CHatel évoque quelques aménagements du texte. « »Il y avait encore des manifestants aujourd’hui et cela appelle des éclaircissements. Le débat au Sénat en séance publique va permettre de faire évoluer le texte par amendements, sur un certain nombre de sujets, les travailleurs handicapés, les chômeurs âgés, les victimes de l’amiante ». Alors que la mobilisation ne s’épuise pas, l’enjeu est bien de trouver une issue. Le texte sera discuté au Sénat à partir du 5 octobre. La Cgt, Sud et la CNT d’Ile-de-France ont déposé un préavis pour ce jour.
INRP : La mariée n’est pas d’accord…
« Les difficultés que rencontrent les enseignants dans les classes peuvent elles être résolues par quelques chercheurs qui, coupés du « terrain », écrivent des articles illisibles par l’instituteur de la classe unique d’Avenas ? En quoi la recherche qui est menée à l’INRP aide-t-elle nos politiques à prendre des décisions pour l’avenir de notre système éducatif ? Alors que l’intégration forcée de l’INRP dans l’Ecole normale supérieure de Lyon est programmée pour janvier, Eric Sanchez, maître de conférences à l’INRP, tente une réponse. Ce point de vue personnel sur les activités de l’INRP montre en quoi cet institut est unique et ce que peut coûter son intégration dans une instance de recherche pure.
Lisez la tribune d’Eric Sanchez
Sanctions disciplinaires : éclairages sur un vote négatif
Rejeté par le CSE le 30 septembre,le décret sur les sanctions disciplinaires sera appliqué par le ministère. Ce rejet cache des positions différentes. Le Snes se félicite d’avoir voté contre le décret sur les sanctions disciplinaires présenté au CSE du 30 septembre. « Le projet de décret soumis au CSE (conseil supérieur de l’éducation) du 30 septembre était inacceptable, tant il posait mal la question des sanctions disciplinaires à l’école… Ainsi… l’automaticité de l’engagement d’une procédure disciplinaire en cas de violences verbales à l’égard d’un personnel de l’établissement est étendue au cas où un élève commet un acte grave à l’égard d’un agent ou d’un élève », écrit le Snes. Il se félicite aussi que « la composition de la « commission éducative », soit arrêtée par le conseil d’administration pour mieux tenir compte de la réalité locale, et qu’elle puisse associer toute personne susceptible d’apporter un éclairage sur la situation de l’élève concerné ».
Interrogé par le Café, Jean-Jacques Hazan, président de la Fcpe, justifie le vote négatif de son organisation par l’automaticité de la sanction disciplinaire. « Dans le projet de décret, la « violence verbale » n’est pas définie « , explique JJ Hazan. « Pas plus que l’idée de « sanctions disciplinaires », qui évoquent plutôt le conseil de discipline et donc l’expulsion de l’élève, ce qui va contre ce que le ministre dit vouloir ». La FCpe juge que le texte a un coté éducatif et un coté disciplinaire, sans qu’un choix clair apparaisse. « Chacun pourra l’interpréter comme il le souhaite ! » Elle se félicite d’avoir obtenu un groupe d etravail pour préparer la circulaire d’application de ce décret. « On va continuer à faire valoir quele slycéens ont leur place dans la « commission éducative » et qu’il faut définir « violences verbales » et « procédure disciplinaire ».
CRDP Poitiers : La moitié des postes supprimés
Selon l’intersyndicale du CRDP de Poitiers (Cgt, Sgen, Unsa et Fsu), 42 emplois sur 104 sont menacés de disparition.
Luc Chatel premier ministre ?
Lapsus de Luc CHatel le 3 octobre sur une radio, RCJ, raconte Le Progrès. « J‘ai toujours fait en sorte de garder du recul et de garder la tête froide », a dit Luc CHatel. « Ce qui me préoccupe, moi, c’est mon domaine ministériel. Le président de la République il m’a nommé Premier ministre… ministre de l’Education nationale! »…
Réforme du BTS : Pécresse lance une expérimentation
La ministre de l’enseignement supérieur a annoncé le 27 septembre qu’elle lancera une nouvelle expérimentation portant sur l’organisation en modules de 5 diplômes de BTS (vente et productions touristiques, animation et gestion touristiques, professions immobilières, systèmes électroniques et mécanique et automatismes industriels.
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid53286/renover-le-b.t.s.-pour-ameliorer-la-reussite-et-l-insertion-professionnelle-des-etudiants.html
Mardi 5 : 5ème Journée des enseignants
La Journée mondiale des enseignants 2010 aura lieu le 5 octobre. Cette journée donne lieu à des cérémonies et des festivités dans certains pays. Pour l’internationale syndicale d el’éducation elle est l’occasion de faire entendre les revendications du secteur. Cette année, l’I.E. mobilise du soutien en faveur des enseignants pour qu’ils puissent continuer à exercer.
La région Ile-de-France débloque 10 millions pour les manuels de seconde
Le 1er octobre, le Conseil régional a voté une aide exceptionnelle de 10 millions aux lycées franciliens pour assurer la gratuité des manuels de seconde. Cela représente 150 euros par élève qui seront notifiés immédiatement pour que les élèves puissent avoir leurs manuels début novembre. « Nous n’abandonnons pas les familles et les jeunes », a déclaré Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional chargée des lycées.
L’UNL met en garde sur les rythmes scolaires
« Pas touche aux vacances », a prévenu A Evennou, président de l’UNL dans un échange avec l’AFP. L’organisation lycéenne met aussi en garde contre la volonté d’économies. « Si le débat est utilisé à des fins budgétaires, le gouvernement aura les lycéens sur le dos dès les premières annonces ». L’UNL s’est donnée un nouveau président le 3 octobre : Victor Colombani.
Apprentissage : quelles représentations ?
Comment les enseignants se représentent-ils l’apprentissage ? La question est singulièrement importante puisque ces représentations jouent sur l’orientation des collégiens. Le Haut commissariat à la jeunesse, le CIDJ, le Rectorat de Paris et la Chambre d ecommerce et d’industrie de Paris organisent le 12 octobre une rencontre avec les enseignants et les COP pour échanger sur l’apprentissage.
La classe
Le Snuipp et le GFEN accompagnent les nouveaux profs
Enseigner est un métier qui s’apprend ! Ferventss défenseurs d’un service public d’éducation de qualité et attachés à la réussite de tous les élèves, le SNUipp FSU Paris et le GFEN (Groupement Français d’Education Nouvelle) ont décidé de s’associer cette année pour venir en aide aux enseignants stagiaires. Ils organisent un cycle de formations pédagogiques et syndicales tout au long de l’année à Paris.
Ces formations n’ont aucunement pour but de se substituer à l’IUFM, mais bien de donner la possibilité à ces jeunes collègues de réfléchir sur leur métier, et de retisser une solidarité professionnelle que le gouvernement s’acharne à attaquer. Ce partenariat s’intègre dans le combat plus global contre la réforme gouvernementale et la promotion d’une formation initiale de qualité pour les enseignants.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Recherche principal
Des enseignants en sciences de l’éducation (Université Paris Ouest la Défense) recherchent un Principal de collège pour participer à un bilan sur les « Troisièmes à projet professionnel ». Il s’agira de participer à un groupe universitaire se réunissant deux fois par an à Paris.
Contacter Gilbert Longhi glonghi@noos.fr
Avons-nous encore besoin de la pédagogie ?
« Il est temps d’inscrire la pédagogie comme une nécessité dans la pratique et son absence, comme un terrible obstacle, un fléau pour notre société. Mais pas des pratiques qui laissent chacun « à sa place » et entérinent les fatalismes de notre société. Nous n’avons pas besoin d’une pédagogie « molle », irréfléchie, qui serait l’expression d’une nouvelle mode ». Le groupe lyonnais du GFEN organise les 8, 9 et 10 octibre à Lyon un colloque sur un thème un peu provocateur « avons-nous encore besoin de la pédagogie ? »
Ces trois journées ont la particularité de réunir des spécialistes de l’éducation (Jacques Bernardin, Philippe Meirieu, Stéphane Bonnéry, Bernard Bier, Walo Hutmacher, Etiennete Vellas) mais aussi des enseignants, des élus, des acteurs administratifs, des associations acccompagnatrices de l’Ecole, qui vont durant trois jours donner à voir leurs réalisations concrètes. Un rendez-vous important.
Le spédagogies nouvelles sont-elles nuisibles ?
Les disciplines
Langues : Conférence web sur l’enseignement des langues avec le Web2.0:
Christophe Jaeglin, bien connu des lecteurs du Café, animera une conférence Web sur le thème « Enseignement des langues avec le Web 2.0 » le 7 octobre à 19h30 sur l’amicale invitation de Jürgen Wagner, éminent collègue d’Outre-Rhin. Seront évoqués rapidement l’évolution récente du Web (le passage du Web 1.0 au 2.0 voire au-delà!) pour passer à la large palette d’outils utilisables par les enseignants de langues pour re-dynamiser les cours. De nombreux exemples concrets de didactisations, de méthodes d’intégration de sites web2.0 dans les pratiques pédagogiques et de « détournement » de ces sites à des fins pédagogiques vous y attendent: Voki, Dvolver, Glogster, Stepmap,… pour ne citer que quelques outils du web2.0, conception d’animations audiovisuelles, baladodiffusion, blog d’élèves pour ne citer que quelques utilisations pédagogiques du Web2.0. Vos questions seront également les bienvenues! Le séminaire gratuit nécessite juste une petite inscription sur le serveur de LPM pour accéder à la plateforme AdobeConnectPro et s’inscrit dans une série de formations en ligne pour lesquelles vous pouvez obtenir des attestations.
Pour de plus amples renseignements
S.E.S. : 50 ans de mutation de l’emploi
« Au début des années 1960, la main-d’œuvre est très majoritairement masculine, plutôt ouvrière et peu qualifiée… C’est le règne de la grande entreprise industrielle marquée par une organisation du travail de type fordiste ou taylorien, avec essentiellement des contrats de travail à durée indéterminée et à temps plein », écrit l’Insee qui consacre l’Insee Premiere 1312 à cette rétrospective. « Aujourd’hui, l’emploi apparaît plus « éclaté », qu’il s’agisse des statuts et des situations d’activité entre l’emploi et le chômage, des durées et rythmes de travail, des modes de rémunération ou des unités productives. Au cours de ces cinquante dernières années, l’emploi s’est féminisé, tertiarisé et urbanisé, il est devenu plus qualifié mais aussi moins jeune ».
Histoire : L’original du statut des juifs de 1940 retrouvé
D’après Le Monde, Serge Klarsfeld a annoncé la découverte du brouillon originel de la loi portant statut des juifs d’octobre 1940. L’intérêt de cette trouvaille c’est que le brouillon montre les modifications apportées au texte original par Philippe Pétain lui-même. Elles vont toutes dans le sens d’un affermissement antisémite du texte.
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