LE FAIT DU JOUR
19 organisations proposent un argumentaire sur les nouveaux programmes
ÉDITORIAL
Peut-on réformer l’évaluation des enseignants ?
LE SYSTEME
Programmes du primaire : Le réquisitoire de Lang et Ferry l Notes au bac : Faut-il casser le thermomètre ? l Dans le mantois, le mouvement ne s’essouffle pas l Primaire : Promotions l Un effort supplémentaire pour l’Ecole en Angleterre
L’ÉLÈVE
Une passerelle entre CPGE et fac l Lycéens et collégiens participent au Mondial ISF de ski l Bac 2008 : L’UNL contre le bac L l Comment trouver un internat ? l Carte scolaire : embrouilles anglaises
LA CLASSE
PPRE Mode d’emploi l 18ème Salon national Freinet
LA RECHERCHE
Paye au mérite : L’effet texan
LES DISCIPLINES
Primaire : La consultation commence l Histoire – Géo : Les nouveaux programmes du collège l Géographie : La frontière dans Géoconfluences l Langues : Blogs dans l’enseignement l Italien : Le prix Grinzane Cavour l Maths : Jeux mathématiques à Villiers sur Marne l EDD : Un concours pour le Jour de la Terre
LES TICE
Correctif dans Office, Outlook et Excel
Le fait du jour
19 organisations proposent un argumentaire sur les nouveaux programmes
Le document est destiné aux enseignants qui doivent, d’ici la fin du mois, répondre à la consultation ministérielle sur les nouveaux programmes. Les 19 organisations comprennent des mouvements pédagogiques ou éducatifs (Cemea, Crap, Gfen, Icem, Usep, Foeven, Occe, Jpa, Ligue de l’enseignement), des associations de parents (Fcpe), des chercheurs (Airdf), des associations professionnelles (Afef, Ageem),et des syndicats (Se-Unsa, Sgen Cfdt, Si.En Unsa, Snuipp, Snpi), bref pratiquement tout l’univers de l’école primaire. Ensemble ils proposent une lecture attentive des nouveaux programmes du primaire.
A commencer par leur caractère réductif. « On alourdit les programmes », déplorent-ils, « on relève le niveau d’exigences et on diminue le temps d’enseignement, telle semble être la philosophie de ce projet de programmes ». Ils relèvent « qu’en français et en maths, les connaissances visées en fin de cycle 3 sont semblables à celle attendues en fin de classe de 5ème« . « On garde tout, on compartimente, on morcelle en disciplines et sous-disciplines et on diminue le temps pour faire ce travail » déplorent-ils. Résultat . « entre les dix heures de français, les cinq heures de mathématiques, les quatre heures de sport et l’heure et demie de langue vivante, que restera-t-il à la « culture humaniste » ? Aux sciences ? A l’éducation artistique ? 3h30 en cycle 2 (contre 6 heures auparavant) et 5h30 au cycle 3 (contre 9h30 auparavant) ».
Réductifs ils le sont aussi dans leurs objectifs. « La centration sur le français, les maths et l’EPS en élémentaire, le vocabulaire et l’étude des sons en maternelle, réduit les apprentissages à des visées étroitement utilitaires sans permettre l’ouverture culturelle sur d’autres horizons ».
Les 19 dénoncent aussi « une conception réductrice de l’enfant / élève« . « Le choix d’une terminologie à l’ancienne : l’instruction avec la rédaction, la mémorisation, les règles, la morale… n’est pas anodin. Il enterre les visées d’une émancipation de l’enfant et d’une compréhension du monde que l’éducation porte… La modification significative de la posture d’enfant/ élève entraîne au passage le renoncement au concept d’éducation globale, elle attribue aux enseignants les savoirs « académiques », aux animateurs/éducateurs les savoir-faire et aux parents les savoir-être! C’est penser les lieux d’éducation que sont l’école, les loisirs et la famille, étanches les uns aux autres ».
En conclusion de cet argumentaire, les 19 dénoncent l’école de l’obéissance passive. « Des compétences visées plus limitées. De la maternelle au CM2, les programmes mettent l’accent sur la réception passive de la parole, sur la reproduction de routines et non sur les capacités de compréhension et d’expression orales et écrites qu’il faudrait pourtant développer ».
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Peut-on réformer l’évaluation des enseignants ?
Deux faits divers, graves, mettent en évidence les tares d’un système d’évaluation des enseignants qui n’a pas changé d’un iota depuis le 19ème siècle. Au point de générer maintenant le trouble.
Le premier fait est particulièrement dramatique. Il s’agit de ce jeune instituteur de l’Aude qui a tenté de se suicider, dans son école, le jour même de son inspection. Il en dit long sur la perception qu’avait ce jeune homme, évidemment à tort, d’une inspection. Le second c’est cette enseignante de l’Orne suspendue parce que, selon le rectorat de Caen, interrogé par le Café, elle « ne tenait pas sa classe ».
A qui fera-t-on croire, alors que de nombreux travaux ont démonté ces mécanismes de chahut classique (ceux d’E. Debarbieux par exemple), que les problèmes de discipline sont uniquement des problèmes de personne ? Or, selon son défenseur syndical, l’enseignante s’est retrouvée isolée dans l’établissement, les élèves chahuteurs n’étant pas sanctionnés. L’envoi durant ses cours d’un surveillant n’a fait que saper davantage son autorité et la désigner aux yeux des élèves comme la source de la difficulté et une personne « chahutable ». C’est cette vision traditionaliste du maître isolé que vient confirmer la sanction rectorale. C’est la négation de toute équipe pédagogique alors même qu’on sait que ces équipes sont la vraie réponse aux problèmes de discipline et que c’est la mission des corps d’inspection que de conseiller et soutenir. Disons le, l’évaluation qui a été faite de cette enseignante ne devrait plus exister au 21ème siècle.
De tels drames sont heureusement rares, mais ils démontrent l’inefficacité de l’inspection comme système d’évaluation et d’encadrement. A vrai dire, son inadaptation a été proclamée haut et fort il y a déjà 5 ans dans un rapport réalisé pour le Haut conseil de l’évaluation de l’école par Yves Chassard et Christian Jeanbrau. Ils dénonçaient un système » injuste, incohérent et inefficace ». Que dire de plus ? Ils préconisaient une inspection de l’équipe éducative, ce qui se pratique chez les autres pays européens. « Nous sommes parvenus à la conclusion », disaient-ils, » qu’une réforme de l’appréciation des enseignants devrait chercher à satisfaire deux objectifs prioritaires : dépasser le cadre étroit de l’inspection individuelle pour les aider, par un conseil et un soutien pédagogique judicieux, dans l’exercice de leur métier, leur ménager davantage de possibilités de mobilité en cours de carrière ». Sur ces deux points, quel échec !
Combien de victimes, combien de rapports enterrés faudra-t-il pour moderniser et « européaniser » notre système d’évaluation ? « Il faut remettre à plat le système… Nous sommes trop obsédés par l’inspection individuelle des professeurs » déclarait en octobre dernier Xavier Darcos. Depuis il a décidé d’augmenter la fréquence des inspections…
Enseignants : L’enquête de pénibilité est ouverte
« Les programmes scolaires sont – ils faciles à appliquer ? … Votre formation initiale d’enseignant est-elle suffisante pour l’accomplissement de votre travail ? Jugez-vous (votre) temps de travail acceptable ? L’Afsat ouvre une enquête sur les conditions de travail des enseignants qui doit permettre d’évaluer la pénibilité du métier et les catégories d’enseignants à risque. Des questions très précises sont suivies de questions ouvertes (« Comment vivez-vous votre métier et vos conditions de travail ? Comment vous définissez-vous en tant qu’enseignant ? quel rôle dans la société,… Quel sens donnez-vous aujourd’hui au travail enseignant ? … ).
Sur le Café la rubrique seconde carrière
Programmes du primaire : Le réquisitoire de Lang et Ferry
« Nous en appelons donc à l’honnêteté de Xavier Darcos et à son sens des responsabilités : il faut cesser de bouleverser sans cesse élèves, parents et professeurs à chaque changement de gouvernement ! Il faut au contraire préserver ce qui a été fait de bon par le passé, quelle qu’ait été la majorité de l’époque. Les professeurs ont plus qu’assez de ces changements aussi incessants qu’inutiles. S’il y a quelques points à modifier, qu’on les modifie en conservant l’essentiel, mais qu’on ne sacrifie pas l’intérêt des enfants et des professeurs à des motifs de pure tactique politicienne ». Pères des programmes de l’école primaire publiés en 2002, Jack Lang et Luc Ferry signent une tribune dans le numéro du 13 mars du Nouvel Observateur.
Avec beaucoup de force ils dénoncent dans les nouveaux programmes une entreprise politicienne qui sacrifie l’intérêt des enfants à ceux du gouvernement. « Comment croire » écrivent les deux anciens ministres, « comme le prétend sans rire le dossier de presse présentant les nouveaux textes, qu’une réforme des programmes et des horaires, quelle qu’elle soit, puisse, à elle seule, permettre de «diviser par trois en cinq ans le nombre d’élèves qui sortent de l’école primaire avec de graves difficultés» ? Même s’ils étaient sublimes, infiniment supérieurs à ceux de 2002 – ce qui est tout l’inverse -, une telle affirmation relèverait de l’illusionnisme. Il n’est pas un spécialiste du système scolaire pour y croire une seconde tant il est évident que l’échec scolaire relève de bien d’autres paramètres… En revanche, l’opération politicienne est transparente : elle consiste à faire croire à un public ignorant des textes en vigueur, mais qu’une sourde angoisse associée au sentiment diffus que «tout fout le camp» prédispose à avaler la couleuvre, que les programmes élaborés en 2002 étaient «modernistes», écrits dans un jargon incompréhensible, bref, «soixante-huitards» (ce qui pour l’un d’entre nous au moins est un comble !), et qu’il est temps de restaurer les bonnes vieilles recettes du temps de nos aïeux. Succès garanti dans les chaumières. Si c’était vrai, nous signerions peut-être des deux mains mais c’est en l’occurrence une imposture ».
Ils dénoncent également des programmes élaborés dans le plus grand secret. « S’agissant des nouveaux programmes, nul ne parvient à savoir, pas même les anciens ministres de l’Education que nous sommes, comment et par qui ils ont été rédigés ! Et pour cause. Les groupes d’experts, présidés et composés par des personnalités identifiables et reconnues, ont disparu. Le Conseil national des Programmes a été supprimé, et l’Inspection générale elle-même n’a pas été saisie du dossier ! Est-il raisonnable de laisser de simples conseillers du ministère ou de l’Elysée élaborer dans l’opacité la plus totale des textes voués à régir l’école de la nation pour dix ans au moins et qui concernent des millions de familles et de citoyens ? Prenons un exemple tout à fait concret : dans les nouveaux programmes, décision a été prise sans aucune concertation de diminuer environ par trois le temps consacré à l’enseignement de l’histoire et de la géographie afin de faire plus de place au sport et aux mathématiques : ce choix lourd de menaces ne peut-il être discuté publiquement ? Tous les démocrates ne peuvent que rejeter cette méthode aberrante ».
Cette forte attaque tombe au pire moment pour Xavier Darcos. Celui-ci a répondu en affirmant le caractère traditionaliste de ses programmes. « Il s’agit d’en finir avec 30 ans de pédagogisme qui a laissé croire qu’on pouvait apprendre en s’amusant… On peut s’obstiner à penser que l’observation réfléchie de la langue vaut mieux que l’apprentissage de la grammaire, mais on a la preuve que ce n’est pas ce qui permet aux élèves d’apprendre à lire, écrire et compter correctement ».
Sur le Café, le dossier sur les programmes du primaire
Notes au bac : Faut-il casser le thermomètre ?
Deux enseignants et un IPR dénoncent violemment dans la presse l’étude de B. Suchaut sur la notation au bac. Selon l’AFP, ils estiment qu’on « ne peut pas tirer de conclusion définitive sur le déroulement et les résultats de l’examen à partir d’une expérience réalisée durant un stage » et critiquent surtout la publication d’un travail réalisé à usage interne. L’étude de B. Suchaut ne fait pourtant que confirmer des études antérieures dont certaines ont été communiquées il y a plus de 70 ans…
Dans le Café, l’étude de B Suchaut
Dans le mantois, le mouvement ne s’essouffle pas
A Mantes (78), 40 parents et enseignants occupaient jeudi soir le collège Vaucouleurs pour protester contre la suppression de 7 postes d’enseignants. Dans le même département, selon l’AFP, ils sont une dizaine d’établissement à protester.
Primaire : Promotions
Le Journal Officiel du 12 mars publie le nombre de maîtres de l’enseignement privé susceptibles de devenir profs des écoles : 2229 et 250. Un autre texte les répartit selon les départements.
Un effort supplémentaire pour l’Ecole en Angleterre
Le gouvernement britannique a promis le 12 mars de nouveaux fonds pour le système scolaire anglais. Près de 40 millions d’euros seront investis dans des programmes de formation des professeurs de science. Mais la plus grosse dépense va au pilotage : 260 millions pour offrir aux écoles en difficultés des « super proviseurs » et des « super profs ».
Une passerelle entre CPGE et fac
« Le chef d’établissement délivre à l’étudiant, à l’issue de chaque année d’études, une attestation descriptive de son parcours de formation. Établie sur la base d’une grille nationale de référence, celle-ci mentionne pour chaque élément constitutif du parcours de formation correspondant à des acquisitions attestées de connaissances et d’aptitudes une valeur définie en crédits dans la limite de 60 pour la première année d’études et de 120 pour un parcours complet en classe préparatoire ». Une circulaire publiée au B.O. du 13 mars met en place ce système qui permet aux étudiants en CPGE de gagner des crédits universitaires en application d’une grille nationale. Cela facilitera le passage de Cpge à l’université.
Lycéens et collégiens participent au Mondial ISF de ski
Depuis le 9 mars et jusqu’au 14, plus de 30 lycées et collèges de l’académie de Grenoble participent à la réussite du Mondial ISF de ski. Ils accueillent et encadrent près de 500 jeunes athlètes venus d’une vingtaine de pays pour s’affronter et se révéler.
Bac 2008 : L’UNL contre le bac L
« Nous ne sommes pas des machines ». Cette remarque de l’UNL, un syndicat lycéen, vise le nouveau calendrier du bac L présenté comme éreintant. En effet les épreuves anticipées de cette série dureront pas moins de 7 heures regroupées sur une seule journée. Dans ces conditions l’UNL ne voit pas comment les élèves en tiers temps pourront composer…
Comment trouver un internat ?
L’internat est à la mode et c’est aussi, avec le resserrement des cartes des formations, parfois le seul moyen de suivre l’enseignement de son choix. Orelie, Outil de recherche en ligne des internats en établissement, donne accès aux offres d’hébergement des établissements scolaires et privés sous contrat du primaire à la terminale.
Carte scolaire : embrouilles anglaises
« Ecran de fumée ». « Choquant ». Le gouvernement anglais échange des remarques acerbes avec les représentants des chefs d’établissement. En jeu l’application de la nouvelle réglementation des inscriptions dans les écoles anglaises. Après des années de liberté et de transparence totales, le gouvernement s’est rendu compte qu’il devait réglementer les inscriptions pour réduire l’échec scolaire. Il a donc imposé des règles simples (tenue d’un registre d’inscription numéroté par exemple).
Mais comment imposer plus de mixité sociale sans carte scolaire ? Alors que les inscriptions pour 2009 démarrent, une enquête a révélé des pratiques illégales dans des dizaines d’établissements : entretien avec les élèves, questions sur le statut marital des parents et même dans certaines écoles demandes d’argent. Le gouvernement exige que cela cesse. L’association des dirigeants d’écoles dénonce lui un « écran de fumée » gouvernemental. En effet 18% des élèves n’ont pas obtenu l’école qu’ils voulaient.
La classe
PPRE Mode d’emploi
« Qu’est ce qu’un PPRE ? Quel public est concerné ? Comment différencier les apprentissages ? » Ces questions trouvent réponse dans le dossier ouvert par l’académie de Bordeaux pour les enseignants du primaire et du secondaire en charge des PPRE.
18ème Salon national Freinet
Autre organisation de la classe, difficulté d’apprendre, handicap : le 18ème Salon national pédagogie Freinet travaillera ces thèmes les 26 et 27 mars à Nantes. Au programme des conférences (Serge Boimare, Yves Reuter etc.) et des ateliers (école, collège etc.).
La recherche
Paye au mérite : L’effet texan
Payer les profs au mérite est-ce efficace pour lutter contre l’échec scolaire ? Le National Center on Performance Incentives américain publie les premiers résultats d’un programme texan d’incitation financière, le TEEG. Lancé en 2006 par un gouverneur républicain, le programme permet aux établissements de recevoir des fonds supplémentaires. Ils sont versés sur des critères de performance scolaire des élèves et de collaboration des enseignants. 75% de ces fonds versés aux établissements doivent être reversés aux enseignants les plus méritants.
S’il est trop tôt pour évaluer l’effet sur les résultats scolaires des jeunes Texans, l’étude met en avant des résultats positifs. La majorité des enseignants a changé d’attitude depuis le lancement de cette politique, y compris ceux qui pensaient ne jamais devoir changer. La majorité des enseignants estiment qu’ils ont amélioré leurs cours.
Les disciplines
Primaire : La consultation commence
La consultation des enseignants sur les nouveaux programmes du primaire a débuté dans les écoles. Selon les circonscriptions elle s’étale jusqu’à la fin du mois. Le questionnaire type demande si « le programme est suffisamment clair », en référence à un des objectifs revendiqués par cette réforme, quels en sont les points forts et les points à améliorer.
Histoire – Géo : Les nouveaux programmes du collège
Selon Paul Stouder, IPR à Versailles, les nouveaux programmes du collège « seront prochainement mis à la consultation ». Il est probable qu’ils seront en ligne sur le site Eduscol dans les jours qui viennent. Ils seront appliqués à partir de la rentrée 2009. Parmi les nouvelles problématiques, celle de l’histoire de l’immigration devrait être retenue. D’ailleurs l’académie de Versailles organise le 26 mars une Journée académique sur ce sujet (avec la participation de Benoît Falaize, Phimippe Joutard).
Géographie : La frontière dans Géoconfluences
« La frontière est peu mentionnée, de manière explicite, comme objet d’enseignement dans les libellés des programmes du collège ou du lycée… Pour autant… la frontière est une composante essentielle de l’espace géographique ». Le site Géoconfluences nous offre un très riche dossier sur cette notion à la fois présnete et oubliée des programmes.
« Le dossier présenté ici permet d’alimenter cette prise en compte des frontières et de leurs effets sur l’organisation des territoires dans l’enseignement en collège et en lycée. L’article « Des frontières et des géographes » apporte une mise au point sur les rapports qu’ont entretenu et qu’entretiennent géographie et frontière. Il précise les processus d’appropriation du fait frontalier par les populations. Les autres articles rendent compte de différentes analyses de situations frontalières, et ceci sous des aspects variés : mobilités, aménagements, effets linguistiques, pratiques récréative, etc. »
Langues : Blogs dans l’enseignement
Comment utiliser un blog en classe ? Et pourquoi ? Ce petit facsicule publié par le Centre européen pour les langues vivantes rend compte de l’expérience de plusieurs enseignants européens. Il propose aussi sur un CD des exemples de blogs scolaires.
Italien : Le prix Grinzane Cavour
Le jury lycéen du prix Grinzane France a élu le roman « Le pays des merveilles » de Giuseppe Culicchia. Le prix Grinzane France reconnaît un auteur italien. Il est décerné par des lycéens suivant cet enseignement.
Maths : Jeux mathématiques à Villiers sur Marne
Les 26 et 27 mars, c’est la fête des jeux mathématiques à Villiers-sur-Marne. J. Helayel, formatrice IUFm, présentera l’utilisation de jeux à l’école maternelle. De nombreux jeux seront présentés.
EDD : Un concours pour le Jour de la Terre
Devenez témoin de l’évolution de votre environnement en participant au concours de Earth Day Photo. L’épreuve consiste à prendre une photo évoquant le crise environnementale et de réaliser un commentaire de 400 mots. Les inscriptions sont closes bientôt.
les tice
Correctif dans Office, Outlook et Excel
Selon Secuser, des failles ont été détectées dans Outlook, Excel et Office. Il est impératuf de télécharger la mise à jour.
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