Par François Jarraud
Le jeu, y compris le jeu vidéo , peut trouver sa place en philosophie. Notre contribution au dossier spécial de ce numéro.
Quête de sens et jeux vidéos
« La notion de quête est une figure centrale au sein des jeux vidéo, qui peuvent être considérés à de nombreux égards comme un paradigme pour les arts et médias du XXIème et qui, conjointement, ne cessent d’interroger les thématiques du bien et du mal ».
Sébastien Genvo invite à interpréter les jeux vidéos comme une quête de soi. « Ce qui n’est pas anodin au sein d’un monde globalisé tel que nous le connaissons aujourd’hui ». Sa réflexion sur le site académique de Nantes ne semble malheureusement plus accessible. A noter sa contribution à un ouvrage chez M’editer.
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1203007367140/0/fiche[…]
Jeu de langage
« Logique, évident, démontré, nécessaire : cherchez l’intrus ». Un bel exercice de Valérie Debuiche pour apprendre aux élèves à faire attention au sens des mots et enrichir leur vocabulaire. Dans une grille de 27 lignes ils doivent éliminer le mot intrus.
http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/philosophie/sujets/exercicelangage.htm
Socrate et Matrix
En terminale STI, Yannick Bezin montre comment s’appuyer sur un film populaire pour amener les lycéens à la lecture et à la philosophie. Sa démarche met en parallèle les thèmes du film avec des textes philosophiques. Ainsi l’illusion de Néo renvoie à la caverne de Platon. Le film évoque la liberté, le destin, le progrès technique, l’évolution. Sa démarche est accompagnée d’une sélection webographique qui ouvre d’autres perspectives d’utilisation en philosophie.
http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/philosophie/sujets/matrix.htm
La B.D. comme outil pédagogique
Plus que le livre, la bande dessinée peut être un point de départ à la réflexion philosophique. Des exemples ?
» L’idée de partir de la bande dessinée afin d’introduire ou d’illustrer certaines notions philosophiques avec les élèves est partie d’un constat : ils ont pour la plupart un rapport de méfiance absolue à l’égard des textes philosophiques dont ils ont le sentiment qu’ils sont écrits dans une « langue étrangère ». Par contre, même s’ils sont incapables, la plupart du temps, d’un rapport critique à l’image, ils ne l’envisagent pas avec la même méfiance. Par ailleurs, la bande dessinée contemporaine offre un réservoir quasiment inépuisable d’illustrations pour nos cours dans la mesure où elle aborde, que ce soit par le biais de l’humour, du polar ou encore de l’interrogation sociale un certain nombre d’interrogations que la philosophie prend en charge de manière plus analytique ». Arielle Castellan, professeure à Amiens, propose quelques exemples éclairants sur l’art, »théorie et expérience » ou encore le travail.
http://www.ac-amiens.fr/pedagogie/philosophie/sujets/bd.html