Par François Jarraud
En queue de peloton des états européens pour la pratique des TICE en classe, la France cherche encore à comprendre pourquoi. Le phénomène est complexe. Le Café apporte quelques pistes d’explication.
- Etat des lieux : La crise et les TIC
- Frackowiak : Remettre en cause les tabous
- De l’OCDE à l’Europe
- Pour l’Inspection générale, les conditions sont réunies
- L’avenir est dans Lilie ?
Etat des lieux : La crise et les TIC
Malgré la crise, la fracture numérique se réduit observe une récente enquête du Credoc sur « la diffusion des TIC dans la société française ». Mais plus elle se referme, plus le fossé scolaire semble s’ouvrir.
Selon l’étude du Credoc, la crise économique n’a pas réduit la progression de l’équipement des Français en matériel TIC. Bien au contraire, alors que le PIB n’a augmenté que de 0,4% en 2008, les ventes TIC ont cru de 6,9%. 74% de la population a un ordinateur, 67% Internet à domicile (+6%). La crise a même réduit l’écart entre la France et ses voisins européens plus durement touchés. 57% des ménages français disposent d’Internet à domicile contre 55% en Allemagne et 62% au Royaume-Uni. Seuls les pays nordiques creusent encore l’écart : Suède 71%, Pays Bas 74%.
Les adolescents français ont des taux d’équipement encore supérieurs. Ainsi 90% d’entre eux disposent d’Internet à la maison. 94% sont équipés d’un ordinateur. Et si l’internet sur mobile connaît un réel essor, gageons qu’ils y sont pour quelque chose. Leurs usages se distinguent davantage de la masse de la population. Si 23% des Français surfent sur les réseaux sociaux, c’est 65% des 18-24 ans. « Dans un monde où les technologies numériques sont omniprésentes », dit l’étude, « le fait de ne pas être connecté peut être mal vécu ». 75% des adolescents considèrent que « disposer d’internet est important pour se sentir intégré dans notre société ».
Cette omniprésence des TIC et du net dans l’univers adolescent, Internet étant vécu comme un outil de socialisation, contraste avec la rareté des usages de l’école. Si 66%, selon une enquête européenne, des enseignants sont utilisateurs d’internet en classe, ce taux moyen cache des usages bien différents en fréquence et en mode d’utilisation. La réalité du terrain c’est la coupure entre l’usage quotidien des jeunes et ce qui se passe à l’école. Pire encore, l’école méprise les usages des jeunes, par exemple les réseaux sociaux, ou les ignore. L’argument tant utilisé de ne pas pénaliser les jeunes non équipés d’ordinateurs et d’internet est en train de s’évanouir sans pour autant que l’Ecole s’en rende compte.
Etude du Credoc
http://www.cgiet.org/documents/DTIC2009.pdf
Le Web 2.0 et l’Ecole
Quel impact du web 2.0 sur l’Ecole en Europe ? demande un rapport européen. ET bien l’impact est faible car le web 2 est peu entré dans l’école. Pourtant l’étude montre à la fois les avantages et les difficultés liées. Utiliser le web 2.0 faciliterait l’inclusion sociale, la communication avec les élèves, la formation tout au long de la vie. En fait il aurait surtout des effets sociaux et d’organisation. On touche là aux difficultés. Utiliser le web 2 implique de modifier les rapports entre enseignants et élèves et avec l’institution.
http://ftp.jrc.es/EURdoc/JRC55629.pdf
Frackowiak : Remettre en cause les tabous
S’interrogeant sur les raisons qui font que les TIC peinent à s’implanter dans les pratiques pédagogiques, Pierre Frackowiak voit quatre obstacles principaux et plaide contre l’immobilisme, « Pour une Ecole du futur » – pour reprendre le titre de son dernier ouvrage.
Lors des premières rencontres des acteurs de l’éducation en Seine-Saint-Denis, dans une table ronde consacrée aux TICE, « les TICE, un nouveau rapport au savoir », Jean-Marc Meriaux, directeur de l’action éducative du pôle France 5, expliquait, en termes diplomatiques, que l’école avait raté le rendez-vous possible avec la télévision il y a une quarantaine d’années. On pourrait ajouter qu’elle avait déjà raté le rendez-vous possible avec la radio, il y a encore plus longtemps. Comme d’autres intervenants, notamment comme François Jarraud du café pédagogique ou comme le représentant du conseil général des Landes, on est en droit de s’interroger sur l’impact réel des TIC dans le paysage éducatif français, au-delà des apparences et des grandes déclarations sur les équipements des établissements scolaires. Le problème se pose avec d’autant plus d’acuité qu’il est évident que l’amélioration de la réussite scolaire passe par une transformation des pratiques pédagogiques dans le temps normal de classe, que les TIC peuvent y contribuer, que l’investissement des collectivités territoriales en la matière est considérable et que les élus et les contribuables sont en droit de poser des questions.
L’intervention d’un principal de collège du département a mis en évidence que les moyens sont utilisés de manière remarquable pour l’administration de l’établissement, pour la communication interne et externe, pour la gestion de l’évaluation… mais qu’il est impossible d’analyser l’impact des TIC sur les pratiques pédagogiques. Claude Thélot écrivait en 2002 que l’on ne sait pas ce qui se passe dans les classes et il avait raison. On ne le sait pas davantage aujourd’hui.
Le débat a confirmé les analyses faites dans bien d’autres rencontres. Les descriptions des usages actuels peuvent occulter fortement les vrais problèmes, renforcer le règne de l’apparence et semer l’illusion. On peut avoir des ordinateurs, des sites, des espaces et des tableaux modernes partout sans que rien ne change au fond.
Au moins quatre obstacles se dressent sur le chemin d’un réel usage pédagogique des TIC :
1° Le modèle pédagogique dominant, celui du cours « une heure, un groupe, un programme à transmettre, un prof, une classe, une salle » est encore considéré comme universel, éternel, indiscutable, incontournable. Les TIC ne sont utilisés que dans le cadre de ce modèle pour le conforter et pour aider le professeur dans son travail de transmetteur. On peut l’utiliser pour illustrer une affirmation, pour multiplier les exercices d’application, pour faire plus joli, pour fournir du travail hors cours (devoirs, exercices de remédiation même éventuellement de ce qui n’a pas été « médié »), mais pas pour transformer en profondeur l’acte pédagogique : donner davantage de place à l’élève, favoriser la production de savoirs par les élèves eux-mêmes, développer les apprentissages entre pairs le professeur jouant alors un rôle pour la structuration, pour la mise en perspective, pour suggérer des mises en relations avec des notions voisines, etc. Déclarer que l’outil peut transformer fondamentalement la pratique apparaît comme une incongruité et provoque une incompréhension totale tant le modèle de la transmission du prof qui sait à l’élève qui ne sait pas est quasiment inscrite dans nos gènes. Pourtant si l’on n’y prend garde, ce modèle va exploser au visage des enseignants… Il explose déjà dans les classes, de plus en plus nombreuses, où il faut 20 minutes pour obtenir le silence avant de « faire cours », où les chahuts se multiplient malgré toute la bonne volonté des enseignants et leur détermination à transmettre ce qu’ils ont appris. On aurait pu résumer ainsi le discours de l’un des intervenants dans l’atelier : « Si le nouvel outil ne change rien, n’est qu’une aide pour faire la même chose, tout va bien. Mais si l’outil impose un changement du modèle pédagogique en vigueur depuis la création du lycée, alors il faut d’abord prouver que le changement est pertinent. Comme on ne peut pas le prouver, on ne change rien. »
2° On ignore complètement les pratiques des jeunes. On sait qu’ils passent énormément de temps devant les ordinateurs, même dans les milieux modestes. On ne sait jamais trop ce qu’ils font, on s’en inquiète parfois et le représentant de la FCPE a bien souligné les dangers d’une surexposition aux machines. On ne sait pas qu’ils apprennent, qu’ils emmagasinent des savoirs non scolaires importants, qu’ils créent des réseaux pour se soutenir, s’aider, faire les devoirs, qu’ils créent des groupes d’affinités et des réseaux d’échanges sur des thèmes contemporains : l’aviation, l’écologie, la musique, l’automobile, les dinosaures, etc. Il est très amusant de constater que les professeurs interpellés revendiquent comme préalable à leur engagement dans l’utilisation des TIC, une formation initiale et continue alors que leurs élèves maîtrisent l’outil sans avoir été formés… et qu’ils pourraient former leurs professeurs…
3° On ne se pose pas la question du développement exponentiel des savoirs de l’humanité, de l’apparition de nouvelles disciplines, d’une nouvelle hiérarchie des disciplines et de l’accroissement exponentiel de la diffusion des savoirs. On ne prend pas suffisamment en compte le fait que la proportion des savoirs scolaires par rapport aux savoirs sociaux diminue d’année en année, donnant l’impression aux élèves qu’il y a des savoirs pour passer des examens, des savoirs qui seront rapidement oubliés, et qu’il y a des savoirs intéressants ailleurs. L’articulation entre les apprentissages formels, informels et non formels est complètement ignorée par le système scolaire. Les nouveaux savoirs et les nouveaux rapports aux savoirs remettent en cause le choix et le découpage des disciplines scolaires issues de l’antiquité et des universités. Celles-ci semblent souvent dans certains débats, comme étant sacro saintes… Edgar Morin a bien montré dans son ouvrage publié par l’Unesco que les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur sont bien éloignés des découpages traditionnels des disciplines qui tendent à devenir des boucliers corporatistes sans grande signification par rapport à une vision prospective de la société.
4° On ne prend pas en considération le rôle possible des autres acteurs de l’éducation, notamment celui des parents. Quand une collectivité attribue des ordinateurs aux élèves, il est évident que, en dépôt dans les familles, les machines peuvent être utilisés par d‘autres. Les élèves peuvent apprendre à leurs parents, les parents peuvent acquérir eux-mêmes des connaissances, des réseaux de parents peuvent se créer. Ces réseaux pourraient s’exprimer dans les établissements scolaires transformés en maisons de la connaissance, ouvertes à tous, dans la perspective de la société de la connaissance et de la communication qui se met en place à l’insu de notre plein gré.
Quand on analyse sérieusement ces obstacles, on mesure à quel point l’ambition d’un développement des TIC à l’école ne peut avoir de sens et d’efficacité que si elle est inscrite dans un grand projet éducatif moderne, neuf, démocratique, lui-même inscrit dans un projet de société qui ne se satisfait pas des indicateurs matériels, quantitatifs, financiers pour soutenir un développement éducatif durable, qui s’engage avec détermination vers le progrès et vers l’émancipation de l’homme, la personne et l’être social, et qui redonne de l’espoir chacun.
Pour faire du bled, du b-a ba, des exercices d’application, un cours classique… on n’a pas besoin d’un ordinateur, d’un coûteux tableau interactif, dune formation aux technologies nouvelles. Comme on n’a pas eu besoin de la télévision et de la radio. Une bonne ardoise, une craie, un chiffon peuvent encore faire l’affaire. Les anciens savent que ça va même plus vite que l’ordinateur !
Sans réflexion fondamentale, sans remise en cause des tabous, sans vraie réforme, on se contentera de bricoler, de dépoussiérer et de ravaler tant bien que mal, d’améliorer l’existant autant que faire se peut, de donner dans le gadget marchandisé, de sauver quelques apparences, de renforcer « l’administratisation » du système, de permettre au pouvoir de se donner bonne conscience, sans redonner ce bonheur d’enseigner et ce bonheur d’apprendre qui sont en voie de disparition.
Pierre Frackowiak
Co-auteur avec Philippe Meirieu de « L’éducation peut-elle être encore au coeur d’un projet de société? ». Editions de l’Aube. Mai 2008. Réédition octobre 2009
Pierre Frackowiak dans le Café
A Monsieur ou Madame le prochain ministre
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/05/Frac[…]
Former quel homme ?
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2008/[…]
Où va l’inspection
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/10/F[…]
Si la France est particulièrement répulsive à l’intégration des TICE, le mal touche tous les pays, si lion entend par intégration un usage vraiment novateur des TIC.
Le point de vue de l’OCDE : Comment réussir l’intégration des ressources numériques ?
Avec la publication de « Beyond Textbooks », l’OCDE éclaire les facteurs qui permettent à certains états d’utiliser de façon innovante des ressources numériques alors que d’autres échouent.
Basée sur la situation des pays d’Europe du Nord, l’enquête met en avant les responsabilités étatiques. Pour que les enseignants utilisent des ressources numériques en classe il faut déjà qu’il y ait une volonté gouvernementale en ce sens. L’étude donne en exemple le Danemark et la Norvège, deux pays où l’utilisation des TIC a été légitimée par l’Etat. On mesure en lisant cette étude, la responsabilité des discours traditionalistes tenus par les derniers ministres de l’éducation français dans le retard national à intégrer les TICE…
Un autre facteur clé est lié au premier : c’est la croyance chez les enseignants que la maitrise des TIC est une compétence clé pour l’avenir des élèves. Un troisième facteur est dans la communication autour de ces ressources et le fait de pouvoir partager, sans problème de droit s, des ressources numériques nationales.
L’OCDE invite donc les gouvernements à établir une vision claire sur les compétences numériques et à développer une information gratuite sur ces ressources.
http://www.oecd.org/document/49/0,3343,en_2649_35845581_4391[…]
La formation des enseignants échoue à intégrer les TIC
« Les étudiants-enseignants n’intègrent pas les technologies dans leurs pratiques pédagogiques » expliquent Ann-Britt Enochsson et Caroline Rizza dans une étude commandée par l’OCDE et portant sur 11 pays.
Elles identifient plusieurs raisons dont celle-ci : « le manque d’incitations constitue un frein à l’intégration des technologies dans les pratiques pédagogiques ». Elles invitent donc les gestionnaires à « offrir de meilleures possibilités de carrière et mettre en place des incitations à l’intégration des TIC plus pertinentes ». Deux autre sfacteurs sont soukignés : la qualité du matériel et le fat de disposer de tuteurs.
http://www.olis.oecd.org/olis/2009doc.nsf/NEWRMSFREDAT/NT0[…]
La Commission européenne souligne des progrès à réaliser
Après la publication de l’enquête TALIS, la Commission européenne a adressé le 25 novembre une « communication » au Parlement et au Conseil européen. Elle souligne les difficultés de mise en pratique des compétences clés transversales. « De nombreux efforts sont mis en oeuvre pour équiper les écoles en nouvelles technologies et pour veiller à l’acquisition des compétences informatiques de base dans le cadre de la compétence numérique. Cela étant, les compétences informatiques sont, de plus en plus, acquises de manière informelle par les jeunes, tandis que des aspects comme l’esprit critique dans l’utilisation des nouvelles technologies et des médias, la conscience du risque ainsi que les considérations d’ordre éthique et légal ont été négligés. Au moment où les TIC prennent de plus en plus de place dans notre quotidien, ces questions doivent être explicitement abordées dans l’enseignement et l’apprentissage. Le potentiel des nouvelles technologies en faveur du renforcement de l’innovation et de la créativité, de la création de partenariats et de la personnalisation de l’apprentissage doit être mieux exploité. Les compétences pour apprendre à apprendre figurent également dans de nombreux programmes, mais les établissements et les enseignants doivent être davantage soutenus pour intégrer systématiquement ces compétences aux processus d’enseignement et d’apprentissage ».
Communication
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM[…]
Sur l’enquête TALIS
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/11/271[…]
Pour l’Inspection générale, les conditions sont réunies
« Pour la première fois, les conditions favorables au développement des TIC dans l’enseignement sont réunies » affirme Guy Ménant, inspecteur général, ancien responsable de la cellule TICE de l’Inspection, dans un article qui fait le point sur l’intégration des TCE dans le système éducatif français, publié par Futuribles (n°357, novembre 2009).
Pour G Ménant, plusieurs facteurs justifient qu’on soit « à un tournant de l’histoire » de l’Ecole française. Il y a bien sûr le niveau d’équipement atteint dans les établissements. Il y a le nombre croissant d’enseignants utilisateurs , voire innovateurs, dont G Ménant salue l’inventivité et l’efficacité. Il y a la formation donnée aux jeunes enseignants et notamment le C2i2e. Mais ce qui motive davantage cette évolution c’est une conjonction d’effets sociaux et éducatifs. Pour G Ménant, le choc de Pisa, la prise de conscience d’une demande de la société pour une main d’œuvre formée à des opérations non routinières ont été perçus par les enseignants. L’usage scolaire des TICE aurait été légitimé à la fois par la perception de son efficacité scolaire et par la reconnaissance officielle apportée par le socle commun et la généralisation du B2i.
Du coup c’est un enseignement différent qui est en train de se mettre en place. On retrouve là quelques thèmes de l’auteur de l’excellent rapport de 2006 sur l’informatique à l’Ecole. Il s’agit moins d’une « modernisation des supports et des outils du maître et de l’élève que (de) modifications sociales… à l’intérieur de l’Ecole et dans ses prolongements ». On peut attendre de la nouvelle Ecole qu’elle isole moins les individus. « Le système éducatif doit changer », affirme G Ménant, « non dans ses valeurs ni dans la liste de ses objectifs, ni même dans ses méthodes…, mais dans les priorités qu’il doit redistribuer au profit de plus d’autonomie et de souplesse ». Deux qualités dont l’Ecole a en effet bien besoin.
Guy Ménant, Enseigner et apprendre à l’ère numérique, Futuribles n°357, novembre 2009, pp. 29-40.
Sommaire et résumé
http://www.futuribles-revue.com/articles/futur/abs/2009/11/co[…]
Le rapport de l’Inspection de 2006
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/03/inde[…]
Avec le déploiement d’un ENT dans ses 471 lycées publics, la région Ile-de-France s’engage dans une démarche qui va impacter plus d’un million de personnes, dont 400 000 lycéens. Même s’il est certain que les usages ne se développeront pas partout avec la même vitesse ni la même ampleur, le nombre d’établissements et de personnes concernés sont tels que des changements profonds sont inévitables.
Changements de relations entre les profs et les élèves tout d’abord : toutes les expériences d’ENT montrent avec quelle rapidité les élèves s’emparent de ce nouvel outil de communication, pour l’utiliser non seulement entre eux, mais aussi avec les profs et l’administration. Et les membres de la communauté éducative qui acceptent de jouer le jeu en sont tous satisfaits. Avec une réponse de quelques lignes, on peut débloquer une situation, fixer un rendez-vous à un élève, lui passer une information, etc. Changements aussi dans les relations entre l’institution et les profs. Et là aussi de l’accompagnement et des préparations seront nécessaires…
C’est ce défi que le Café francilien présente. Dans ce dossier consacré à Lilie, l’ENT francilien, vous découvrirez les témoignages de ceux qui ont testé Lilie et les attentes de ceux qui l’ont conçue. Découvrez Lilie…
Découvrez le dossier spécial sur Lilie