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« La capacité à donner du sens à l’information pléthorique, éparse et hétérogène qui compose notre environnement à la fois personnel, culturel, social et professionnel représente un enjeu majeur pour réaliser la transition nécessaire de la société de l’information. S’ajoutent désormais aux compétences de base telles que le « lire-écrire-compter » l’apprendre à apprendre et tout particulièrement la compétence à chercher, à évaluer et à utiliser l’information : c’est ce que recouvre la notion d’« information literacy », le plus souvent traduite par « maîtrise de l’information » ». Dans cette nouvelle Lettre de la cellule de veille de l’INRP, Laure Endrizzi analyse les enjeux de l’éducation à l’information. Comment définir l’information literacy ? Comment se traduit-elle dans les pratiques pédagogiques en France et en Europe ? L. Endrizzi a beau jeu de montrer que les pratiques des documentalistes et des enseignants se construisent de façon spontanée et que l’intégration est partielle. C’est que la démarche se retrouve au coeur de plusieurs conflits : oppositions entre « bibliothécaires » et enseignants, conflit entre enseignement théorique et processus cognitif, entre gestion de CDI et fonction pédagogique. La Lettre de l’INRP signale plusieurs études qui éclairent de façon intéressante les enjeux. Ainsi plusieurs études d’impact menées au Canada et aux Etats-Unis qui mettent en évidence l’effet documentaliste : aux Etats-Unis, par exemple, le travail de Keith Curry Lance établit que les résultats aux tests sont supérieurs de 15 à 20% dans les établissements qui disposent de bibliothécaires qualifiés. |
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