LE FAIT DU JOUR
Le sac de plage du prof 2007
ÉDITORIAL
Les vacances sont terminées
LE SYSTEME
Contradiction, ahurissant,provocation : les réactions aux 10 000 postes supprimés l Carte scolaire : des chiffres dans quelques jours l Darcos et l’autorité l P. Y . Duwoye secrétaire général du ministère l La Ligue de l’enseignement inquiète de l’externalisation des activités scolaires l Maroc : fraude dans un lycée
L’ÉLÈVE
Quelle vie après le bac ? L’UNL marque ses désaccord avec le ministre
LA RECHERCHE
Etes-vous un bon prof ?Suite…
CITOYENNETE
La Ligue de l’enseignement soutient la pétition contre le ministère de l’identité nationale lMain basse sur l’asile
LES DISCIPLINES
Primaire : Colloque de l’Astep l EEDD: Un oiseau sur deux a disparu aux Etats-Unis l Histoire-géo : Loisirs et colos : appel à projets de la JPA
TICE
Le guide pratique du travail sur écran
Le fait du jour
Le Sac de plage du prof 2007
Même si le travail est à nouveau une valeur à la mode, on n’est pas obligé durant les vacances de penser à la classe.
Mais, avouez-le : c’est difficile de décrocher complètement. Par un bout ou par un autre, le souvenir de tel moment où on les a « eus », le fantasme de la leçon exemplaire, le déclic qu’évoque telle image ou telle conversation, tout cela nous ramène à la classe. Et puis on a le droit d’être sérieux, de se lever tôt pour commencer ses préparations pour les nouveaux programmes ou encore de prendre davantage de temps pour travailler en bibliothèque en vue d’un concours.
Concours, nouveaux programmes, instructions officielles : il y a tout cela dans ce nouveau Sac de plage du Café pédagogique. Il y a aussi, dans les disciplines du primaire et du secondaire, de nouveaux outils à découvrir. Et puis des livres intéressants à lire sur la plage, des visites à préparer, des logiciels à découvrir pour profiter pleinement du temps libre.
Enfin parce que le contexte politique est exceptionnel et que l’enseignant est aussi un citoyen, on ne nous en voudra pas de trouver tout en haut du sac de plage, des analyses sur les programmes du candidat Sarkozy et les propos du (nouveau ?) locataire de la rue de Grenelle.
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Les vacances sont terminées
« Incohérence », « double langage » : les commentaires sur l’annonce de la suppression de 10 000 postes d’enseignants vont bon train. Cette décision était-elle prévisible ? Quel sens lui donner ?
C’est qu’elle semble illogique venant après la suppression des décrets Robien, quelques bons mots sur les enseignants et une campagne largement appuyée sur le slogan « travailler plus pour gagner plus ». Cela pouvait donner à espérer un effort de l’Etat pour appuyer l’Ecole et ses personnels en se démarquant de la politique Robien. Et cet espoir pouvait s’appuyer sur l’exemple de nos voisins. Avec des majorités différentes, en Angleterre, aux Etats-Unis, au Québec, par exemple, le budget de l’éducation est en hausse et l’idée dominante c’est qu’investir dans l’Ecole est nécessaire pour développer le pays.
Pourtant elle était prévisible. Tout simplement parce que X. Darcos l’avait annoncé avant les élections dans le rapport remis à N. Sarkozy en mars 2007. Il y évoque « des marges de manœuvres » comme la récupération de 20 000 emplois par la suppression de toutes les décharges, l’annualisation du service d’enseignement et la réduction des grilles horaires des disciplines. Toutes solutions tirées des rapports d’audit lancés par un ministre des finances arrivé maintenant à la tête de l’Etat. Et on sait que derrière ces rapports il y a des réalités budgétaires comme l’application de la loi Fillon, consommatrice de moyens, ou la nécessité d’investir dans les universités. Finalement, les cadeaux fiscaux faits par le nouveau président ne peuvent qu’inviter à la rigueur budgétaire.
Pourtant ces 10 000 poste supprimés seront lourds de conséquences. D’abord ils posent une question de faisabilité. L’enseignement secondaire va perdre des milliers d’enseignants et 8 000 postes de surveillants. De telles coupes sont-elles compatibles avec le fonctionnement normal des établissements ? Sûrement pas.
Mais le pire c’est que cette politique qui pose ces suppressions de postes comme un a-priori enterre la possibilité d’un dialogue avec les personnels. Cela signifie qu’il n’y aura pas de négociation sur l’Ecole et le métier d’enseignant. Elle sacrifie pour 5 ans toute évolution de l’Ecole.
Contradiction, ahurissant, provocation : les réactions aux 10 000 postes supprimés
L’annonce par X. Darcos de la suppression de 10 000 postes d’enseignants à la rentrée 2008, auxquels il faudra ajouter 8 000 emplois sous contrats aidés, principalement dans le secondaire, suscite de vives réactions des syndicats.
Le Snpden, qui regroupe la majorité des chefs d’établissement, estime que le préalable serait « avant toute annonce de cette ampleur, de définir ce que l’on attend de l’Ecole au XXIe siècle en répondant concrètement aux interrogations que l’ensemble de la population devrait se poser. Quels moyens mettre en oeuvre pour que chaque élève à la fin de la scolarité obligatoire au collège puisse acquérir le socle commun de connaissances et de compétences sans organiser un enseignement à plusieurs vitesses ? Comment assurer la cohérence d’ensemble de la scolarité ?… Comment annoncer de multiples suppressions de postes sans avoir commencé le débat sur les missions des enseignants ? » interroge P. Guittet. Le Snuipp estime inacceptable la suppression de postes alors que le nombre d’élèves augmente.
Les associations de parents d’élèves sont divisées. La Fcpe demande « comment le gouvernement peut-il, comme il l’a annoncé, lutter contre l’échec scolaire, améliorer la scolarisation des enfants handicapés, organiser les études dirigées le soir, tout en supprimant cette année encore plusieurs milliers de postes ? » La Peep, elle, estime que « 10 000 suppressions peuvent ne pas concerner la qualité et le nombre d’heures de cours ».
Carte scolaire : Des chiffres dans quelques jours
Le délai pour demander une dérogation à la carte scolaire est passé. Le ministère promet des estimations pour la semaine prochaine. Selon Libération, à Paris, il y aurait 10% de demandes supplémentaires pour les collèges.
Darcos et l’autorité
« Après les événements de 68, on a considéré la liberté comme un point de départ, une éclosion en rapport avec l’enfance qui devaient être sauvegardés. Je ne suis pas d’accord avec cette illusion ». Dans Le Figaro magazine, le ministre de l’éducation nationale expose une vision bien traditionnelle de l’Ecole et de l’éducation civique.
« Je crois à l’école de la verticalité, à l’école de la transmission… L’irruption perpétuelle des grèves, du militantisme, des débats sociaux dans l’enceinte de l’école ne sont pas de nature à favoriser la relation maître-élève. L’école devient une sorte de forum agité par trop d’activisme et pas assez de citoyenneté authentique. Voilà pourquoi il faut rétablir l’éducation civique. C’est-à-dire enseigner ce que sont les institutions mais surtout inculquer le respect d’autrui ».
Une conception qu’il aura l’occasion d’énoncer plus longuement puisque mardi 3 juillet, X.Darcos exposera sa politique devant le Sénat.
Sur le Café : Xavier Darcos verbatim
Pierre-Yves Duwoye secrétaire général du ministère
Un décret nomme M. P.-Y. Duwoye secrétaire général du ministère de l’éducation nationale. Avec la Dgesco, le secrétariat est l’autre grande direction du ministère.
La Ligue de l’enseignement inquiète de l’externalisation des activités scolaires
« Il ne faudrait pas que cette proposition soit l’occasion de débarrasser l’école de ses obligations ». A l’issu du congrès de la Ligue de l’enseignement, le 30 juin, Eric Favey, secrétaire national, a rappelé que la Ligue était prête à prendre part aux activités de 16h30 -18h annoncées par le ministre, mais a rappelé l’Ecole à ses obligations.
Selon une dépêche AFP, l’annonce de la suppression de 10.000 postes dans le budget 2008 de l’Education nationale rend les dirigeants de la Ligue « un peu dubitatifs » devant les promesses du candidat Sarkozy.
Maroc : fraude dans un lycée
S’agit-il d’une fraude alambiquée ou d’un règlement de comptes ? Drôle d’atmosphère en tous cas au lycée Sidi ou Sidi de Taroudant au Maroc. Elle oppose le fils du surveillant général, collé au bac, et le proviseur. Selon le premier, sa copie de maths aurait été remplacée par le proviseur, probablement au bénéfice d’un autre candidat. Mais la rumeur dit que le proviseur aurait pu régler un compte personnel avec son surveillant général…
Quelle vie après le bac ?
Rires et larmes. C’est aujourd’hui que les résultats du bac sont communiqués. Que deviennent ceux qui l’ont eu ? Que peuvent faire ceux qui sont recalés ?
Que deviennent les bacheliers ?
Juste après le bac, 88% des bacheliers poursuivent leurs études dont 35% en université, 32% en STS ou IUT, 8% en CPGE. Trois ans plus tard, huit sur dix sont encore étudiants. Mais tous ne rencontrent pas les mêmes difficultés. 45% des bacheliers inscrits en licence parviennent en troisième année sans redoubler. 71% des bacheliers inscrits en IUT, 63% de ceux inscrits en STS obtiennent leur diplôme en deux ans.
Mais deux après le bac, 18% des bacheliers technologiques ont arrêté leurs études, soit trois fois le taux des bacheliers généraux. La moitié des bacheliers technologiques ont changé d’affectation soit là aussi trois fois le taux des bacheliers généraux.
Comment les étudiants expliquent-ils ces échecs ? Un étudiant en université sur quatre a du mal à s’organiser dans son travail et un sur trois manque d’intérêt pour les matières étudiées. Mais la première difficulté rencontrée par les étudiants (37%) ce sont les difficultés financières.
Que devient-on sans le bac ?
Sans le bac, il reste des solutions ! D’abord le redoublement : ce n’est pas une perspective amusante mais c’est souvent la meilleure solution. On peut aussi préparer un bac professionnel. Attention cependant au stage en entreprise obligatoire pour ce bac.
On peut également poursuivre des études supérieures. Et par exemple entrer en faculté sans le bac avec une capacité en droit ou un DAEU (mais l’accès au DAEU est réservé aux adultes en reconversion). Sans le bac, on peut aussi s’inscrire en BTS.
Enfin il reste l’alternance, c’est à dire la possibilité de se former en travaillant.
Un premier pas : consulter un centre d’information et d’orientation.
Le bac est-il donné à tout le monde ?
La légère hausse de 2006 ne change rien à la tendance forte que l’on observe depuis dix ans : en France le taux d’accès au bac stagne depuis 1995. 62,7 des jeunes ont eu le bac en 1995, 62,5% en 2005, 63,8% en 2006. Cette stabilité n’est due qu’à l’expansion lente des bacs professionnels 8% en 1995 contre 11,5% en 2005). Car le bac général régresse : il touchait 37% d’une génération en 1995 contre 34% en 2005. On observe également de forts écarts entre groupes sociaux : le taux de réussite au bac est de 87% pour les élèves dont les parents sont cadres, 76% pour des parents ouvriers. On observe également un fort écart entre sexes.
L’évolution du taux d’accès au bac
La réussite au bac par catégorie sociale
Y a-t-il trop de diplômés ?
Deux thèses s’affrontent. Pour certains la pression vers l’acquisition de diplômes de plus en plus élevés, ce que Marie Duru-Bellat appelle « l’inflation scolaire », ne se justifie pas par des nécessités économiques et renforce les inégalités sociales. Dans cette course, les enfants des familles favorisées creusent davantage l’écart et les enfants des milieux populaires sortent frustrés de leurs efforts. Pour d’autres, le déploiement de l’économie de l’information nécessite une main d’œuvre de mieux en mieux formée. La montée des diplômés correspond à une nécessité économique et participe de l’enrichissement de tous.
Dossier spécial sur l’inflation scolaire
L’UNL marque ses désaccords avec le ministre
L’UNL, la première organisation des lycéens, a été reçue le 28 juin par le ministre de l’éducation nationale. L’UNL a notamment souligné deux points intéressants. Elle a posé la question « gouffre existant entre le secondaire et le supérieur en terme d’orientation et de pédagogie. En effet si beaucoup d’élèves qui échouent en première année de licence ont été orientés « par défaut » ce sont aussi beaucoup d’entre eux qui ne disposent pas des outils et de l’autonomie dans le travail, nécessaires pour réussir à l’université ». Un point qui n’a pas entraîné de réponse ministérielle.
L’UNL a réaffirmé son désaccord face à la suppression de la carte scolaire, et à interrogé le Ministre sur la garantie d’une mixité sociale. Pour l’UNL, « la marge de manœuvre de M. Darcos (sur cette question) reste faible, et il propose l’instauration de quotas et une aide aux lycées qui seraient les plus détournés ». Quota : le mot est prononcé.
La recherche
Etes-vous un bon prof ? Suite…
Succès pour le « test » interactif de Jacques Nimier (signalé dans L’Expresso du 4 juin). « Près de 1300 professeurs de mathématique ont rempli le questionnaire sur la représentation des maths et près de 2500 enseignants ont rempli le questionnaire sur la relation aux élèves. Pour ce dernier plus de 75% le trouvent intéressant ou très intéressant et 21% peu intéressant ou pas intéressant; les réactions ont de plus été très nombreuses. Ce fait est en lui même, peut être, significatif d’une conscience plus grande chez les enseignants de l’influence de leur personnalité dans les processus d’apprentissage et qu’il est important qu’ils apprennent à mieux se connaître pour améliorer leur enseignement » écrit Jacques Nimier.
Les résultats des tests font apparaître deux premiers constats. « L‘attitude de recherche de maîtrise de la classe est plus importante que l’attitude de recherche d’une autonomie des élèves » estime J. Nimier. « L’aspect qui me frappe c’est la différence qui existe dans les résultats avec le sous ensemble des professeurs de mathématiques… Pour l’ensemble des enseignants on trouve une attitude anxieuse moyenne de 70,2 % alors que chez les profs de maths il y a une attitude anxieuse faible de 77, 3 %… Autrement dit les mathématiques seraient (pour les enseignants de maths et non pour les élèves!) une protection contre l’anxiété ».
Surle Café : L’Expresso du 4 juin
Citoyenneté
La Ligue de l’enseignement soutient la pétition contre le ministère de l’identité nationale
« En tant que mouvement éducatif, nous avons la conviction qu’on ne saurait écrire l’Histoire dans le secret des cabinets ministériels, ni définir par décret ce qui constitue l’identité des Français… Ce qui peut la menacer, c’est le manque de culture, d’éducation, de débat démocratique ou de solidarité. Certainement pas la venue en France d’hommes, de femmes et d’enfant qui ne demandent qu’une chose, pouvoir comme des millions d’autres avant eux participer à cet idéal européen de paix civile, de prospérité et de démocratie ». La Ligue de l’enseignement s’engage et appelle à soutenir la pétition lancée par 200 universitaires contre l’intitulé du « ministère de l’immigration et de l’identité nationale ».
Pour la Ligue, « associer la notion d’identité nationale à celle d’immigration porte le ferment de la division et de la haine ».
Lancée fin juin, la pétition a déjà recueilli plus de 12 000 signatures.
Main basse sur l’asile
La Cimade nous avait donné un excellent rapport sur la façon dont l’administration avait traité les demandes de régularisation des parents d’enfants scolarisés. Exemples à l’appui, la Cimade avait montré l’arbitraire avec lequel étaient traités ces personnes et la façon dont l’administration détournait la circulaire de régularisation.
Cette fois-ci la Cimade s’attaque au droit d’asile. « Derrière la façade des discours politiques qui tous s’accordent à vouloir « protéger » le droit d’asile, la réalité quotidienne des pratiques administratives auscultées dans ce rapport montre malheureusement une logique bien différente. Les mécanismes d’accès à la protection internationale prévue pour les réfugiés ont été rendus au fil des textes tellement étroits ou expéditifs qu’ils constituent désormais une véritable dissuasion. A voir les pouvoirs publics ainsi « protéger » le droit d’asile, il est à craindre qu’un jour personne ne pourra plus l’approcher… »
Ce ne sont pas paroles excessives. La Cimade donne des exemples précis. Il y est question d’absence d’information des demandeurs, d’exigences illégales pour recevoir les demandes etc.
La Cimade demande l’autonomie de l’Ofpra et une réforme du système Dublin II qui actuellement conduit à des séparations de famille.
Sur le Café : le rapport sur les régularisations
Les disciplines
Primaire : Colloque de l’Astep
« L’élève, le maître et le scientifique » : c’est ce trio que défend l’Astep, Accompagnement en Science et technologie à l’Ecole Primaire. L’association organise les 5 et 6 décembre un colloque qui vise à faire connaître l’accompagnement aux scientifiques comme aux enseignants.
EEDD : Un oiseau sur deux a disparu aux Etats-Unis
Selon une étude de la National Audubon Society, la première association américaine de protection de la nature, reprise par le B.E. Etats-Unis, la population des espèces communes d’oiseaux a diminué de plus de moitié depuis 1967.
En tête des espèces décimées, le Colin de Virginie dont la population est passée en 40 ans de 31 à 5 millions.
Histoire-Géo : Loisirs et colos : un appel à projets de la JPA
La Jeunesse au Plein Air (La JPA), confédération laïque de 42 organisations éducatives, fêtera ses 70 ans en février 2008. Dans le cadre de la manifestation qui aura lieu à cette occasion, on recherche sept enseignants de collège ou de lycée de la région Île-de-France, de préférence d’histoire, pour préparer une animation avec leurs élèves.
Tice
Le Guide pratique du travail sur écran
Vous avez mal aux épaules ? Ou au dos ? Ou encore au yeux ? Ou aux jambes ? Le travail sur poste informatique est source de douleurs. Bien des webmestres ou des auteurs vous le diront… L’Inserm nous offre un guide compact (25 pages) qui permet d’identifier la source de ses maux. Il propose des exercices simples pour soulager la douleur voire l’éviter.
Surtout il donne des conseils très judicieux pour aménager son poste de travail en fonction de son physique personnel. Ce guide constitue un outil indispensable pour toute personne qui travaille un peu longuement sur ordinateur.
le Cafe
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