10 Mai Journée de la mémoire de la traite négrière
Le B.O. du 26 avril invite les enseignants à participer à la journée de la mémoire de la traite négrière et de l’esclavage le 10 mai. Le ministère a retenu des textes de Bernardin de Saint-Pierre, Condorcet, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire etc. Pour aborder cette question avec les élèves on peut s’appuyer sur plusieurs sites remarquables. Il faut d’abord signaler le dossier proposé par le Cndp. Pour le collège et le lycée il propose plusieurs axes d’étude appuyés sur de nombreux documents. On peut ainsi restituer l’histoire de la traite, son organisation, le système esclavagiste, la société coloniale etc. S’autres ressources sont disponibles. Le Café a publié en 2005 un dossier spécial sur ce sujet. On découvrira également avec intérêt le dossier réalisé par les IPR de Nantes et ce travail mené par des collégiens de Clisson.
Dossier Cndp
http://www.cndp.fr/memoire/esclavages/college-lycee/projetImp.htm
Dossier du Café
http://www.cafepedagogique.org/disci/histoire/66.php#96
Dossier nantais
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1167226828031/0/fiche___ressourcepedagogique/%26RH=PEDA
A Clisson
http://clisson4asimmac.free.fr/cliimmac/index.htm
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/17/MENE0700871N.htm
Enseigner l’histoire de la Shoah
Cette année encore le Mémorial de la Shoah organise à Paris une université d’été d’une semaine en juillet. Elle est proposée aux professeurs du secondaire pour approfondir leur connaissance de la Shoah et aborder la problématique de son enseignement. L’université permet d’écouter les meilleurs spécialistes (G. Bensoussan,S. Epstein, A. Kaspi, D.Peschanski, H. Rousso, R. Thalmann, A. Wieviorka, J. Kotek etc.). C’est aussi l’occasion de rencontrer des témoins.
Cette année, le Mémorial propose, en août, en complément de l’université un séminaire de formation en Pologne sur les principaux lieux de mémoire. Attention ! Date limite d’inscription : le 6 juin.
Inscription et programme
http://www.memorialdelashoah.org/
Eduquer au développement et à la solidarité
« L’éducation au développement et à la solidarité internationale constitue en effet une composante pérenne et fondamentale de la formation des jeunes » affirme une note du B.O. du 10 mai 2007. « L’éducation au développement et à la solidarité internationale peut s’effectuer dès le plus jeune âge. Elle trouve sa place dans l’ensemble des matières et des disciplines enseignées dans les établissements scolaires. Elle prend également appui sur les dispositifs pédagogiques transversaux, tels que les itinéraires de découverte au collège, les travaux personnels encadrés en classe de première et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel en lycée professionnel ».
Le ministère signale la dizaine de « temps forts » qui permettent d’aborder ce thème (semaine de la solidarité internationale, semaine du développement durable, quinzaine de l’école publique etc.). Au-delà des bonnes intentions quel peut être l’effet de cette note et de cet émiettement?
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/19/MENC0701109N.htm
Les libertés régressent affirme la LDH
« Les libertés et l’égalité ont ainsi régressé de concert en 2006, au profit non d’une sécurité durable mais d’une idéologie sécuritaire qui augmente l’insécurité qu’elle prétend combattre ». Selon Le Monde, l’édition 2007 de l’Etat des droits de l’Homme en France édité par la Ligue des droits de l’homme dénonce une régression préoccupante des libertés.
La Ligue s’en prend très clairement à la politique menée par Nicolas Sarkozy. « La politique législative de course au sécuritaire à dominante xénophobe sacrifie au report de voix d’extrême droite les droits des étrangers, l’humanité élémentaire et, au bout du compte, les libertés de tous » écrit-elle. Elle dénonce également l’aggravation de la crise sociale.
Article du Monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-902430@51-902449,0.html
L’ouvrage à paraître en avril
http://www.yodawork.com/webcc/sog_dec/notice_reference.html?F_ean13=9782707151926
Internet sous contrôle ?
» La lutte contre le terrorisme et le crime en général – un impératif bien sûr – ne justifie pas de faire de la société française une société de surveillance. Les libertés publiques sont un bloc. La liberté numérique, pour nouvelle et déroutante qu’elle soit, obéit aux mêmes règles ». L’éditorialiste du Monde fait allusion au décret d’application de la loi sur la confiance dans l’économie numérique que s’apprête à prendre le gouvernement.
Ce texte obligerait les opérateurs Internet à conserver durant un an toutes les données transitant par leur réseau. Elles seraient communicables directement aux services de police et aux renseignements généraux sans aucun contrôle judiciaire. Ils pourraient les conserver durant trois années.
En clair nos login, nos mots de passe, nos contributions sur tel ou tel blog, notre numéro de carte bancaire, tout cela serait officiellement accessible aux services de police. Pour Le Monde ce texte met en péril les libertés publiques.
Ce projet vient à la suite d’un autre texte prévoyant de créer un « label Internet » gouvernemental c’est-à-dire de soumettre le réseau à un filtrage officiel. Que pensent les candidats de ces deux projets ?
Articles du Monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-899584@51-886229,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-651865,36-899089@51-886229,0.html
Le label internet
La France 35ème pays pour la liberté de la presse
Le pays de Diderot, Voltaire et Rousseau 35ème sur 168 au classement mondial de la liberté de la presse ? Pour Reporters sans frontières cela s’explique par la multiplication des procédures lancées contre les journalistes, la montée des violences durant les manifestations et les nouvelles lois mémorielles qui limiteraient la liberté d’expression. Cela donne l’opportunité à RSF d’interroger les candidats à la présidentielle.
Dossier
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=21704