Par François Jarraud
Avec « Comprendre la crise », Nicolas Couderc et Olivia Montel-Dumont livrent un ouvrage accessible. Jérome Deauvieau analyse les enjeux du cours dialogué en SES.
Le cours dialogué en SES
« Observer les enseignants en classe renseigne autant sur les dynamiques du groupe professionnel, sur sa manière d’agir et de penser le métier dans un contexte de massification scolaire, que sur les effets des pratiques enseignantes sur l’apprentissage des élèves, réunissant dans un même mouvement d’analyse deux préoccupations relevant jusqu’ici de champ distincts de la sociologie : l’éducation et le travail ». Le sociologue Jérome Deauvieau analyse la pratique du cours dialogué en SES de façon fine, dans le rapport que l’enseignant entretient avec son métier autant que dans le rapport des savoirs scolaires aux savoirs sociaux.
http://www.apses.org/spip.php?article1744
Comprendre la crise
Nicolas Couderc et Olivia Montel-Dumont, tous deux économistes, nous expliquent les mécanismes de la crise, des subprimes à la crise mondiale. Ils expliquent comment elle frappe les ménages et les entreprises. Ils présentent les politiques mises en place pour y répondre, le tout dans une langue accessible. Un dernier chapitre répond à cette angoissante question : est-ce la dernière crise ?
Nicolas Couderv, Olivia Montel-Dumont, Des subprimes à la récession. Comprendre la crise, Paris, Documentation française, 2008.
Le partage des bénéfices est bon pour la productivité
Selon une étude du Centre d’analyse stratégique sur « les dispositifs collectifs de partage des bénéfices en France », ceux-ci ont doublé depuis 2000. Pour le CAS, « deux raisons essentielles (en dehors des avantages fiscaux) semblent influencer positivement la mise en place volontaire par les entreprises de dispositifs de partage des bénéfices (plans d’intéressement et plans d’épargne entreprise) : l’incitation et le contrôle de l’effort des salariés, d’une part, et le transfert des risques vers ceux-ci, d’autre part ».
Les experts du CAS établissent que « les instruments de partage des bénéfices favorisent indirectement la productivité et la flexibilité… Les entreprises qui introduisent des dispositifs de partage des bénéfices obtiennent des gains de productivité significatifs. Ils ont été estimés en France de 7 % à 9 % environ au cours des années 1990 ». Entre autre parce que le partage des bénéfices contribue fortement à la modération salariale.
L’étude
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille124.pdf
Les gouvernements doivent réformer malgré la crise
« La débâcle dans le secteur financier ne remet pas en question les effets bénéfiques des réformes recommandées des marchés de produits et du marché du travail ». Le Chef économiste de l’OCDE, Klaus Schmidt-Hebbel, prend la plume pour inciter les chefs d’Etat à maintenir le cap des réformes. Un rapport de l’OCDE adresse à ce sujet une mise en garde : lorsque les responsables politiques doivent agir dans l’urgence, ils risquent d’opter pour des politiques qui sont en définitive nocives pour la croissance.
Etude OCDE
http://www.oecd.org/document/29/0,3343,fr_2649_34487_[…]
Le web et les entreprises
En janvier 2008, 54 % des entreprises françaises d’au moins dix salariés ont un site web ou une page d’accueil. C’est beaucoup moins que dans la plupart des pays européens. Ce sont les plus grandes entreprises qui en ont le plus souvent : 85 % des entreprises d’au moins 250 salariés déclarent ainsi avoir un site web. Ces sites restent encore très peu orientés vers la commercialisation