François Jarraud
Le gouvernement est là pour réformer, et vite. Il l’a annoncé sur tous les toits. Les enseignants, les personnels d’éducation sont particulièrement inquiets : les récentes déclarations ministérielles sur la réforme au pas de charge de la carte scolaire font davantage penser à du marketing électoral qu’à une action en profondeur pour la réussite des élèves.
Mais au delà de l’humeur, le Café prend le parti de la présomption d’innocence, et ose poser la question : que devrait faire un gouvernement, quel qu’il soit, pour que l’Ecole fasse mieux, pour les élèves, pour les personnels, pour la Nation.
Une chose est certaine : aucune variable, à elle seule, ne peut expliquer l’échec ou la réussite. Il est donc nécessaire de penser toute action publique sur l’Ecole comme un faisceau d’orientations, de décisions, de règles, d’impulsions qui puissent agir sur chacune des variables, désormais bien identifiées par les nombreuses recherches disponibles, dans les grands champs de la recherche.