Par Cyril Froidure
L’effondrement de la barrière de Wilkins.
Le BE Etats-Unis montre comment les scientifiques américains et britanniques suivent la dislocation de la barrière de Wilkins dans l’Antarctique. C’est une zone de 400 km2 de banquise qui est menacée. La rupture ce bloc pourrait affecter les glaciers continentaux.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53729.htm
La Niña fait verdir l’Est autralien.
Les images de la NASA sont éloquentes : elles montrent l’impact de la Niña sur la masse végétale en Océanie et en Afrique du Sud…
Elle serait la cause d’un refroidissement annoncé pour 2008 selon l’OMM (organisation météorologique mondiale). Revenant sur la formation du phénomène, l’article du Figaro signale, citant le secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud, la persistance de la Niña sans que cela ne remette en cause les récentes conclusions sur le réchauffement climatique en cours.
http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/NewImages/images.php3?img_id=17967
Banque mondiale et changement climatique.
La Banque mondiale vient de créer son propre fonds de financement pour développer des projets afin de faire face aux changements climatiques. Or cette création risque de concurrencer le fonds d’adaptation au changement climatique mis en place par l’ONU en s’alimentant aux mêmes sources de financement. Autre difficulté soulevée par une partie des pays en développement : voir la Banque mondiale tenir un rôle trop grand avec son « programme pilote pour faire face aux changements climatiques ». L’inquiétude n’est pas illégitime tant les années PAS (plans d’ajustement structurel) ont été mal vécues par ces pays, PAS dont l’application et les conséquences sont désormais bien connues. Cela fait dire à un internaute réagissant à cet article du quotidien Le Monde : « on connaît la légendaire efficacité de la Banque mondiale pour l’aide au développement. Si elle prend en charge la lutte contre le réchauffement climatique, les glaciers de l’Antarctique n’ont qu’à se regrouper vite fait car cela va être leur fête » (Georges R.)
Le climat, encore et toujours.
L’UE tente de reprendre la main et de relancer le processus de lutte contre le changement climatique. Lors d’une réunion à haut niveau ont été réaffirmés les objectifs chiffrés en termes de réductions de GES, d’utilisation d’énergies alternatives afin de préparer l’après-Kyoto mais déjà des questions sont posées à propos notamment des performances des biocarburants dont le bilan énergétique est matière à discussions et avis contraires.
De plus comme le souligne le ministre belge du climat et de l’énergie, intéressante titulature, désormais, il faut répartir l’effort entre tous les membres ce qui promet des « discussions » tendues et quelque soit l’effort à consentir, il aura un coût à court terme mais des effets à long terme ; la question étant de savoir si le temps du politique va s’accommoder du temps de la lutte contre les changements climatiques. Discussions sur les objectifs donc mais aussi sur les moyens quand on lit Paul Magnette pour qui le nucléaire n’est pas une alternative viable dans le domaine énergétique alors que l’on connaît la position strictement opposée du gouvernement français.
Si en Europe, on est d’accord pour réduire les émissions de GES, cela n’a malheureusement pas empêché de croître elles auraient augmenté de 3% par an ce qui serait au-delà du pire scénario envisagé par le GIEC. Parmi les « coupables », la Chine qui, selon une étude de scientifiques de l’université de Californie, va rejeter 11% de CO2 en plus chaque année jusqu’en 2011 ; croissance s’expliquant par la délégation de la construction des nouvelles centrales électriques alimentées au charbon aux collectivités territoriales d’autant moins soucieuses de ne pas polluer qu’elles n’ont pas les moyens de construire des infrastructures « propres ».
Un des porte-drapeaux de la lutte contre les changements climatiques, Al Gore change de braquet. Après le succès d’une « vérité qui dérange », son organisation « The Alliance for climate protection » lance une campagne, « We can solve it » visant à amasser un trésor de guerre pour se lancer concrètement dans ce combat.
Cette campagne prend son envol au moment où se réunissent à Bangkok les représentants de 163 pays pour négocier un accord sur le climat pour préparer l’après-Kyoto en vue de la réunion de Copenhague en 2009, Un peu mois de deux ans, voilà le temps qu’il reste pour aboutir, ce premier temps thaïlandais doit permettre d’organiser la négociation et d’établir un plan de marche
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/315535.FR.php
http://www.actualites-news-environnement.com/15283-Climat-apres-Kyoto-Bangkok-accord.html
Le changement climatique coûtera 800 milliards à l’Allemagne.
Selon une étude de l’institut allemand de recherche économique, le changement climatique devrait coûter 800 milliards dans le demi-siècle à venir. Ce sont les lander les plus fragiles qui auront à payer le plus, jusqu’à 3% de la valeur ajoutée.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53805.htm
Le GIEC trop optimiste ?
C’est en tous les cas ce que pense des scientifiques américains et canadien dans un article paru dans Nature au début de ce mois. Il lui reproche de partir d’hypothèses trop optimistes (la décroissance moyenne de 1% par an de l’intensité énergétique du PIB mondial) alors que les données actuelles n’abondent pas dans ce sens.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53841.htm
Des infrastructures néfastes pour l’environnement ?
L’ONG FoEE (Friends of the Earth Europe) publie sur son site une carte du top 50 des infrastructures financées par des fonds européens et néfastes pour l’environnement. Tous les projets dont il est question sont planifiés en Europe centrale et orientale, dans des pays membres de l’UE ou aspirant à l’intégrer.
On y trouve des projets d’infrastructures de transports (route, port, aéroport), de production ou d’exploitation d’énergie nucléaire ou fossile…
Sur 50 projets listés, 16 sont localisés en Pologne, 9 en République tchèque et 7 en Hongrie. Pour chacun d’entre eux, il est possible de consulter les caractéristiques du projet, son coût, des photos du site, les solutions avancées par l’ONG écolo ainsi que l’état d’avancement du projet (financé, planifié, potentiel).
La carte en ligne.
http://www.bankwatch.org/billions/
La carte au format pdf.
http://www.bankwatch.org/billions/files/CollisionMap2008.pdf
La carte de 2006. On remarquera un doublement du nombre de projets pointés du doigt.
http://www.bankwatch.org/billions/2006/
Citoyen de la terre
Sensibiliser le public aux différents enjeux de l’avenir de notre planète, apporter des réponses et donner des pistes aux enseignants qui souhaitent participer à l’année internationale Planète Terre développer le goût pour les sciences, voici les trois objectifs de la journée « Citoyen pour la Terre » organisée par le CRDP de l’académie de Versailles(en associations avec les CRDP de Paris et de Créteil) et le réseau des bars des sciences franciliens. Elle se déroulera au carrefour numérique et sur le parvis nord de la cité des Sciences l 9 avril.
La journée s’articulera autour de trois pôles : les îlots interactifs avec des animations (CRNS, Synchrotron soleil, CRDP, CNDP….) un bar des sciences et des conférences et des expositions complèteront les thématiques abordées.
http://www.citoyendelaterre2008.fr/