Par François Jarraud
Il faut une loi d’orientation pour l’enfance, explique l’association DEI France. Et pour mieux se faire comprendre elle attire l’attention sur l’examen par l’ONU de la situation des jeunes en France.
» L’école pré-élementaire doit être promue, sous réserve que la scolarisation et la scolarité des jeunes enfants prennent en compte, en fonction de leurs singularités, les besoins inhérents au respect de leurs rythmes journaliers, hebdomadaires et annuels. La scolarisation à deux ans n’est pas “précoce” si elle se donne pour objectif de “permettre à chaque enfant de libérer ses compétences cachées et d’en acquérir de nouvelles, tout en respectant ses dimensions biopsychologiques, affectives, sociales, intellectuelles et de personne qui se nourrit de communication ». DEI France, une association qui milite pour l’application de la Convention internationale des droits des enfants (CIDE), lance l’idée d’une « loi d’orientation pour promouvoir le bien-être des enfants ».
Le projet est mis en discussion. Il concerne évidemment l’éducation. DEI France promeut l’idée d’une école publique refondée sur la CIDE et des pédagogies actives.
La France devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU
La France passera le 14 mai devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, rappelle DEI France. L’association est intervenue pour souligner les difficultés dans le respect de la convention internationale sur les droits des enfants par la France.
DEI regrette que, « l’ambiguïté de la position de l’Etat à ce sujet conduit à une non-reconnaissance (ou une reconnaissance très partielle) du caractère normatif juridiquement contraignant de la Convention ». L’association déplore » un décalage entre des programmes scolaires affirmant un attachement à l’enseignement des droits de l’homme et la mise en œuvre réelle dans les établissements scolaires qui reste très théorique et passe après l’enseignement des disciplines dites « fondamentales » ».
Le projet de loi
http://www.dei-france.org/documentsDEI/2008/DEI_Pour_une_loi_pour_[…]
Dei FRance
http://www.dei-france.org/communiques/2008/Com_DEI-France_EPU.pdf
Document ONU
http://lib.ohchr.org/HRBodies/UPR/Documents/Session2/FR/[…]
DEI France condamne la réforme de l’ordonnance de 1944
« Réformée au moins 5 fois entre 2002 et 2007, encore deux fois en 2007 dont une sous le gouvernement Fillon, ce texte est-il inadapté au regard des termes de la délinquance juvénile actuelle ? Cette délinquance explose-t-elle? Les réponses judiciaires sont-elles inadéquates ? » DEI France s’interroge sur le projet gouvernemental de modifier l’ordonnance de 1945 sur la délinquance juvénile.
« On observe au contraire que la délinquance des mineurs a chuté depuis 2000 de 21% à 18 % de la délinquance globale et que l’immense majorité des jeunes délinquants mineurs ne le sont plus une fois devenu majeurs » rapporte DEI France. « Plus que jamais la question n’est pas tant de modifier la loi que de réunir les conditions de mise en oeuvre de celle-ci ».
DEI France
Peut-on couper des enfants en deux ?
C’est la question que pose RESF à propos de la famille Hassanov. Ali Hassanov est Azerbaidjanais et sa femme est arménienne. Victimes d’un rejet des deux communautés, elle a trouvé refuge en France avec ses 2 enfants. Mercredi 24, la famille a été arrêtée à Pau. Le père est menacé d’expulsion vers l’Azerbaidjan, la mère vers l’Arménie. Et les enfants ?
RESF