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Par Cyril Froidure
Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat s’est à nouveau réuni, cette fois-ci à Bangkok, pour faire adopter par les représentants des gouvernements le « résumé pour décideurs ». Le groupe I du GIEC, qui s’était réuni en janvier à Paris, avait fait le constat du rôle des activités humaines sur le réchauffement climatique. Le groupe II a lui, début avril à Bruxelles, fait une estimation des risques encourus pour la nature, les hommes et leurs activités, distinguant au passage des perdants et des gagnants du réchauffement climatique. Le groupe III avait lui pour mission de proposer des solutions rappelant que les émissions de gaz à effet de serre continueraient à croître dans les prochaines décennies alors que celles-ci avaient augmenté de 70% entre 1970 et 2004. Le site de l’Intergovernmental panel on climate change propose le rapport au format pdf ainsi qu’une vidéo présentant les travaux du groupe III. http://www.ipcc.ch/SPM040507.pdf
La lettre du SNDD (la Stratégie nationale du développement durable) reprend les principaux points du rapport en apportant un éclairage intéressant, notamment une comparaison avec le rapport Stern, et propose également les réactions de l’UE et des États-Unis à ce « rapport pour les décideurs ». http://www.ecoresponsabilite.ecologie.gouv.fr/lettre2.php3?id_rubrique=179#titre_art_601
Le quotidien le Monde propose une infographie sur l’impact des GES (gaz à effet de serre). http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-3244,54-861226@51-890544,0.html
Dans un article du Figaro, Caroline de Malet liste les principales pistes évoquées afin de lutter contre le réchauffement planétaire. http://www.lefigaro.fr/sciences/20070505.FIG000000742_limiter_le_rechauffement_reste_possible.html
La réunion du groupe III du GIEC n’est pas la seule à avoir eu lieu récemment. En effet, la question a été largement évoquée lors d’un conseil de sécurité tenu le 17 avril, du G7 du 14-15 avril, et du dernier sommet Union européenne /Etats-Unis ; toutefois l’un des principaux protagonistes, les États-Unis gardent une posture plus qu’ambiguë ; alors que lors du sommet, ce pays a reconnu l’urgence climatique, il n’a pris aucun engagement ferme confirmant en l’espèce son attitude lors du conseil de sécurité du 17 avril. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-897791@51-890544,0.html http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-903985@51-890544,0.html http://www.liberation.fr/actualite/economie/247792.FR.php
La question du réchauffement climatique est à ce point délicate que dans un interview donné au quotidien le Monde, un des principaux rédacteurs du rapport du GIEC sur le réchauffement climatique, Jean-charles Hourcade, utilise des expressions fortes telles que « plan Marshall à l’échelle planétaire », « révolution écologique » et « nouveau contrat social » afin de marquer l’urgence de la situation. http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3244,55-905148@51-890544,0.html
Même le monde militaire prend en considération les conséquences du réchauffement climatique. Ainsi à l’occasion d’un colloque à North Carolina, militaires et scientifiques ont essayé d’envisager les conséquences possibles sur la stratégie de l’US Army. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-891174@51-890544,0.html
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