Par Monique Royer et Dominique Galiana
La montée des prix agricoles
La banque mondiale tire la sonnette d’alarme sur les conséquences de la montée des prix agricoles sur la sécurité alimentaire des pays pauvres. Emeutes au Sénégal, manifestations au Mexique, marche pour sensibiliser sur la mort d’enfants causée par la faim au Yemen, les assiettes vides provoquent aussi une instabilité inaudible dans les pays riches. Les échanges commerciaux sont également affectés avec des pays pénalisés et d’autres qui tirent leur épingle du jeu.
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/NEWSFRENCH[…]
Plusieurs facteurs interfèrent dans cette hausse : le développement des biocarburants, l’inflation des prix du carburant et celle des engrais. Les biocarburants sont fortement pointés du doigt. « Le changement d’orientation (de nombreux exploitants) en faveur de la production des biocarburants a détourné des terres de la chaîne alimentaire« , a souligné la directrice le Programme alimentaire mondial (PAM), Josette Sheeran, lors d’une audition devant des députés européens à Bruxelles.
http://www.afrik.com/article13855.html
Michel Griffon, dans un entretien donné à Libération, désigne également l’accroissement des classes moyennes dans les pays émergents comme une caude de la hausse des prix. Pour lui, la solution pour les pays pauvres est de développer la production à visée locale, avec de véritables politiques agricoles.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/312007.FR.php