Par François Jarraud
Citoyenneté européenne, conseil général, justice de sjeunes, vote obligatoire : de quoi alimenter les argumentaires des élèves.
Qu’est ce qu’un conseil général ?
Une bonne partie de nos collégiens l’ignorent. Le Conseil général des Yvelines distribue aux élèves de 3ème un « guide civique » qui présente l’histoire et les missions du conseil.On découvre par exemple les étapes dela construction d’un collège ou celles de la décentralisation. Le texte et angles d’attaque ne sont pas toujours suffisamment adaptés à l’univers des collégiens mais cette brochure peut être utilisée en classe.
La brochure
http://www.yvelines2.yvelines.fr/communiques/files/CG78_Brochur[…]
La citoyenneté européenne en débat
Depuis 15 ans, les citoyens des pays membres de l’Union européenne sont aussi citoyens européens. Cela leur confère un certain nombre de droits, comme la liberté de circulation dans l’UE et le droit de vote aux élections européennes. Pour autant, se sentent-ils vraiment citoyens de l’Union européenne ? Et d’abord, être citoyen européen, qu’est-ce que cela signifie ? C’est la question que pose le site franco-européen « Touteleurope.fr ».
Un questionnaire en ligne interroge les internautes et leir permet de réfléchir au renforcement de l’Union.
Le questionnaire
http://lettres.touteleurope.fr/Go/index.cfm?WL=5377&WS=6730_5[…]
L’Unicef s’engage contre la réforme de l’ordonnance de 1945
Après une prise de position remarquée contre la réforme de l’ordonnance de 1945 sur les mineurs, Unicef France amorce une campagne sur cette question. Une trentaine de personnalités se sont engagées à réagir sur cette question. Xavier Emmanuelli, Guy Gilbert, JC Guillebuad, Claude Roméo, Bernard Stiegler apporteront leur expérience.
Sur le site Unicef
http://www.unicef.fr/accueil/s-informer/l-enfance-en-france/va[…]
Faut-il fermer les établissements pénitentiaires pour mineurs ?
«Etre un vaurien vaut mieux que n’être rien.» Cette citation de F. Deligny est reprise par les responsables de trois organisations, la Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat de la Magistrature et le syndicat FSU de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) pour dénoncer l’échec des établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) créés par le gouvernement.
Tous trois dénoncent la montée des violences dans ces structures et ses conséquences. « Les mouvements de rébellion qui éclatent dans les EPM, focalisent les personnels sur les moyens disciplinaires pour soumettre les mineurs. Alors, la souffrance des adolescents, renforcée par l’enfermement, ne peut être entendue… Pour des jeunes en situation d’exclusion sociale, le risque existe pour beaucoup d’entre eux de se construire une identité de délinquant et de se réfugier dans un statut de «taulard» ».
Or, selon eux, « le gouvernement privilégie l’incarcération des adolescents en créant les EPM au détriment des structures éducatives. Un seul de ces EPM de soixante places équivaudrait à six foyers éducatifs de dix places et huit services d’insertion professionnels pour 250 mineurs ainsi que dix services de milieu ouvert soit 1 500 jeunes suivis… Au lieu de renforcer l’accompagnement éducatif et social qui peut limiter les répercussions négatives de la précarité sur la construction psychique des adolescents, le choix est fait d’ajouter l’exclusion de l’incarcération à l’exclusion sociale ».
Tribune de Libération
http://www.liberation.fr/rebonds/333994.FR.php
Le vote bientôt obligatoire ?
« Il est proposé de rendre le vote obligatoire en France et d’assortir cette obligation d’une sanction pécuniaire. L’obligation de voter doit avoir pour corollaire la reconnaissance juridique du vote blanc ». Michel Diefenbacher, député UMP, propose pour lutter contre l’abstentionnisme de faire appel à l’amende.
Proposition de loi
http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0839.asp
Les fœtus nés sans vie auront un état-civil
Le Journal Officiel du 22 août publie deux décrets autorisant l’inscription à l’état-civil des fœtus nés sans vie de 16 à 22 semaines. Ce texte fait débat. Ainsi, pour Muriel Flis-Trèves, « on entretient ainsi le trouble sur le statut de l’embryon, et c’est une porte ouverte à une polémique entre les personnes qui sont contre l’avortement et celles qui sont pour ».
Au J.O.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=2AC27D[…]
Article Libération