Par François Jarraud
Et ils ont remis ça, deux jours consécutifs, pour la troisième fois, encore avec le GFEN ! Plus qu’un « colloque », des « rencontres », un espace-temps pour débattre et réfléchir autour de l’Aide (avec la majuscule) et comment faire pour qu’ils (ces « ils » pour qui on cherche toujours de nouvelles solutions) s’en passent.
Ce sont deux journées denses, alternent des temps de conférences en amphi et des temps d’ateliers, travail en groupe, mise en commun, débats à bâtons rompus, tous les dispositifs pédagogiques sont convoqués pour faire cheminer la réflexion.
On en ressort comment, de ces rencontres ? Marqué par l’ampleur des dégâts, frappé par la responsabilité individuelle de l’enseignant, seul face à la classe et à tous ces « individus », perturbé sur sa façon de faire classe, rassuré et gonflé d’arguments pour démonter auprès des collègues ce qu’on sentait intuitivement comme nocif, combattant aussi pour construire autrement. Comment s’en sortir, devant une telle responsabilité ? Comment ne pas baisser les bras ou se sentir envahi par le doute ? Assurément, propose le GFEN, en faisant du collectif, en pensant ensemble, en inventant. En resistant, certes, mais surtout en s’attaquant au chantier.
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http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/gfen2010Aide.aspx
L’accompagnement au sommaire de Quoi de neuf
La revue du Sgen de banlieue parisienne consacre son numéro mensuel à l’accompagnement à travers une série de témoignages d’acteurs allant de la maternelle à l’université.
Globalement c’est la déception qui l’emporte. Les militants Cfdt estiment que « la logique actuelle est celle de la superposition et de l’accumulation des dispositifs ». « Ce millefeuille de dispositifs n’a pas été pensé dans sa globalité. Cela pose un problème de cohérence. Le premier est celui des rythmes scolaires. Si certains dispositifs sont intégrés dans l’emploi du temps des élèves (certains dispositifs d’aide et de soutien, l’accompagnement personnalisé plus récemment), d’autres viennent s’ajouter à une journée déjà longue pour les enfants : c’est le reproche principal de l’aide personnalisée à l’école quand l’emploi du temps est sur quatre jours… Le second problème est celui de la cohérence horizontale et verticale des dispositifs. Dans la même journée, un enfant peut suivre un dispositif, aller en classe, en suivre un autre… sans que les intervenants travaillent ensemble. Le manque de coordination entraîne un manque d’efficacité évident. De plus, les dispositifs tendent parfois à enfermer certains élèves en les y gardant ».
Quoi d eneuf n°13
http://sgen-cfdt-versailles.org/IMG/pdf/QDN13.pdf
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