Par François Jarraud
Selon une étude de l’Insee, « l’insertion professionnelle des jeunes qui sortent du système éducatif reste fortement inégale selon leur formation ». Selon elle, « la probabilité d’être au chômage est beaucoup plus faible pour les jeunes qui ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur que pour ceux qui ont au plus un brevet des collèges ». L’article mentionne que, pour les jeunes qui ont quitté l’école depuis moins de 5 ans, le taux de chomâge est de 10% chez les hommes s’ils ont fait des études supérieures, contre 16 pour les titulaires du bac ou d’un bep et 36% pour les non diplômés.
« Les jeunes diplômés du supérieur perçoivent des salaires nettement plus élevés que ceux des sortants de l’enseignement secondaire » même si à niveau de formation équivalent on obtient des salaires plus faibles.
Etude Insee
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/formemp09b.PDF
Insertion : L’impact des diplômes
« Au 1er février 2008, sept mois après leur sortie de formation initiale de lycée, six jeunes sur dix ont trouvé un emploi (aidé ou non) et moins d’un sur trois déclare en rechercher un. Comme en 2006 et 2007, l’insertion professionnelle est liée au niveau de formation et à l’obtention du diplôme. De même, l’accès à l’emploi est également très différencié selon les spécialités de formation suivies par les jeunes ». L’étude sur l’insertion des lycéens franciliens dans la vie active montre que le taux d’emploi grimpe avec le niveau de formation. Ainsi au niveau BTS 80% des sortants ont un emploi. C4est el cas de moins de la moitié des CAP BEP. Mais certaines spécialités ne procurent une bonne insertion qu’au niveau BTS d’autres qu’au CAP BEP.
Etude
http://www.oref-idf.org/docs/etudes/IVA_08_27_05_09.pdf
La « non-qualification » : quel avenir ?
Comment ont évolué les emplois non qualifiés ? Comment vont-ils évoluer ? Que nous apprennent les politiques menées jusque là ? José Rose, Université de Provence, étudie pour le Céreq la non-qualification. C’est pour nuancer l’appellation, des emplois « non qualifiés » demandant parfois des qualifications précises et nombreuses.
Comment vont évoluer les sorties sans qualification ? Pour l’auteur la part des sortants du système éducatif sans diplôme semble stabilisée. » Le plus probable, compte tenu des évolutions antérieures et du pallier auquel on semble être parvenu, est le maintien d’un volume analogue de sortants sans qualification et des difficultés chroniques d’accès à l’emploi de ces personnes. Et ces difficultés sont sans doute plus problématiques socialement qu’auparavant car « quitter l’école sans qualification laisse aujourd’hui, bien davantage qu’il y a quarante ans, les jeunes singulièrement démunis pour entrer dans la vie active » (Lefresne, 2005, p. 7). Ceci est d’autant plus marqué que ces sortants sans qualification se concentrent dans les catégories socialement en difficulté et sont souvent sur-représentés dans certains espaces géographiques ».
Comment va évoluer l’emploi non qualifié ? Le nombre de salariés non qualifiés devrait augmenter de 14% d’ici 2015, essentiellement dans le tertiaire. Cela concerne les agents d’entretien, les assistantes maternelles, les employés de maison, les employés de libre service.
Quelles politiques mener ? L’auteur soulignele fait que les politiques qui visent la réduction du coût salarial ont favorisé l’expansion des emplois peu qualifiés. Il vaudrait mieux soutenir la qualification , la reclassification des emplois, la formation continue.
Etude du Céreq
http://www.cereq.fr/pdf/Net-Doc-53.pdf
Accueillir un élève au collège
Comment faire comprendre à un écolier comment fonctionne le collège ? Le collège Joliot Curie d’Argenteuil s’est attaché à réaliser un « livret d’accueil » qui vise à transformer le petit écolier en lycéen. Pour cela il ne se limite pas à la présentation des rouages du collège. Il explique ce que sont les différentes disciplines. Il montre comment organiser son travail à la maision.
Le livret
http://www.carep.ac-versailles.fr/spip.php?article599
TF1 partenaire éducation du Conseil général du 93
« La grande force du département c’est sa jeunesse. Nous sommes en train d’inventer son avenir, un avenir de toutes les couleurs ». Afin de favoriser l’égalité des chances dans le domaine de l’audiovisuel des jeunes de 14 à 30 ans, Claude Bartolone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, et Nonce Paolini, président du groupe TF1, ont signé le 25 juin une convention de partenariat, sur la thématique Médias et diversité. Elle prévoit que des collaborateurs de TF1 interviendront dans les établissements et que les élèves pourront faire des stages dans l’entreprise. « Si les jeunes font des efforts, rien ne leur est interdit ».
Lisez le reportage du Café
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/20[…]