1809. Le bac ne date pas d’hier et vous voilà confronté à des épreuves traditionnelles du système éducatif français. C’est dire que le respect du rituel des épreuves, la compréhension fine des savoir-faire jouent pour beaucoup dans la réussite. Bac et brevet évaluent davantage votre préparation que votre intelligence ou même vos connaissances. Il faut aussi savoir où on en est réellement par rapport aux exigences de l’examen. Ce dossier apporte des pistes pour réviser, s’évaluer, s’entraîner aux épreuves du bac et du brevet. Il vous conduit vers des ressources soigneusement évaluées et sélectionnées par l’équipe de professeurs du Café pédagogique. Pourtant, il faut le rappeler : seul un travail régulier tout au long de l’année scolaire peut permettre une réussite finale à ces examens. Le surf sur quelques sites à la veille de l’épreuve n’est en rien une préparation sérieuse au bac et au brevet. Pour autant, Internet peut vous aider. Avec ce dossier vous pourrez :
Nous espérons également que ce dossier rassure les candidats : le bac et le brevet sont des examens et non des concours. Huit candidats sur dix sont reçus : ce sont ceux qui ont fait honnêtement leur « métier » de collégien ou de lycéen. Est-ce pour autant que bac et brevet soient dévalués ou inutiles ? Ecartons tout de suite le dernier terme. Aujourd’hui plus qu’hier ce sont les diplômes scolaires qui ouvrent les portes de l’emploi. Bac et brevet sont nécessaires mais le développement de l’économie, les attentes des entreprises, la compétition dans l’accès à l’emploi font qu’ils ne sont pas suffisants. Après le bac vous avez intérêt à réfléchir à votre orientation. Ce dossier vous parle aussi du devenir des bacheliers. Dévalué le bac ? C’est ce qu’on entend ici ou là souvent en s’appuyant sur le chiffre record du bac 2006 : 82% de reçus. Pourtant l’arbre ne doit pas cacher la forêt. La vérité c’est que, depuis 1995, le taux d’accès au bac stagne aux environs de 63% d’une génération. Un taux de réussite qui est plus bas que celui de la plupart des pays développés. Les conséquences de ce sous-développement éducatif sont sévères. La France compte près de 15% des 16-25 ans qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni au travail. Autrement dit un jeune sur sept est déjà en voie d’exclusion économique et sociale. Un seul pays de l’Ocde (ce sont les pays développés) arrive à faire pire que nous ! La France compte peu de diplômés du supérieur par rapport à son degré de développement et particulièrement peu de diplômés des filières longues du supérieur. Nous sommes en dessous de 40% lors qu’on estime que, compte tenu des besoins économiques, il faudrait atteindre 50%. Sur ces deux points, les décisions prises par le gouvernement (apprentissage junior, nouvelle procédure d’orientation des lycéens par exemple) font craindre une détérioration de la situation. C’est aussi pourquoi nous vous souhaitons bonne chance pour les épreuves qui vous attendent.
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